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République de Provence

De Tivipédia

Modèle:Canton Canton dirigé par un collège de corporations du tourisme, de l’immobilier et des loisirs, dirigée par la famille princière de Monaco.

Autre enfant terrible de l’Europe, la Provence est perçue avec nettement moins de bienveillance que les philanthropes utopistes de la Dütti, et pour de bonnes raisons.

Relativement peu touchée par la guerre, mais beaucoup plus par les flux migratoires y consécutifs, la Provence, qui avait déjà un solide passé de politiques pas vraiment de gauche, a sombré assez rapidement dans le fascisme. Surtout après la chute de Paris aux mains des Trotskystes…

Les premières années de la République de Provence furent basées sur le repli sur soi, autour principalement des métropoles: Toulon, Nice, Cannes et Monte-Carlo, principalement. Puis les dirigeants locaux se sentirent pousser des ambitions, au milieu d’un pays qui se désagrégeait à grande vitesse.

Dès 1998, la République de Provence lance ses premières attaques sur Marseille, qui n’apprécie pas et riposte. Les cités provençales font alors appel à leurs accointances militaro-mafieuses et la cité sombre dans le chaos; elle a néanmoins le temps de lancer un SOS, qui sera entendu: en 1999, l’armée de la Confédération romande déboule par l’Autoroute du Soleil et envoie les envahisseurs chez leurs mères respectives. Deux ans plus tard, après de multiples actes de terrorisme, l’armée romande, assistée des éléments marseillais et d’une partie de la VIIe flotte américaine (coincée là par la fin de la guerre), occupe toute la Provence.

Il faudra attendre 2055 et la création de la Confédération européenne pour que la Provence recouvre son autonomie et quelques années de plus — pas beaucoup — pour qu’elle reprenne ses mauvaises habitudes. Marseille, auparavant Ville libre, se rallie contrainte et forcé aux pontes provençaux. Ceux-ci achètent à tour de bras (cassés) terrains dans l’arrière-pays et le littoral des contrées voisines. Entre 2092 et 2161, la Confédération doit agir dix-sept fois pour calmer les ardeurs de la Provence. Sans même parler de l’épisode corse, qui se solde par quelques dizaines de millions d’écus de dégâts dans la République.