Génotypes highlanders

Modèle:Canonométrie-ancienne Tout citoyen de la Fédération des hautes-terres est catégorisé dans un certain nombre de catégories génétiques (appelées “génotypes”, même si ça n’a pas énormément de rapport avec l’acceptation classique du terme). Cette classification apparaît même sur la carte d’identité highlander.

Génotypes

La dénomination “highlander” s’applique en fait à un Humain dont le génotype est de type “highlander”, A, B, C, etc. Les lettres indiquent les différents modèles de génotypes, qui ont eu le temps en presque trois cents ans d’évoluer dans un certain nombre de directions. On compte pour le moment douze types de génotypes highlanders:

Highlander A

Mythique, puisqu’étant la première génération, dont la rumeur veut qu’elle ait vu le jour peu avant la Troisième guerre mondiale. Il n’existe officiellement plus de Highlanders A. Officieusement, on prétend que c’étaient des modèles tellement parfaits qu’ils ont été éliminés par des autorités qui en avaient peur, ou alors qu’ils sont les seuls dirigeants de la Fédération, etc.

Highlander B

Deuxième modèle, développé sur les bases du A et largement répandu. Les premiers soldats d’élite de la Fédération des hautes-terres, qui menèrent le coup d’État de 2053 en Asie, étaient des Highlanders B, de même que la grande majorité des Highlanders nés entre 2053 et 2095.

Highlander C

Déjà expérimenté dès 2030 sur la base lunaire de Gabriel Fore, ce génotype devait être mieux adapté à la vie dans l’espace, déjà en prévision de la conquête du système solaire. Malheureusement, on s’aperçut qu’il était trop bien adapté aux conditions spatiales, et peu à son aise en condition planétaire. On trouve encore quelques génotypes C dans des stations spatiales ou planétaires à basse gravité. Ils sont un peu plus petits et plus fins que des Highlanders type D ou F, et remarquement agiles en gravité faible.

Highlander C2 (D)

Amélioration du génotype C, baptisé C2, puis affiné en D dès 2133, on l’a aussi surnommé le “génotype startrooper”. Il s’agit principalement d’un génotype C, moins à l’aise dans l’espace, mais parfaitement adapté à la vie planétaire. Il est encore très répandu dans les familles de colons.

Highlander E (ou Eastman)

Créé principalement dans le but du repeuplement des régions chinoises très touchées par les bombardements nucléaires de la Troisième guerre mondiale, ce génotype, dérivé du B, est de type plus fortement asiatique et surtout plus résistant à diverses plaisanteries, genre radiations et virus bizarres. Il est assez mal considéré dans le reste de la Fédération, d’abord à cause de son type physique marqué (pas une bonne idée dans une nation qui prône l’uniformité), ensuite à cause de ses soi-disants capacités intellectuelles moindres, idée reçue due en fait à une éducation très axée sur les modèles culturels chinois traditionnels.

Highlander F

Mise à jour majeure du génotype B, réalisée dans les années 2140, visant à éliminer un certain nombre de faiblesses, notamment au niveau de la stabilité génétique (de nombreuses – pour la norme highlander – mutations étant apparues avec le modèle B) et de la coordination. Le Highlander F est en fait ce qu’on appelle aujourd’hui encore le Highlander “standard”, même si de nouvelles versions sont apparues.

Highlander G

Développé vers 2171, ce modèle est encore à l’heure actuelle classé “top-secret”, car ayant fait l’objet d’améliorations expérimentales concernant une plus grande adaptabilité dans les différents milieux, en vue d’en faire le “combattant parfait”. Modèle peu connu, car considéré peu stable émotionnellement; aucun ne semble avoir survécu.

Highlander H

Variation du modèle Eastman, en vue d’une utilisation plus militaire: combattant multirôle et colon. Il garde du génotype E une grande résistance, et gagne des réflexes accrus et reprend l’apparence highlander classique.

