« Islam » : différence entre les versions
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Dernière version du 22 juillet 2025 à 16:09
L’Islam connaît son apogée lors de la première moitié du XXIe siècle – qui décidément fut spirituel, après avoir failli un moment ne pas être.
À cette époque, l’Empire islamique est le phare de la civilisation autour de la Méditerranée, un havre de paix et de culture. L’invasion highlander marque le déclin de la civilisation islamique, ainsi que de la plupart des religions en vigueur dans les territoires de la Fédération.
On trouve désormais une vaste diaspora musulmane, de par le monde – mais surtout en Europe, en Israël (arf !) et dans quelques colonies. La branche la plus pratiquée de l'Islam est l'Islam impérial, dont la Fondation Muhammar Palawi assure la continuité.
L'Islam impérial
Aussi appelé "Islam libéral", l'Islam impérial se caractérise par une double approche: un retour aux sources au niveau théologique, ne s'appuyant que sur le Coran et quelques rares textes annexes, et un point de vue moderniste, voire avant-gardiste sur le volet social. Un historien des religions a comparé cette évolution à la Réforme chrétienne, avec la différence que, dans le cas de l'Islam, cette réforme est devenue la norme.
Malgré le fait que la Calife reste "Commandeur des Croyants" et, officiellement, chef spirituel aussi bien que temporel, ce rôle est dévolu, dans les faits, à un collège bien défini de théologiens et de prêtres, les "Docteurs de la Foi". Dans le cadre de l'Islam impérial, l'État est laïque, mais certaines de ses institutions sont potentiellement religieuses (l'éducation, notamment, ainsi que tout ce qui touche au Calife lui-même). Autre révolution: une claire définition du clergé, de son rôle et de ses qualifications. Les imams répondent au Calife ou, plus précisément, au Califat.
L'Islam impérial maintient et renforce les cinq piliers de la foi (la profession de foi, les cinq prières par jour, le ramadan, l'aumône aux pauvres et le pèlerinage à la Mecque), mais abandonne un grand nombre des coutumes, notamment en ce qui concerne les droits des femmes et des minorités religieuses (ainsi que des non-croyants en général). La loi coranique est appliquée, sauf si une des deux parties souhaite être jugée selon le droit séculier, ce qui en limite énormément l'usage.
Historiquement, la grande force de l'Islam impérial a été de "surfer" sur la vague islamique née des révolutions de 1990, tout en favorisant une ouverture social certaine, propre à rassurer les élites occidentalisées, et en muselant les autorités religieuses locales au profit du Calife, d'une part, et d'autorités laïques, d'autre part. En 2300, près de 70% des musulmans pratiquent une forme de l'Islam impérial, 85% si on compte la variante highlander, non reconnue par la Fondation. En l'absence d'une nation géographique, le rôle du Califat est rempli par les Docteurs de la Foi et quelques adaptations institutionnelles ont été mises en place pour pallier à l'absence d'un réel État islamique.