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République du Texas

De Tivipédia
(Redirigé depuis Texas)

Géographie

  • République du Texas (Republic of Texas)
  • Population : 78.4 millions.
  • Gouvernement : République.
  • Président : Joshue Abubacar Rastrinovsky III (2241).
  • Capitale : Houston City.
  • Langue nationale : anglais américain ; espagnol latino (seulement dans certains Comtés).

Modèle:Canonométrie-àjour

Géopolitique

Un temps partie intégrante de la FOFA, l’ancien État du Texas est maintenant politiquement indépendant, et ce après avoir embarqué avec lui un bon bout du Nouveau-Mexique et du Mexique, comme « prise de guerre » (traduisez : revanche mesquine sur des évènements vieux de 200 ans). Il s’est aussi offert un bon dixième de la surface d’Asgard, histoire de ne pas rester en rade et d’exporter son trop-plein de résidents.

  • Comtés de la République : Armadillo, Lubbock, Odessa, El Paso, Edwards, San Antonio, Rio Grande, Monterrey, Abilene, Sherman, Dallas, Tyler, Austin, Houston, Corpus Christi.
  • Comtés d’Outre-Sol : Hamilton (Asgard), Interstellar Texas Mining Co.

Climat

À mi-chemin entre les États-Unis et le Mexique, ce pays peu accidenté et à l’origine plutôt aride dans son ensemble, se partage entre un quart nord encore sous l’hiver nucléaire résiduel, chaud et lourd, et un sud plus tempéré, mais encore en grande partie désertique ; les côtes peuvent connaître des sautes d’humeur météorologiques sub-tropicales, avec moussons et ouragans.

Population

En tout et pour tout, le Texas compte aujourd’hui près de 80 millions d’habitants. La population, comme pour la majorité des États nord-américains, est essentiellement urbaine (75%), se concentrant dans les trois conurbations principales : Dallas-Fort Worth (11.7 mio), Houston City (11.2 mio) et El Paso-Juarez (10.9 mio), ainsi que les villes de Monterrey (8.7 mio), San Antonio (6.6 mio) et Austin (5.1 mio) ; les autres villes du Texas ne dépassent pas le million d’habitants.

Dans sa grande majorité, la population texane est métissée « Tex-Mex », c’est-à-dire un tiers européen, un tiers hispanique, un tiers africain et un tiers indien. Ça fait quatre tiers, mais ce genre de détail n’a jamais arrêté un Texan.

Système politique

« République » est un bien grand mot pour désigner ce qui est à l’heure actuelle la plus vieille dictature personnelle jamais implantée sur Terre : même la Fédération des hautes-terres a quelques années de retard. Le Président texan est élu ad nauseam (traduction : jusqu’à ce qu’il en ait marre) ; si un Président vient à mourir, son clone peut prendre sa succession si la majorité des citoyens ne manifeste pas d’opposition. Seuls neuf présidents se sont succédés à la tête du pays, dont cinq entre 2040 et 2066.

La population vit très bien avec ce système ; comme le dit un proverbe local : « On n’abat pas son cheval tant qu’il fait du bon boulot ». De plus, les citoyens texans peuvent pétitionner leur gouvernement pour certaines questions de politique intérieure, selon un procédé semblable à celui en vigueur en Europe et au Québec, mais plus restreint.

Outre le Président, le pouvoir est assuré par le Conseil ministériel et, dans une moindre mesure, la Chambre consultative des Comtés, parlement élu au suffrage universel ; les deux Comtés Outre Sol, bien que contrôlés par des corporations, sont considérés politiquement comme des Comtés à part entière.

La plus grande partie de la politique passe cependant par une forme de démocratie directe par voie de sondage, qui prend la forme de grands shows télévisés sur le réseau interactif gouvernemental : un échantillon représentatif d’environ un pour mille de la population est choisi à chaque élection pour voter sur le sujet et, pour une poignée de personnes, pour donner leur avis en direct. Ce sont des émissions très suivies et, si l’on est choisi, voter est considéré comme un honneur et un devoir.

Climat social

Être texan, c’est plus qu’avoir un drapeau à une étoile sur son passeport : c’est un art de vivre. Le citoyen du Texas se doit d’observer un bon nombre de codes d’honneur tacites ou écrits, enseignés dans toutes les écoles dès le plus jeune âge et qui contribuent à perpétuer une certaine idée de l’Ouest, le Vrai.

