Les Gardiens
Aussi appelés les Lumineux, Gardiens de la Lumière et plus rarement Ordre Lumineux.
Siège : Copacabana, Templo Da Selva
Nombre de membres employés : inconnu (estimé à 6’000 à travers le monde)
Dirigeant : Jack Van der Hoje
Logo : Deux hommes à tête de chien assis sur le même cheval
Clientèle : Riches marchands en transit, représentants de nations (ex. le [Vatican]), voyageurs fortunés, compagnies ou organisations (ex. Kryocase)
Services : escorte, garde du corps, missions spéciales, protection et sécurité, convois militaires spéciaux, convois et rapatriements de hors-la-loi, mercenariat, accompagnement spirituel.
On trouve la trace de cette organisation de mercenaires dans les archives pour la première fois à Malte en l’an 2012. Peu après la triste époque des Années d’Ombre, l’organisation a pris de l’ampleur et a déplacé son siège pour une raison inconnue à Copacabana, dans les anciens bâtiments du Templo Da Selva. Un proverbe copacajun dit ceci : « Lorsque le serpent se déplace, la morsure n’est pas loin. ».
Un voile d’ombre et de méfiance entoure cette organisation qui emploie exclusivement des mercenaires mutants faisant voeu de chasteté et de pauvreté. Certaines mauvaises langues racontent qu’ils ont de sérieux problèmes avec le Vatican, pour qui les Gardiens ont souvent travaillé ces dernières années, surtout lorsque le Vatican s’est mis en tête de christianniser les brebis extraterrestres égarées dans la Sphère.
Un malentendu paraît avoir surgi entre eux, la raison du conflit est que ces mercenaires, ultra-entraînés à l’escorte et au convoi de fonds, ne travaillent que rarement pour des prunes (le voeu de pauvreté s’appliquant bien sûr à l’individu et non à l’organisation). Et le Vatican leur doit des sommes astronomiques qu’il n’est pas encore prêt psychologiquement à payer. Dans l’espoir de leur faire lâcher le morceau, le belliqueux père Eusebio aurait lancé la rumeur selon laquelle les Gardiens de la Lumière s’adonneraient à des recherches sur les rites vaudous sensés décupler des pouvoirs psis néfastes et dangereux pour l’équilibre de la Sphère.
Mais... ce ne sont que des rumeurs.
Un homme est à la tête de cette organisation sécuritaire plutôt mystérieuse, cet homme c’est Jack Van der Hoje. Vous remarquerez que son nom ne sonne pas très maltais, ni très copacajun non plus. C’est normal, Jack est né dans la petite ville de Brusseldam, en Europe. Héritier d’une colossale fortune à l’âge de 11 ans, il a repris les rennes de l’organisation mercenaire des Gardiens de la Lumière à l’âge de 21 ans et y a investi tout son argent.
Depuis quelques années cependant, on ne l’a plus beaucoup vu dans les rues de Copacabana (où plusieurs centre de recueillement spirituel ont été ouvert pour permettre à tous les Gardiens de méditer et de pratiquer selon leur religion). Certaines personnes soutiennent que Jack vit à présent dans sa résidence secondaire, un tombeau cryogénique de la fameuse firme Kryocase.
Que le cerveau de cette organisation riche et prospère repose dans un bac à glace n’a rien de dramatique, mais rien de rassurant non plus pour les nombreux clients de l’organisation. Afin de calmer les esprits et démentir les vilaines rumeurs, une grande fête a été organisée récemment au sommet de la plus haute tour de Copacabana, le Montevideo Spaciothermo Hotel, appelé familièrement le Monspa.
Jack est apparu au cours de la fête sur une nacelle volante entouré de 19 gardes du corps de l’organisation et a salué de loin les nombreux invités rassurés par le déploiement de fastes dans le luxueux hotel. Un seul incident est venu perturber la soirée, lorsqu’un journaliste du torchon quotidien « Caïpirinews » (rappelons que leurs bureaux ont explosés récemment suite à un attentat du hors-la-loi à tête de loup Tiger Alpha) a réussi à faire irruption dans la salle en clamant « Ce n’est pas Jack, non, ce n’est pas lui ! ».
Heureusement, le reporter dément a vite été maîtrisé par les Gardiens de la Lumière et la fête a repris son cours. A ce propos, le président de la Fondation pour la Muséologie Systématique des Butins de Guerres présent lors de l’inoubliable soirée aurait dit : « Y a vraiment des dingues à Copacabana. »