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Antilles (République)

De Tivipédia

Modèle:Canonométrie-àjour La République démocratique et populaire unie des Antilles est née peu après la Troisième guerre mondiale. Elle regroupe plusieurs îles de la région, principalement francophones ; la capitale est Fort-Antilles – anciennement Fort-de-France, dans l’île de la Martinique – charmante cité portuaire de 250’000 habitants (les bons jours). Cet État est – assez typiquement –chapeauté par les Highlanders et financé par les Américains.

Les Antilles ont un Président, une Assemblée et un Sénat, formant tous deux le Parlement ; tout ce petit monde est élu au suffrage universel. Ça devient plus exotique avec la durée des mandats : le Président est élu jusqu’à la fin de son mandat, les députés de l’Assemblée sont élus jusqu’à dissolution de celle-ci et le Président fixe la date des prochaines élections ; ce n’est pas plus clairement énoncé dans les textes. Les Sénateurs sont techniquement indéboulonnables, mais comme l’espérance de vie moyenne est de 67 ans...

Socialement parlant, ce n’est pas plus clair : on parle un « français » qui ressemble plutôt au créole ; l’anglais galactique est compris avec beaucoup de mauvaise volonté, l’espagnol latino est mieux vu, mais moins bien compris. La technologie est assez limitée : très peu d’ordinateurs en dehors des villes, de vieux téléphones qui ne marchent que quand ils veulent, une poignée de véhicules à moteur, surtout des camions électriques de fabrication russe, ou alors des avions et des bateaux, en grande quantité et de faible qualité.

L’économie locale s’articule autour de trois grands axes : l’agro-alimentaire de subsistance, qui parvient à nourrir son monde ; les trafics, qui assurent une source de revenus aux innombrables transporteurs indépendants ; et la sieste, qui stoppe net toute activité entre midi et seize heures. La monnaie locale est le Franc des Antilles, qui s’échange à 500 francs pour un dollar au marché officiel (la moitié dans la rue parce que ça fait faire des transactions inutiles et fatigantes) ; la plupart des transactions marchent au troc, de tout et n’importe quoi, et les persos risquent de se faire aborder dans la rue par des locaux sur le ton : « Sympa ton flingue, j’t’en donne mon vélo et trois cochons. »

L’armée est une composante essentielle de la société antillaise, de par le fait qu’elle sert aussi de police et de gendarmerie. Entraînés par des Highlanders et équipés par les Américains, les militaires se répartissent en trois grades : Soldat, Lieutenant et Général. Le Président est Commandant en Chef des Armées, ce qui fait qu’il commande tout de suite cinq mille personnes ; un général commande deux cents hommes, un lieutenant vingt. Le soldat de base fait des patrouilles, des corvées et la sieste ; le lieutenant moyen est jeune et enthousiaste ou vieux et aigri ; les généraux sont souvent mégalomanes.

Situation historique récente

L’ambiance qui flotte dans le pays sent sa fin de règne à cent pas. En effet, le Président Gaston-Louis Macquard, boulonné à son poste depuis 2244, n’est plus apparu en public depuis 2290 ; il donne quelques allocutions télévisées de mauvaise qualité pour la fête nationale (le 2 février) et la nouvelle année et c’est tout. Du coup, les Antilles vivent au rythme d’une campagne électorale de longue durée, au rythme des rumeurs de coup d’État et de décès présidentiel.

Sept candidats sont en lice : le président du Sénat (qui, selon la Constitution, deviendra président si celui-ci calanche), le « dauphin » du Président (son secrétaire particulier, que tout le monde déteste), un soutenu par les Highlanders, une soutenue par les États-Unis, un « chrétien-social » (communiste mollement soutenu par les églises de CASR), une indépendantiste farouche et un « Copa-rattachiste ». À peu près tout le monde est crédité de 10–15% des voix.

Si les rumeurs qui affirment que le Président s’est fait cloner s’avèrent exactes, le cirque peut durer encore longtemps.