Sieren
Vue du ciel, une ville atalen ressemble à un parc constellé de cratères artificiels de taille variable ; en fait de cratères, ce sont l’équivalent de pâtés de maison, appelés sieren en atalen (pl. sierin ou siereni suivant les endroits, littéralement « domaines ») : des constructions qui ne dépassent de la surface que d’un ou deux étages et qui s’enfoncent dans le sol, jusqu’à une profondeur pouvant dépasser une cinquantaine de mètre. Ce ne sont pas des puits, mais plutôt des trous très évasés, avec des constructions en terrasse sur les bords et une place très active au fond.
La plupart des sierin sont autant de villes ou de villages autonomes : on y trouve aussi bien des commerces, des bureaux que des habitations et des services. Ils ont également leur propre alimentation énergétique, le plus souvent géothermique. Ils sont reliés entre eux par une multitude de passages souterrains de largeur variable, allant de l’autoroute multivoie au couloir de service laissant à peine passer un Siyan de face. Un dense réseau de métros magnétiques transporte marchandises et personnes d’un bout à l’autre de la ville et même de la planète.