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Alphabet eyldarin

De Tivipédia

L'alphabet est composé d'une trentaine de glyphes représentant des phonèmes. Le système le plus ancien ne possède pas de glyphe pour représenter les voyelles, en lieu et place, le type de voyelle est indiqué par une marque sur la consonne précédent ou suivante. Un système plus récent utilise des glyphes séparés pour représenter les voyelles, ce système est le plus courant. Il arrive que les deux systèmes soient mélangés. Outre les consonnes que l'on trouve dans l'alphabet romain, on trouve des caractères pour les sons th, dh, ou ld.

On distingue l'alphabet eyldarin classique, ou Tanweyr, et l'alphabet technique, ou Siranweyr. Le premier, remontant aux toutes premières traces de la civilisation eyldarin (c'est dire si c'est vieux!) est de plus en plus rarement utilisé; c'est une écriture en boucles, faite pour la plume et l'enluminure, alors que le second est une simplification du Tanweyr, toute en lignes droites, conçue pour la représentation sur écrans d'ordinateurs, à l'époque où ceux-ci avaient des performances somme toute réduites.

L'Eylda de base emploiera lui une écriture manuelle combinant un peu des deux styles, à savoir un Siranweyr plus ou moins arrondi. Il est à noter que, les Eyldar étant en général gauchers quand il s'agit de l'écriture, l'eyldarin s'écrit conventionnellement en ligne, de droite à gauche, et de haut en bas. Néanmoins, les livres, eux, sont mis en page "à l'occidentale" (c'est-à-dire avec une page 1 là où tout occidental est en droit de l'attendre).

Les Atlani emploient eux aussi le Siranweyr, plus deux ou trois signes particuliers à la langue atalen.

Prononciation

L'alphabet eyldarin a, comme le langage, subi quelques changements. Ainsi, si on le retranscrit dans un alphabet romain classique (voir ci-contre), on passe du c au k, du y au i, du w au v et du dh au th. Il existe aussi deux écoles quant à la notation des voyelles: l'une en fait un signe distinctif, l'autre (la plus ancienne) les indique en accentuant la consonne précédente ou suivante; certains s'amusent d'ailleurs à mélanger ces deux styles, même si c'est le premier qui domine assez largement.

En règle générale, toutes les lettres se prononcent. Il y a très peu d'exceptions:

  • la diphtongue ae se prononce è, plus rarement à la fin de certains noms propres;
  • le e se prononce è et le ë é'; notez que le ë n'apparaît qu'en finale, à part dans les mots composés de Ëntur, ou parfois, associé à un a dans les finales de noms propres, pour indiquer la prononciation  ;
  • le y (anciennement ï) équivaut à un i long;
  • le c se prononce k;
  • les th (anciennement dh) se prononcent un peu comme un th doux anglais (comme dans the);
  • à noter la particularité du w qui se prononce ou, sauf au début d'un mot, où il équivaut à un v.

Les lettres j, x et z ne sont que peu usitées en eyldarin (ce sont souvent le fait de mots d'origine non-eyldarin intégrés dans la langue).

Signalons pour finir qu'il existe diverses variations locales dans la prononciation, mais qui ne dévient pas beaucoup de la norme ci-dessus. C'est curieux, un peu comme un accent, mais ça reste compréhensible.