Si on y trouve des éléments folkloriques, du genre « ne jamais faire souffrir inutilement un cheval », ces règles renforcent un sentiment civique déjà aigu en encourageant à rendre service à sa communauté – en servant dans des brigades de volontaires (pompiers, ambulanciers, protection civile, ou même police municipale) ou, plus simplement, par de bonnes relations de voisinage. Les Texans sont connus pour se serrer les coudes, pour autant que ça n’entrave pas outre mesure les affaires ; on parle souvent de « l’esprit texan » (ou de « mafia texane », quand on désapprouve). Le Code pénal de la République punit plus fortement l’escroquerie que le meurtre.

De même, en ce qui concerne la chevalerie routière et tout ce qui fait bang ! Si le port d’armes personnelles et véhiculaires fait partie d’un mode de vie admis par tous, les armes cachées sont considérées comme déloyales ; quand à l’emploi, il peut être autorisé en cas de légitime défense, ceci incluant le seul fait de pointer, même vaguement, une arme dans votre direction.

Le Texan moyen est connu pour son Code, son amour des belles mécaniques (à roues, à balles ou, euh... humanoïdes) et sa capacité à ingurgiter des quantités industrielles de composé alcoolique. Le tout combiné donne des résultats spectaculaires ; ce n’est pas pour rien que sur les dix chaînes de TV, 3D ou Holovision préférées des Américains, six sont texanes.

Économie et technologie

Bien que n’ayant plus la même valeur qu’il y a 300 ans, le pétrole et ses dérivés occupent un petit tiers des industries texanes. Cela inclut des industries lourdes de transformation (plastique, chimie inorganique, etc.) le long de la côte. Le Texas est d’ailleurs un des derniers endroits de la Sphère où on trouve des véhicules à essence – et bien entendu l’essence pour les faire rouler.

On peut aussi citer les industries ayant une relation directe avec le V-Duelling : armement civil et militaire (on peut d’ailleurs se demander où se situe la limite, dans ce pays où les CTR 30 mm sont en vente libre), véhicules et autres (Austin ayant gagné au cours du dernier siècle le surnom de « Detroit du Sud »). Et le bétail ; il est des traditions qui ne disparaîtront jamais !

Dans un autre registre, les médias texans sont reconnus pour leur faste, leur technologie et la qualité de leurs productions, surtout sportives. Le plus grand groupe nord-américain de médias, US Media Inc., est d’origine texane (malgré son nom), basé dans un des plus grands bâtiments de Houston City. À lui seul, le Texas représente 40% de la création télévisuelle des NAUS.

Bien que d’abord fortement nationalisées par le jeune État au moment de son indépendance, les industries lourdes sont maintenant repassées à 60% dans le secteur privé. Sans sombrer dans les excès de la FOFA voisine, les corporations texanes n’en jouissent pas moins d’une certaine liberté, contrebalancée par des impôts en services rendus à la communauté.

Forces armées

Autrefois très prestigieuse, l’armée du Texas a perdu progressivement de son image de marque, à mesure que le danger d’une invasion et que les crédits militaires reculaient. Elle reste cependant une force importante, composée de soldats de métier équipés de technologie militaire de pointe.

Seule autre force officielle, les Rangers du Texas sont un peu les équivalents locaux de la Garde nationale canadienne. Ils couvrent un champ de compétence allant du contre-espionnage à la police de la route et sont très appréciés de la population ; certains sont même des stars des médias. Si vous avez quelque chose à vous reprocher, méfiez-vous : ils ont volé à James son permis de tuer !

À part ça, il serait de bon ton de mentionner une population civile très nationaliste, très civique et prête à sauter sur toutes leurs armes (et ça fait un paquet !) en cas de guerre, voire même de vagues troubles. Un Texan sur trois a reçu un entraînement paramilitaire de plus de trois mois, que ce soit en tant que scout-commando dans sa jeunesse, ou alors dans une brigade de police locale.

Ambiance

L’Ouest sauvage, version XXIVe siècle. Les chevaux-vapeur ont depuis longtemps remplacé les canassons et le bon vieux six-coups en a en général plus d’une dizaine, et d’un calibre pouvant guérir le hoquet d’un contre-torpilleur ; mais à part ça, pas grand-chose n’a changé. Même dans les villes, le Stetson, les bottes, la cravate-lacet et le flingue à la ceinture sont des standards inaltérables.

Attention : ce n’est pas parce que les Texans colportent une image de « frontière sauvage » qu’il est possible de faire n’importe quoi dans la République. Au contraire, l’endroit est bien plus civilisé qu’il n’y paraît – plus calme, aussi. Néanmoins, ça reste les NAUS : courses-poursuites en véhicules de combat, fusillades majeures et conspirations corpo-gouvernementales sont légion.

Rajoutez au tableau de vastes déserts et des campagnes reculées, et vous aurez là un terrain de jeu pour personnages en goguette. Si les Chupacabras ne les mangent pas avant...