Nasrawi Security, Inc.
Officiellement une compagnie privée de sécurité, basée à Tel-Aviv, État d'Israël, cette organisation est considérée dans les faits comme une façade de l'armée israélienne, mise en place pour contourner les limitations fixées par les Accords de Moscou de 2092.
Les choses sont un peu plus compliquées que cela: Nasrawi Security a bel et bien été fondée en 2136 dans le but de doter Israël d'une force spatiale de défense, sous couvert d'une compagnie privée. Mais, depuis 2191, l'État d'Israël, alors actionnaire à 75% par le biais de multiples sociétés-écrans, s'en est peu à peu retirée (quant à savoir si c'est réellement un retrait volontaire ou un rachat par les cadres de la compagnie, c'est une histoire sur laquelle historiens militaires, experts en géopolitiques et économistes débattent depuis un siècle).
Une chose est sûre: depuis le début du XXIIIe siècle, la Nasrawi Security a été impliquée dans un certain nombre d'opérations "grises", notamment pour le compte de la Confédération européenne, ainsi que pour des missions d'escorte pour des guildes siyansk ou atlani.
On parle souvent, dans les cercles militaires, de la Nasrawi comme le "plan de retraite du Mossad" (ou de l'armée): il est vrai que la compagnie compte un grand nombre d'anciens officiers supérieurs israéliens parmi ses actionnaires, ses directeurs ou ses conseillers extérieurs.
Moyens
On estime à plusieurs milliers le nombre d'agents actifs de la Nasrawi; le chiffre exact est jalousement caché derrière des euphémismes multiples dans les bilans annuels. On ne sait que le nombre total d'employés de la compagnie: près de 60 000 personnes dans toute la Sphère, mais surtout dans l'espace terrien. Le plus gros du contingent est constitué d'agents de sécurité renommés et efficaces, certes, mais très banals (genre vigiles de supermarché), mais c'est la force spatiale qui attire surtout les feux de la rampe, avec sa quinzaine de vaisseaux d'escorte. Le plus gros est un ancien croiseur lourd highlander de 50 000 tonnes, le Negociator.