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Fédération pétrolière américaine

De Tivipédia

Modèle:Canonométrie-àjour

  • Fédération pétrolière américaine (Free Oil Federation of America – FOFA)
  • Population : 182.2 millions (officiel ; estimé : 200 millions)
  • Gouvernement : Fédération
  • Président : Mgr Ferdinand Delgado-Smythe (2288–2292) ; Maria-Concepción de la Cruz (2292)
  • Capitale : La Nouvelle-Orléans (Cunobaro)
  • Langues nationales : anglais américain, espagnol latino, français cajun

Géopolitique

La Fédération pétrolière américaine (FOFA pour les intimes) est composée d’anciens États américains (l’ancien Sud) et d’une importante partie du Mexique. On notera au milieu du territoire le gros trou laissé par la sécession du Texas.

  • États de la Fédération : Alabama, Arkansas, Tennessee, Arizona, New Mexico, Lower California, Louisiane, Oklahoma, Sonora, Chihuahua, Coahuila, Sinaloa, Durango, Zacatecas, Guadalajara, Guerrero, Puebla, Yucatan, Chiapas, Tampico, Tabasco, Veracruz.

Climat

La FOFA est sise à la limite sud du nuage de l’hiver nucléaire, et bénéficie donc d’un meilleur climat que l’habituelle chape de plomb qui pèse sur le reste du continent américain. C’est néanmoins, dans sa partie ouest, un territoire très accidenté avec les Montagnes rocheuses, et quasiment sub-tropical aux alentours de la Louisiane. Il est à noter qu’un certain nombre de zones désertiques ou arides de par le passé ont vu leur climat évoluer vers une météo plus humide.

Population

À l’heure actuelle, elle compte 180 millions d’habitants enregistrés, et sans doute 20 millions en plus d’émigrés clandestins en provenance d’Amérique du Sud ou d’Asie. Les plus grandes cités sont Guadalajara (17.6 mio), Puebla (16.6 mio), la Cunobaro (Communauté Urbaine Nouvelle-Orléans Bâton Rouge, 12.2 mio), Phoenix (8.7 mio) et Acapulco (5.4 mio).

La population de la Fédération a tendance à être très métissée, entre Noirs, Européens et Indiens, surtout dans l’ancien Mexique ; c’est un peu moins le cas dans les États ex-sudistes.

Système politique

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un autre État fédéral, forme de gouvernement décidément extrêmement populaire sur cette planète. On trouve à la tête de l’État un Président, qui est élu tous les cinq ans par un Parlement monocaméral, lui-même élu au suffrage plus ou moins universel suivant les lieux.

Pas mal des États de la FOFA appartiennent à des organismes privés, ce qui fait de la Fédération un État corporatif qui refuse de dire son nom. Ces différentes corporations sont souvent en concurrence, ce qui fait que l’échiquier économico-politique local est plus indémêlable que les querelles religieuses talvarids.

Qui plus est, un certain nombre de ces corporations ont profité d’une législation très souple de la FOFA pour édicter leurs propres règles. Ainsi, sur certains territoires, on voit apparaître des lois qui, en d’autres lieux, feraient hurler les démocrates : suffrage censitaire, vote par délégation sur de grands électeurs (pour de l’argent, ou plus simplement pour ne pas perdre son emploi), quand ce ne sont pas des « lois d’exception » qui durent parfois depuis plus de 200 ans.

On ne s’étonnera dès lors pas que le gouvernement fédéral est réduit en certains endroits à deux fonctionnaires pour 100’000 habitants et que la corruption règne sur le territoire – surtout au sud du Rio Grande, la partie ex-US gardant dans ce sens une certaine force légale.

Climat social

Autant le dire tout de suite, la population est conditionnée pour vouloir du pain et des jeux et se foutre de tout le reste. Ceux qui tirent les ficelles savent que c’est leur intérêt de s’assurer qu’il en soit ainsi, quitte à payer les gens à ne rien faire. Le pays a derrière lui une longue tradition historique de révolutions, révoltes et autres troubles socio-politiques multiples, mieux vaut ne pas réveiller le chat qui dort.

La FOFA n’est pas non plus une entité culturelle homogène. Les États anciennement américains sont attachés à une certaine idée du Sud, qui implique une ascendance européenne et une culture anglo-saxonne et protestante. La Louisiane, à laquelle s’ajoute une population afro-américaine fuyant les allumés racistes, est revenue à son passé francophone et catholique. Quant à l’ancien Mexique, il a lui aussi une solide identité hispano-catholique, qui déborde sur le Nouveau-Mexique et l’Arizona.

Il y a aussi la question de l’armement personnel : en FOFA, plus qu’un art de vivre, un sacerdoce ! En conséquence, la situation peut se révéler très tendue pour l’étranger de passage. De plus, de nombreuses régions – notamment en Oklahoma, Nouveau-Mexique et Arizona, ainsi qu’au nord de l’ex-Mexique – échappent au contrôle de l’autorité centrale et sont l’habitat d’une population autonome, armée et méfiante, quand elle n’est pas ouvertement agressive.

Officiellement, le V-Duelling est mal vu en FOFA ; dans la pratique, il n’est pas réellement découragé, à part autour des zones corporatives. Les gardes privés sont là pour s’en assurer.

Économie et technologie

Un temps axée sur le pétrole, l’économie du pays a dû, peu après la sécession du Texas, envisager quelques autres échappatoires à la faillite et à la réabsorption par les USA. Ainsi, l’industrie se tourna vers les dérivés chimiques, l’électronique et la micro-informatique, de même que vers le tourisme. Certes, la Fédération pétrolière n’a pas la force technologique des USA, mais elle fait néanmoins bonne figure.

L’industrie du pays, comme on peut s’y attendre, est privatisée à 95% – à tel point que, dans certains endroits, la police et l’armée sont entre des mains non gouvernementales.

Comme la plupart des pays des NAUS, la Fédération pétrolière américaine est dépendante de la Banque centrale de Washington. Il n’y a d’ailleurs jamais eu de monnaie propre à la FOFA.

Forces armées

Pas lourdes. En fait, la plupart des anciens militaires ont préféré se reconvertir dans le privé, sous le fallacieux prétexte qu’ils pouvaient continuer à casser des têtes tout en étant mieux payés. En bref, les milices privées abondent, alors que l’armée nationale fait un peu figure de parent pauvre.

En fait, seul le nord du pays (anciennement le Sud avec un « S » majuscule) possède une force armée à l’échelon national digne de ce nom. La population civile, sauf dans les contrées susnommées, n’est de plus pas très portée sur la bagarre, ce qui fait en quelque sorte de la FOFA le maillon faible de la défense nord-américaine.

Plusieurs députés (Texans, pour la plupart) ont d’ailleurs réclamé l’installation de troupes des NAUS en FOFA. La proposition a été assez mal accueillie par les indigènes, on s’en doute.

Ambiance

Bienvenue dans le monde merveilleux du capitalisme sauvage – avec des dents qui mordent. La Fédération pétrolière, c’est ce que les États-Unis auraient pu être s’il n’y avait pas eu un État plus fort. Ou c’est ce qu’ils seront dans quelques dizaines d’années, c’est selon. Les corporations y font la loi et la refont aussi quand ça les arrange.

C’est aussi un des endroits où l’insécurité est maximale : le système engendre du déchet et souvent ces déchets ont deux pattes, un flingue et la haine, ce qui n’est pas la combinaison la plus souhaitable. Même si les choses se sont calmées sur le front du racisme, celui-ci prend parfois des chemins pernicieux : la langue ou la religion. Ou, plus simplement, le fric...