Faubourgs (Copacabana)
Politiquement, les Faubourgs ont le même poids que les quartiers urbains de Copacabana. Néanmoins, ils sont souvent assez éloignés des intérêts des citadins et en retrait de la vie politique copacajun classique ; ce sont des communautés plutôt conservatrices. C’est un peu l’autre face de Copacabana : une société agraire et orientée aussi vers la pêche.
Campo Grande
Zone boisée et montagneuse, encore très sauvage, on peut facilement s’y perdre : c’est à peine mieux entretenu qu’une forêt tropicale. Le quartier est très peu peuplé : quelques villas, quelques domaines patriciens, deux petits villages paysans et une poignée de gardes forestiers. On y trouve aussi une multitude de cabanes, qui servent parfois de planques à des malfrats en mal de tranquillité.
Jacarepagu
Autour du lac du même nom (un autre des réservoirs d’eau douce de la ville), cette petite zone agricole et artisanale est peu visitée, car dépourvue d’autre intérêt que la curiosité ethnologique. On y trouve plusieurs offices étatiques, comme les Eaux et Forêts, ainsi qu’un refuge zoologique, accueillant aussi bien les animaux domestiques égarés que les créatures sauvages.
Ilha
Gros bourg paisible à flanc de montagne, avec vue sur la mer. C’est un lieu de retraite prisé des autochtones et des artistes, qui fait de gros efforts pour ne pas attirer l’attention des touristes et, le cas échéant les accueillir suffisamment mal pour qu’ils n’aient pas envie de revenir.
Guaratiba, Sepetiba
Ce sont deux localités dans la baie de Sepetiba, artistiquement recréées pour un maximum de pittoresque, à vocation principalement touristique. Marchés et artisanat à souvenirs, villages de vacances, plages idylliques et hôtels de qualité diverse y pullulent. L’endroit est autonome : il a ses propres boutiques et divertissement ; tout est fait pour éviter que le touriste n’aille ailleurs.
Les deux villes appartiennent à la même agence de voyages, Tiba Tours, mais se livrent une concurrence féroce, chacune étant plus tendance à tour de rôle environ tous les dix ans. Le lieu est soigneusement évité par le Copacajun moyen, sauf s’il y travaille.
Marambaia
Marambaia est une île toute en longueur, quasi-inhabitée, qui constitue le rendez-vous de la jeunesse de Copacabana désirant s’éloigner des contraintes – pourtant faibles – notamment en ce qui concerne des activités telles que surf sauvage, musique à fond, naturisme et autres plaisanteries qui font fuir les touristes bien-pensants. On y retrouvera une bonne proportion de la colonie eyldarin. Située à près de 60 km du centre, elle est traversée par une route défoncée ; c’est vraiment pour les initiés !
La partie face à l’océan (sud) est plutôt réservée aux agités, alors que la partie face à la baie (nord) est laissée aux gens calmes. Le petit pic est apprécié des varappeurs. En face, de l’autre côté de la Baie de Sepetiba, il y a une plage highlander elle aussi assez fréquentée, surtout par des fripons munis de gros instruments d’optique.
Ilha de Governador
Longtemps un quartier résidentiel, où pointait l’aéroport de Galeáo, cette petite île, reliée au continent par un pont et plusieurs services de bateaux, est devenue un quartier un peu interlope, où se succèdent casinos, maisons de jeux, restaurants plus ou moins locaux et maisons closes. La Douane a transformé Galeáo en sa base principale, mais l’aéroport a toujours une activité civile : vols privés et commerciaux pour hommes d’affaires, qui apprécient sa proximité du centre.