Arts (Copacabana)
Copacabana est une cité des Arts : si elle est principalement connue pour sa musique, elle a aussi beaucoup d’autres activités artistiques.
Musique
Copacabana est une des « Mecques » de la musique de jeune, façon rock’n’roll et assimilés. Plus particulièrement, c’est un lieu de rencontre entre diverses influences musicales : rock, jazz, musique sud-américaine et africaine, etc. La plupart des phénomènes majeurs de fusion musicale de ces deux derniers siècles sont issus de la scène de Copacabana.
Elle a aussi la particularité d’être très peu touchée par les vagues mercantilistes qui ont transformé d’autres scènes en une sorte de terrain vague culturel, aseptisé par les exigences commerciales des grands medias. Copacabana est principalement un point de contact entre les groupes et leur public.
Moult clubs ouvrent leur scène à de jeunes talents et, pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent se produire dans ces établissements, il reste la rue : Copacabana, Botafogo et d’autres quartiers autorisent – ou tolèrent – la présence de musiciens de rues. Dans certaines rues résidentielles, cette pratique est néanmoins limitée, voire interdite.
Théâtre
Comme pour la musique, Copacabana est à la croisée de chemins culturels qui en font une capitale internationale des arts de la scène : théâtre, opéra, poésie – même les mimes.
Le théâtre de rue est là encore très présent dans tous les quartiers populaires de Copacabana, à un point tel qu’il peut arriver que celui-ci déborde sur la « vraie vie », d’où des quiproquos savoureux – et parfois tragiques : plusieurs bagarres et même quelques morts accidentelles sont recensées chaque année à la suite de concepts théâtraux un peu trop agressifs.
Cinéma
À Copa, le cinéma est plutôt un truc d’étudiants en art ; le genre de chose qui se prétend être un « happening visuel » et qui prend la tête en moins de douze secondes. Cela dit, il existe quelques petits groupes de cinéastes fêlés, gavés de superproductions américaines ou highlanders, qui cherchent à faire comme leurs aînés, mais avec des moyens dérisoires.
Souvent, ce genre d’activités débouche sur un contrat avec une grande chaîne de télé, ce qui fait que ces cinéastes sont souvent considérés comme des Vendus Au Grand Capital et donc pas des Vrais Artistes™. C’est de ce milieu que viennent cependant la plupart des réalisateurs copacajuns qui ont su se faire un nom. Ainsi, Elite – la telenovella qui cartonne depuis vingt ans – est née d’un délire de cinéjunkies armés d’un camescope, d’une régie numérique essoufflée, d’idées idiotes et de beaucoup de culot.
Elite raconte la vie d’une famille highlander typique dans sa vie quotidienne. Le tout est bien évidemment satirique, mais le génie de la série est d’avoir réussi à garder un ton faussement sérieux : pas de rires enregistrés, ni de jeu outrancier à la « Au théâtre ce soir ». Une bonne partie des scènes de rue, dans les premières saisons, ont d’ailleurs été tournées à Niterói – sans l’autorisation des autorités highlanders.
Presse écrite
La presse papier de Copacabana est très florissante ; une de ses particularités, importée de Fédération des hautes-terres, est que le papier est consigné : on peut le ramener au kiosque, en échange d’un jeton qui donne une réduction de 50% pour le numéro suivant. La majorité des journalistes de Copacabana travaille sur le répla : chaque quartier, voire chaque pâté de maisons a sa feuille d’information, sans compter les thématiques.
Le plus grand quotidien de Copacabana est le Cidade, qui tire à près d’un million d’exemplaires. Relativement impartial, complet et bien illustré, c’est une institution depuis 2073 ; on ne lui reproche que sa fadeur – l’impartialité a son prix. L’autre monument, le Libertad !, est prétendument le plus vieux quotidien de Copacabana, ayant commencé comme une feuille d’information clandestine en 2012. C’est un journal bien plus engagé, souvent plus libertaire que le régime en place. Il est surtout lu dans les couches populaires et estudiantines pour son ton mordant.
Magazines
- Show et What’s Up ? – activités culturelles
- El Diario Financeiro – actualité économique
- Aquarias – l’activité des Aquarias
- Vista – hebdomadaire catholique
- Gestalt – quotidien des étudiants
- Terra Cognita'' – information internationale
- International Markets'' – mensuel financier
- World of Sound'' – bimestriel axé sur la musique.
