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Nouvelle-Orléans

De Tivipédia

La Communauté urbaine Nouvelle-Orléans Bâton Rouge (Cunobaro) est une conurbation nord-américaine regroupant, comme son nom l'indique, les villes de la Nouvelle-Orléans et de Bâton Rouge (et celles au milieu).

Raisonnablement épargnée par la Troisième guerre mondiale, la Louisiane a eu à subir une météo ayant pété les plombs. La Nouvelle-Orléans fut submergée et abandonnée par ses habitants, qui se réfugièrent à Bâton Rouge, plus haut sur le Mississipi. À la fondation de la Fédération pétrolière américaine, on décida de réhabiliter la ville, destinée à devenir la capitale du nouvel État.

Cela ne s’est pas fait sans mal : il fallut d’abord débarrasser les environs des bandits pour donner les premiers coups de pioche en 2083. Le projet était mégalomane : il a nécessité des sommes indécentes et des contributions de milliers de volontaires. Beaucoup l’ont comparé à la construction d’une cathédrale et le fait que l’évêché catholique ait pesé de tout son poids dans la bagarre ajoute à cette idée.

La Nouvelle-Orléans est aujourd’hui une sorte de Venise postmoderne, construite sur des îlots artificiels et protégée par une immense digue. Certains bâtiments ne sont accessibles que par bateau ou par la voie des airs, comme le Palais présidentiel ou l’Hyperdome, stade couvert de 120’000 places. C’est une ville hyper-protégée par une police dépourvue de tout sens de l’humour.

Mais à côté de la nouvelle ville, il y a encore les restes de l’ancienne. Péniblement réhabilitée avec les miettes du budget de la nouvelle cité, « Ol’Orlins’ » est un lieu à peine salubre, aux allures de marécage urbain, où sont déposés sans ménagements les rebuts de la société. N’y vont plus que les ordres religieux de secours aux miséreux, ainsi que ceux qui cherchent quelque plaisir canaille et défendu par les autorités spirituelles.

Bâton Rouge, qui a récupéré son circonflexe à la faveur de la refrancisation de la Louisiane, est une cité beaucoup plus industrieuse et industrielle. Elle échappe aussi passablement aux lubies ecclésiastiques et, de fait, présente un visage social plus équilibré.