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Élites parisiennes

De Tivipédia
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Le principe de noblesse est profondément ancré dans les mentalités parisiennes: chacun connaît sa place dans la société et se doit de se comporter en conséquence. Agir en dessous de son statut est le pire crime. Les castes, sociétés et autres cercles sont autant de sociétés parallèles permettant la communication et passage d’un niveau à l’autre.

Ces sociétés secrètes forment, avec la famille, les deux piliers de la société parisienne. Deux choses font un homme (et une femme): sa famille et ses cercles. Si les premiers s’affichent et sont connus de tous, les seconds sont secrets et généralement aussi discrets qu’exclusifs. Les buts et raisons d’être de ces cercles sont aussi variés que possible, mais en général bien cachés sous des termes comme les Adorateurs de Xiombarg ou les Chevaliers de l’Ordre du Sabot Brisé. Ils sont souvent organisés de manière très hiérarchique avec de nombreux rites initiatiques. Le goût des secrets, qu’ils soient véritables ou de polichinelle est la base de la plupart de ces organisations.

Paris et l'Art

Le plaisir et la beauté sont les deux déesses de la ville, toute activité acceptable doit tendre vers ces deux buts. Cela fait aussi de Paris la ville des excès: on ne peut jamais en faire trop, d’abord parce que c’est la clef du plaisir mais aussi parce que c’est la force des humains - les extrêmes (par opposition aux Eyldar naturellement). L’art est une fin en soi, et l’emporte sur le reste.

Les choses simples sont généralement considérées comme vulgaires, ou pire, efficaces. “La vie imite l’art…”; rien ne doit exister sous sa forme brute, tout doit être poli, verni et maquillé. “C’est le vernis qui distingue l’homme de la bête”. Là encore, l’influence anti-eyldarin est très sensible. Le corollaire de ces axiomes est que l’accessoire est essentiel; la société parisienne, ses rouages sociaux sont entièrement bâtis sur des détails complètement artificiels. Si cette mécanique peu sembler très complexe et fort inefficace, ce n’est que partiellement vrai.

D’une part, Paris produisant relativement peu, l’efficacité n’est pas capitale, le rôle de Paris n’est pas de produire, mais d’être, ou plutôt de paraitre. Paris est avant tout un gigantesque carrefour culturel, un terrain neutre pour les élites de l’humanité, et la culture cela se vend. D’autre part, le réseau complexe de conventions sociales, des sociétés secrètes et de mondanités est le terrain propice pour de nombreux arrangements à l’amiable, que ce soit dans le domaine politique ou économique.

Ça a un rapport avec le sexe

Le corollaire de cette société axée autant sur les secrets et l’apparence est que vie privée et intimité sont des concepts relativement biscornus. De nombreux aspect de la vie qui ailleurs sur terre relèveraient de la vie privée, sont en fait des activités sociales: bains, habillage et même sexe. Si la mode du lever du roi ne connut qu’un renouveau temporaire sous Jacques II, elle marqua durablement les mentalités.

Cela se ressent aussi sur les structures comme le mariage: Tout le monde à un amant (amante) officiel qui jouit souvent de prérogatives proches de celles d’un membre de famille. Il existe ensuite un réseau complexe de vrais et de faux amants dont l’importance est généralement inversement proportionnelle aux relations sexuelles. Ce réseau de relations n’étant qu’un de plus dans la complexe toile sociale que forme la ville. Dans les bonnes familles le premier amant est généralement un guide et un précepteur choisi avec soin par la famille pour tous les aspects cachés de la vie parisienne.