Aller au contenu

Mode (Paris)

De Tivipédia

La mode parisienne a, de tout temps, été une influence majeure sur la Terre. Même si elle est en constant changement, les principes généraux restent, à l’aube du XXIVe siècle, stables. Toute la mode est en effet axée sur des détails et des accessoires, la base est “classique” et bien ancrée. Si l’extrême est la règle de conduite, la mode tend à être cyclique, passant en revue les différentes tendances vestimentaires de deux millénaires d’humanité.

Les vêtements se doivent d’être complexes, raffinés: un mélange subtil de matériaux, de préférence dotés de fortes connotations. Des vêtements impossibles à mettre seul – ou, mieux, impossibles à mettre tout court – sont évidemment le symbole de statut de base, prouvant que l’on peut se payer le personnel (ou le matériel) idoine. De même, des vêtements longs, encombrants et peu pratiques pour les déplacements dénotent d’un statut certain.

Si la mode des chapeaux de taille proportionnelle au statut est tombée en désuétude, le port d’un couvre-chef reste une des bases de la politesse. À cet effet, les règles dictant quand un homme doit enlever le sien relèvent de la licence en droit. Chez les femmes, il existe tout un code complexe pour les coiffures, selon l’occasion, la saison et la personne qui reçoit.

La tenue de base, pour l’homme, se compose d’un costume quatre pièces. Si les tenues se doivent d’être sobres en surface (couleurs sombres), un code complexe régit le port de bandeau, bandoulières et autres porte-décorations.

Le choix des matériaux est naturellement crucial: le must est d’avoir une tenue complètement anodine au premier regard, mais composée de tissus et de cuirs invraisemblables. Les capes et les longs manteaux restent un grand classique. La cravate telle qu’elle est connue sur le reste de la Terre est peu utilisée et est généralement remplacée par n’importe quoi, depuis le jabot jusqu’au foulard noué par un maître en origami.

La tenue de base pour une femme comporte une robe ou une jupe longue, des talons hauts et en grand manteau. Elle doit répondre aux impératifs contradictoires d’être la plus encombrante possible tout en dévoilant un maximum. La contrainte de la longue robe est généralement contournée par du tissu transparent ou une jupe complètement échancrée, avec en général une seconde jupe bien plus courte en dessous.

L’encombrement est généralement atteint par l’usage de grands nœuds, de cols gigantesques ou de traînes. Les décolletés sont courants, mais on ne verra jamais beaucoup de chair: tissus transparents, très moulants ou dentelle, rien ne doit être au naturel. L’usage de systèmes magnétiques ou antigravité pour faire tenir toutes les pièces est de plus en plus courant et très apprécié, comme les morceaux de tissus mobiles ou ceux dont l’opacité et la couleur change.

Uniformes

Vu l'amour des parisiens pour les complexités, il n'est pas très étonnant que de nombreuses professions et corps de métier soient régi par des codes vestimentaires. Même les tenues des écoliers sont réglementées. Cela dit, on ne peut pas tout à faire parler d'uniformes, vu qu'ils ne le sont en général pas – les tenues diffèrent toujours de manière subtile. En fait, un bon uniforme doivent répondre aux impératifs suivants:

  • Seoir à la personne qui la porte
  • Avoir l'air similaire de loin
  • Apparaître différent de près

L'autre particularité des uniformes parisiens est leur durée de vie très courte. Les uniformes scolaires changent, par décret, chaque saison. La plupart des corps de métier ne change que semestriellement, mais un faible rythme de changement est très mal vu. Cette mesure fut initialement décidée pour stimuler l'industrie de la mode durant une période de vaches maigres, depuis, elle est entrée dans les mœurs, et est vendue par l'office du tourisme: « Paris, la capitale de la mode, la ville qui se réinvente en permanence »