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Économie (Copacabana)

De Tivipédia
Version datée du 23 octobre 2005 à 13:12 par TVP2013>Alias
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Copacabana: Économie

L’économie de Copacabana tourne principalement autour de deux choses : le tourisme et le commerce. Le problème est que Copacabana n’est que modérément douée pour ces deux activités. Très fière de ses spécificités et de sa culture, la Ville libre n’apprécie qu’assez peu la présence de touristes ignares, pour qui Copacabana, c’est Sea, Sex and Sun ; le fait que Copacabana soit, objectivement, Sea, Sex and Sun n’est pas une raison.

Bien sûr, tout dépend des quartiers : certains sont spécifiquement conçus pour attirer les masses touristiques et, de fait, le non-autochtone y est bien accueilli, surtout s’il a de la devise en pagaille. Le Copacajun moyen n’aime cependant rien de mieux que de dire du mal des touristes – même et surtout s’il vit du tourisme. Ces quartiers (Leblon, Ipanema, Vidigal Aquaria) sont en général désertés par les « vrais » Copacajuns (quand ils n’y travaillent pas).

Pour le commerce, le problème est autre : les Copacajuns sont, dans leur grande majorité, des gens éthiques (pour ne pas dire « honnêtes », faut pas pousser non plus). Ils croient dans le principe de payer un juste prix et de revendre avec une marge raisonnable. Résultat : des commerçants moins regardants sur leurs pratiques leur mettent régulièrement la pâtée.

Mais cette éthique a aussi des effets bénéfiques : les partenaires commerciaux des entreprises copacajuns ont appris à apprécier cette fiabilité et – relative – candeur. Sur le long terme, l’approche éthique a permis à Copacabana de s’implanter sur de nombreux marchés. Bien sûr, certaines compagnies n’ont pas cette délicatesse, mais elles réussissent souvent moins bien que des groupes à la morale plus prononcée.

Cela dit, une grande part de l’économie de Copacabana est orientée vers la demande intérieure. Aussi curieux que cela puisse paraître, la Ville libre entretient (littéralement : c’est fortement subventionné) un secteur agro-alimentaire florissant, qui fournit près des deux tiers de la nourriture consommée sur place (certains produits spécifiques sont même exportés).

Le coût de la vie

En règle générale, la vie à Copacabana n’est pas très chère. Les entreprises locales fournissent la plupart des produits de première nécessité à des prix raisonnables et beaucoup de produits d’importations sont disponibles, en grandes quantités et donc à bas prix – starport oblige.

C’est néanmoins un facteur très variable, suivant les quartiers : plus c’est touristique, plus c’est cher. La Vidigal Aquaria détient le record en la catégorie, alors que São Cristovão et Mountains sont parmi les moins chers. Évidemment, les loyers influent beaucoup dans ce calcul.

Quelques entreprises

Copacabana n’a que peu de grandes industries, mais il y a tout de même quelques exemples, certaines internationalement connues, d’autres locales mais typiques.

'« La 2030 »

Situé à Niterdi, le quartier général et l’unité de production principale de la 2030 Copacabana Arms occupe un vaste techno-park au bord de l’autoroute, avec son propre accès et même sa propre douane. La fabrique est une exception à Copacabana, qui n’a pas l’habitude faire commerce de matériel militaire (du moins pas officiellement).

Une exception historique, puisqu’elle a été fondée, non pas par Monsieur 2030, mais par un quatuor d’ingénieurs, tous plus foldingues les uns que les autres (on l’appelait d’ailleurs « le quatuor »), auquel on doit les fameuses Winchs et le concept de fusil d’assaut à canon court. Les temps ont bien changé depuis l’époque héroïque où on assemblait des fusils dans des caves pour les réseaux de résistance. L’entreprise est maintenant une société moderne, possédée pour moitié par l’État et qui fournit, à des tarifs très concurrentiels (certains préféreront parler de dumping), du matériel de qualité aux Condors et Douaniers.

Cependant, pour obéir à certains impératifs idéologiques, la 2030 s’est engagé dès 2109 à ne pas construire d’armes, dites de guerre, à savoir des armes à énergie ou des armes lourdes létales. De fait, son catalogue comprend principalement des armes à feu personnelles (dont une bonne part de répliques modernes d’armes anciennes), des armes non létales (neutralisateurs, tasers, lance-dards et lance-aiguilles) et d’autres babioles de ce genre. Officieusement, on dit qu’elle trafique des choses peu claires avec la Douane, voire même avec des accointances mafieuses. Mais ce ne sont que de sordides racontars promptement démentis par des communiqués de presse péremptoires.

DiMar Holding

Archétype de l’entreprise familiale de Copacabana, la DiMar Holding est un des poids lourds de l’économie de la Ville libre. Fondée dans les premières années du starport comme une société de courtage, son approche personnelle (comme dans, « de personne à personne ») du commerce interstellaire a su tisser un réseau de contacts à travers l’espace terrien et atlano-eyldarin. Cette stratégie lui a permis un développement plus rapide que celle de sociétés aux pratiques plus « terriennes ».

En 2290, la DiMar fait toujours dans le courtage, mais elle s’est aussi diversifiée dans le transport interstellaire, le tourisme, les chantiers spatiaux, les finances et les infrastructures starportuaires. Elle est dirigée par la famille fondatrice, les Di Maraguenda, et réside toujours à Copacabana.

Sa force réside toujours dans sa capacité à tisser des contacts personnels avec ses partenaires, notamment de nombreux clans stellaires atalen et eyldarin. De même, au sein de l’entreprise, les directeurs se targuent de connaître personnellement tous leurs employés et adoptent une politique très paternaliste envers leur personnel. On dit souvent que quelques années au sein de la DiMar préparent mieux à la carrière d’ambassadeur qu’autant de temps dans une école de relations internationales, et on suppute même que la DiMar sert de négociateur officieux pour les autorités de Copacabana.

Copafina

C’est la banque de Copacabana : 98% de la population y a au moins un compte. À l’origine, il s’agit d’une coopérative d’État fondée dans les premières années de la Ville libre qui, si elle a été partiellement privatisée, reste contrôlée par des organismes d’État (notamment tous les gouvernements de quartier) et par des citoyens.

Non contente d’offrir des services bancaires complets, elle propose aussi des produits financiers plus complexes, ainsi que des assurances, des services fiduciaires et même du courrier rapide sécurisé. La plupart de ses prestations sont prévues pour les petits clients privés, mais moult entreprises utilisent ses services pour des questions pratiques. C’est aussi une des rares banques à disposer d’un réseau de succursales « réelles », avec guichets et employés – le défaut étant que ce sont souvent la cible de braqueurs.

Les salaires des employés de l’État, les pensions et autres indemnités sont toutes payées via la Copafina, idem pour la plupart des entreprises de la place et pour presque tous les commerces. Elle tient donc un monopole de fait, même si théoriquement rien n’empêche d’autres institutions de s’installer et lui faire concurrence.