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Principauté de Québec

De Tivipédia
(Redirigé depuis Québec)

Géographie

  • Principauté de Québec (en français dans le texte)
  • Population : 40.6 millions
  • Gouverenement : monarchie constitutionnelle.
  • Prince : Sa Majesté Philibert II de Bourbon-Courttinville (2259). Premier Ministre : Lucie Troischemins, Marquise de Labrador (2290–2295) ; Chevalier Hughes-André d’Englebert (2296).
  • Capitale : Québecville
  • Langue nationale : français.

Modèle:Canonométrie-àjour

Géopolitique

Le Québec couvre un coin nord-est de l’Amérique, au nord des États-Unis et à l’est d’une ligne allant de la Baie James à l’embouchure nord du Lac Ontario – avec un léger crochet pour éviter les alentours d’Ottawa. C’est un pays en deux parties : le nord, sub-arctique et principalement peuplé par des Indiens, des bûcherons et des pêcheurs, et le sud, où se concentre la majorité des Québécois.

  • Départements : Québecville, Nord-Québec, Terre-Neuve, Province autonome Mohawk, Nouvelle-Écosse.

Climat

En gros, pareil que le Canada : tempéré et couvert au sud, oscillant entre le frais et le glacial au nord.

Population

Bien que bénéficiant d’une superficie assez gigantesque, le pays n’est que peu peuplé, principalement à cause de son climat. À peine plus de 40 millions d’habitants se pressent dans le sud du pays, autour du fleuve Saint-Laurent, notamment dans la conurbation de 20 millions d’habitants appelée Québecville.

Il s’agit plus d’une jonction des tissus urbains et suburbains de Montréal, Trois-Rivières et Québec, se prolongeant même au-delà de la frontière ouest, jusqu’à Ottawa. Cependant, les trois villes gardent leurs particularités, Montréal étant plutôt un centre administratif et financier, et Québec une ville historique, un symbole : si le Palais princier est à Québec, Montréal est le siège de l’administration ; de même, l’Université du Prince-Henry est à Québec, mais les technopôles et les centres d’affaire sont à Montréal.

Comme pour le Canada, la population québécoise est très métissée. Ici encore, ce n’est pas la couleur de peau qui fait une différence, mais la langue.

Système politique

Le prince, descendant des Bourbon, est le chef de l’État ; il est entouré par une cohorte de ministres divers, dont le rôle principal est d’empêcher que leur minuscule bout de planète ne parte en éclats de rire géopolitiques. Une Assemblée générale populaire, élue au suffrage universel, est là pour communiquer aux ministres les différentes doléances populaires (= leur dire qu’ils font des bêtises).

Le Québec fonctionne selon les principes d’une démocratie directe semblable au système européen : les citoyens peuvent présenter une requête (souvent prononcée « roquette ») au gouvernement. Les Québécois ont tendance à abuser du système : en moyenne, entre 50 et 80 requêtes sont présentées chaque année, si bien que l’Assemblée passe le plus clair de son temps à les traiter.

Signalons pour finir que le Québec est divisé en départements, qui n’ont pas de grande influence au niveau politique, si ce n’est que deux d’entre eux – la Province autonome Mohawk et la Nouvelle-Écosse (anglophone) – bénéficient d’une quasi autonomie sur certains points.

Climat social

Le Québécois moyen est, pour le Nord-Américain moyen, quelqu’un de pas fréquentable ; en gros, on a les mêmes points de vue entre le Québec et le reste des États-Unis nord-américains qu’entre Paris et la France.

Cela est principalement dû à une vieille coutume – heureusement passée de mode – consistant à faire une grosse tête à quiconque était surpris à parler anglais. Entre francophones – majoritaires à 70% – et anglophones, le climat reste toujours tendu : les scandales quant aux conditions de vie de ces derniers (considérés comme citoyens de seconde classe) ne sont pas rares. Beaucoup vivent dans le département de Nouvelle-Écosse, où on les laisse parler anglais en paix.

