Karlan wrisjandri

Modèle:Canonométrie-àjour Les Wrisjandri (« les Conquérants » ou « les Défenseurs » en rakharist, la langue karlan) sont l’ethnie dominante. Leur société est, pour autant qu’on puisse en juger, basée sur un système de castes et de clans très complexe et entièrement militarisée. Dans le cas présent, la caste mesure le statut social du Karlan, en rapport avec son éducation et sa position au sein de l’appareil étatique.

La culture karlan semble être composée d’une majeure partie de vie publique, qui implique un engagement social et militaire à un niveau quelconque. Évidemment, si cet engagement se fait au sein de forces armées actives, le statut en est plus important. Le peu de vie privée qui est réservée au Karlan ressemble à un gros défouloir : un Karlan a en gros le droit de faire n’importe quoi, tant que ça reste dans la sphère privée.

Officiellement, un Karlan est fidèle d’abord à sa nation, puis à ses supérieurs (ou, plus prosaïquement, à son unité militaire), puis à sa caste, et enfin à son clan. En pratique, l’ordre de préférence est souvent bouleversé, parfois inversé. L’ensemble est d’autant plus impénétrable que la société est aussi très mobile : promotions, défections et adoptions rythment la vie du Karlan ambitieux (ce qui est souvent un pléonasme), le tout baignant dans une atmosphère de violence meurtrière ritualisée. Un dicton highlander dit : « Mettez un Karlan dans un panier de crabes, ce sont les crabes qui s’en iront. ».

Les valeurs les plus importantes pour un Karlan wrisjandri sont l’Ordre, la Discipline, la Logique, l’Honneur ; majuscules comprises. Le concept le plus étrange et le plus mystique de la culture karlan est le Shrijwakr, traduisible par « espace sacré ». Tous les Karlan en connaissent l’existence ; c’est une forme de Paradis, au sein de l’espace karlan, impénétrable sauf pour de très rares élus. C’est aussi un territoire à défendre, coûte que coûte. Pas plus les Karlan que le reste de la Sphère n’en savent d’avantage.