Télévision
Trois grandes chaînes se partagent le marché télévisuel de Copacabana (et de ses environs highlanders). La chaîne publique s’appelle Copacabana Broadcasting Inc.'' (CBI) ; généraliste, passant de tout et du reste, avec un minimum de clinquant et de publicité. CopaVision, la deuxième chaîne, est privée et dépend de la publicité ; ça se voit. Officiellement généraliste, elle fait la part belle aux retransmissions en direct, notamment les événements sportifs. La troisième, Copacabana Star Channel'' (CSC), est une filiale typique d’un grand groupe américain : USMedia, Inc. Au menu : films, fictions, jeux idiots et sport. Récemment installée (2261), CSC ne cache pas ses ambitions : bouffer tout le marché avant la fin du siècle. Bonne chance !
À côté de cela, on trouve trois chaînes privées thématiques : Telecristo est une télévision chrétienne œcuménique. Spirit of Olympia est une chaîne sportive locale. Enfin, On the Air est la « chaîne mode » : par et pour des jeunes, avec des rubriques sur la musique, le sport, la mode, les études, etc. Là encore, si on ajoute les créations locales disponibles sur le répla et les chaînes étrangères, l’offre devient pléthorique.
Radios
Copacabana en déborde ! Avec le répla, chacun peut prendre un micro et sa collection de disques et s’improviser DJ ; on a coutume de dire qu’il y en a au moins une par quartier, voire même par pâté de maison. Comme, par exemple, Eyldafun.
Mis à part les mastodontes comme BCI Radio et CopaRadio, incarnations radiophoniques des deux premières chaînes de télévision précitées, on compte une vingtaine de stations généralistes qui se livrent une guerre sans merci et une trentaine de stations spécialisées qui occupent tranquillement leurs niches sans emmerder personne.
Événements
- 24 janvier : Independence Day. Commémore la déclaration d’indépendance de la Ville libre en 2012. N’implique pas de vaisseaux spatiaux géants.
- 1er février : Liberation Day. Commémore l’armistice de 2074.
- 25 février, jusqu’au 1er ou 2 mars (suivant s’il s’agit d’une année bissextile ou non) : Carnaval. Huit jours de folie pure et simple, avec déguisements partout, encore plus de spectacles que d’habitude (et parfois que possible), la Grande Parade chaque soir et malheureusement divers débordements qui ne sont pas sans causer chaque année une dizaine de morts.
- 3e dimanche de mars : Dias de Universidad. Fête des étudiants, le jour avant la rentrée des cours.
- 1er week-end d’avril, tous les quatre ans : LibertyCon. Grande réunion des peuples opprimés de la Sphère. Officiellement, pour rendre publiques leurs luttes contre l’Oppresseur, officieusement pour échanger informations, contacts, et éventuellement matériel, sceller des alliances, etc. Plutôt mal vu par la Condor, encore plus mal vu par la Douane, sans même parler des Highlanders.
- Dernier week-end de juillet : Bike Riot Days. Courses cyclistes plus ou moins sauvages à travers la ville. Même les taxis restent chez eux.
- 10–16 août : U-U (Ultimate Unlimited) Competition. Grand tournoi de sports extrêmes sur Ilha de Marambaia (sud), se déroule souvent pendant les grandes tempêtes d’hiver. Un des rares cas où la Condor patrouille sur Marambaia, pour éviter que des concurrents ou des spectateurs bourrés ne viennent emmerder les gens calmes du nord.
- 1er dimanche d’octobre : finale de la « Copa-Copa » (Copa Copacabana de Futebol) au stade de Maracana.
- 1er décembre : Toussaint. Donne lieu, la semaine avant, à une sorte de carnaval mâtiné de cérémonie religieuse, à mi-chemin entre Hallowe’en et la Fête des Morts mexicaine, avec quelques éléments culturels africains pour faire bonne mesure.
- 25 décembre : Noël.
Cuisine
Il n’y a pas vraiment de style gastronomique propre à Copacabana ; en lieu et place, il y a quelques dizaines de cuisines différentes qui se battent littéralement en duel pour accrocher les papilles du voyageur.
Les plats sud-américains, plus ou moins indigènes, sont souvent à base de volaille et d’épices ; pendant un temps, les racines et fruits amérindiens étaient très à la mode et, même si ça s’est calmé, ça a laissé des traces. Les Nord-américains ont légué les grillades de bœuf (avec ou sans petit pain). La diaspora africaine a amené dans ses bagages des plats très exotiques et, pour finir, les Eyldar sont venus eux aussi avec leurs particularismes.
Pas mal de recettes bizarres sont nées pendant les années du ghetto mutant : on mange facilement du rat (en brochettes) ou de la fourmi (grillée au miel, qui curieusement se retrouve aussi dans la cuisine eyldarin), pour ne citer que les plus connus et les plus mangeables. Le tout est souvent très épicé, mais en général, dans les coins touristiques, on fournit les épices à côté.