Il y a aussi les Indiens, qui de temps en temps se rappellent au bon souvenir de l’opinion publique en manifestant bruyamment quelque part, mais, si l’on excepte ces broutilles, le climat social du Québec est calme. Le port d’armes personnelles est fortement limité (par rapport au reste des NAUS ; il n’est cependant pas rare de voir des armes dans la rue), et l’armement véhiculaire autorisé seulement à ceux qui peuvent justifier d’un casier judiciaire vierge et d’un profil psychologique en titane – et son emploi est restreint à des zones spécifiques, où se retrouvent les duellistes de toute la Principauté.

Économie et technologie

Malgré sa petite taille, la Principauté représente une force économique non négligeable dans l’Amérique du Nord contemporaine, notamment grâce aux mines, industries hydro-électriques et installations forestières du nord du pays. Les pêcheries industrielles de la côte fournissent aussi une masse importante de nourriture fraîche, par l’instauration de « réserves de pêche » ; le Québec a longtemps été un pionnier en cette matière et depuis l’exemple a été suivi par d’autres nations.

Quelques revenus d’appoint sont perçus grâce à des impôts substantiels, ainsi que le paiement par diverses compagnies privées de Chartes princières, qui accordent à différentes fondations des statuts, notamment fiscaux, très particuliers et qui font de la Principauté un discret paradis fiscal. Citons aussi pour mémoire des émissions régulières de monnaies (les Bourbons) et de timbres-postes, ainsi que l’alcool de sirop d’érable.

Technologiquement parlant, l’Université du Prince-Henry fait de temps en temps quelques jolies avancées, mais elle est plutôt axée sur des facultés plus culturelles. D’autres organismes, telles les fondations privées, font du Québec un des centres de recherche, notamment dans le domaine du génie génétique et de l’électronique de très haute précision.

Forces armées

En un mot : inexistantes. Depuis la fondation des NAUS et la reconnaissance réciproque des frontières, le Québec a renoncé à entretenir une armée pour de bêtes questions de budget. Il dispose cependant d’une force d’élite, la Garde québécoise, qui garde le palais du Prince, mais est à l’occasion utilisée dans des manœuvres antiterroristes ; ce sont les seuls à avoir une certaine expérience du combat.

Pour le reste, la police est là pour empêcher que les touristes ne se fassent lyncher par des fermiers beurrés, pour renseigner les passants et pour faire traverser les gosses. Ils disposent principalement d’armes non létales et n’ont en fait que l’avantage du nombre.

Quand à l’homme de la rue, quiconque ayant vu le comportement d’une équipe québécoise en championnat de V-Duelling pourra vous dire à quel point l’idée d’une population repoussant toute seule un envahisseur hypothétique est ridicule. Ne dites pas ça aux Québécois ; ils se croient toujours à l’époque de la Libération et personne n’a pensé à les prévenir que c’était il y a deux siècles et demi.

À l’heure actuelle, seuls les résidents de la Province autonome mohawk, au nord du pays, ont réussi à prouver leur puissance militaire (toute relative, puisque c’était contre les Québécois).

Ambiance

Le Québec est très proche du Canada, mais il vaut mieux ne pas le dire trop fort. L’indigène est fier de son héritage francophone et très susceptible sur la question de sa spécificité culturelle. Même si les relations entre le Québec et le reste des NAUS se sont considérablement apaisées au cours des ans, l’anglophone est toujours mal vu par une poignée d’excités, qui donnent à la Principauté sa mauvaise réputation.

Le Québec est surtout la nation des constructions financières floues, des Fondations opaques et des coups tordus, la Monaco nord-américaine. Mafias et financiers s’y côtoient ; on y fait dans le capitalisme brutal au cœur des salons feutrés et les parfums de luxe couvrent les effluves venant de l’argent sale. On n’en parle peu, mais beaucoup de gens meurent jeunes au Québec ; les poissons de la baie Saint-Jacques sont bien nourris, merci pour eux.