Highlander H2 (I)

Génotype mal connu, resté plus ou moins au niveau expérimental, il s’agirait d’une variation sur le modèle H, avec une série d’améliorations venus du génotype G, plus, semble-t-il. un “renforcement” de la dominance des gènes. La Fédération reste très floue sur le succès et la population de génotypes H2, les experts étrangers supposent qu’il est peu répandu, mais fait toujours l’objet de recherches.

Highlander J

Génotype très récent, puisque n’apparaissant qu’en 2265, il est dérivé du modèle Eastman de base, avec quelques-unes des améliorations venues du génotype H, mais surtout une série de modifications et améliorations dans le métabolisme, et surtout l’élimination de toxines. Ce génotype est conçu pour la reconstruction du Japon, prévue pour la fin du siècle.

Highlander L

Encore au stade expérimental, le génotype L doit être la nouvelle mise à jour. Il ne s’agit à première vue que de modifications mineures, mais qui pourront être appliquées à grande échelle, par thérapie génique, à une grande partie des autres génotypes (notamment F, H et I), et sert en fait comme une plate-forme pour l’élaboration du génotype suivant.

Highlander M

C’est le grand projet sur lequel la plupart des généticiens et biologistes de la Fédération travaillent: une amélioration génétique capable de faire disparaître une grande partie des maladies existantes, et pouvant permettre d’améliorer grandement les processus d’auto-réparation de l’organisme. On dit même que les Highlanders travaillent sur la mise au point de protéines qui, comme celles des Eyldar, ne se détériorent pas au fil du temps. Mais le “Projet M” est pour le moment plus une source de rumeurs qu’une réalité scientifique.

Note sur les génotypes

Ce n'est pas une notion très fixe. Comme mentionné, certains génotypes ont eu une fâcheuse (pour les Highlanders) tendance à évoluer d'eux-mêmes, souvent dans des directions pas prévues au programme. De plus, les généticiens ont eu l'idée de mettre au point des génotypes pouvant, à l'instar d'ordinateurs, évoluer, être "mis à jour" par l'action d'une panoplie de méthodes telles que des rétrovirus et autres plaisanteries de ce genre.

Le mystère du modèle K

L'absence dans la liste d'un génotype K a éveillé chez un peu tout le monde la suspicion. Le fait qu'en plus la Fédération s'obstine à nier toute existence de ce génotype n'est pas pour rassurer qui que ce soit. Et, de fait, les rumeurs les plus folles circulent sur le "modèle K": super-pouvoirs, adaptation totale à des milieux divers, survie sans protection dans des gaz mortels ou la radioactivité la plus intense, résistance à tout et au reste, etc. Les réseaux parallèles débordent d'informations, toutes plus farfelues ou inquiétantes les unes que les autres, sur ce phénomène, à tel point que le "Modèle K" est entré dans le langage courant, pour désigner un serpent de mer quelconque.

Et il se pourrait bien que le modèle K n'existe bel et bien pas...

La recherche

On n'ira pas jusqu'à dire que la totalité des budgets de la recherche vont vers la génétique: il y a aussi l'armement et la technologie spatiale... Il n'empêche que, depuis la création de la Fédération et même déjà un peu avant, c'est un des axes prioritaires. La Fédération des hautes-terres a au moins vingt-cinq ans d'avance en matière de génie génétique et de technologies s'y rapportant.

Ça ne s'est pas fait sans mal. Même en ne s'attachant qu'à ce qui a été rendu public, on a du mal à compter tous les incidents de laboratoires qui ont eu lieu ces deux derniers siècles et demi. Pour les douze (ou treize) modèles génétiques highlanders qui ont vu le jour, combien de ratés? La réponse est "beaucoup", et peut-être même "trop"; certains collectionnent les squelettes dans les placards, les Highlanders ont un certain nombre de génotypes ratés dans les leurs...

Et à côté de ces génotypes ratés, on pourrait parler aussi des campagnes d'épuration ethnique à grande échelle menées par le gouvernement fédéral. Attention: pas des trucs barbares à base de soudards armés jusqu'aux dents et d'atrocités qui font mauvais effet dans la presse internationale! Des trucs plus subtils, sur le long terme, avec des acculturations progressives, des déplacements de population pour raison humanitaires; on parle même de campagnes de stérilisation chimique.