Samba
La Samba est une activité traditionnelle du peuple de Copacabana. Les dictionnaires vous diront que c’est à la fois une musique et une danse, mais les Copacajun vous diront que c’est bien plus que cela. En effet pour les sambistes (oui, c’est comme ça qu’on dit), c’est un art de vivre, une forme d’expression corporelle, un patrimoine culturel, un sport de au niveau et surtout, la représentation du mélange permanent de la région. En effet, dès les origines, vers la fin du XIXe siècle avec l’abolition de l’esclavage, la samba incarnait un mélange des musiques brésiliennes, africaine et militaire. Depuis la samba s’est encore enrichie avec les genres musicaux qui sont apparus notamment avec les influences diverses de la Sphère.
Évidemment, vous vous en serez douté, la Samba est intimement liée (non, non, rien de salace là-dedans) au Carnaval de Copacabana. Pendant huit jours, la ville vie au rythme endiablé de la feria, s’enivre de boissons, de drogues et de folie. Pendant ces quelques jours, les soucis quotidiens sont oubliés. Tout le monde est égal, les différences raciales n’existent plus sous les costumes et chacun est tout à tour le roi ou la reine de la nuit ! Enfin, il faut bien avouer que les Eyldar et les Atlani ne participent pas beaucoup à ses festivités qu’ils trouvent vraiment trop bruyantes, brouillonnes et sans intérêt. Mais revenons-en à la samba. En effet, le clou du spectacle est la farouche compétition entre les écoles de samba et le grand défilé qui en découle. Il faut savoir qu’il y a plus d’une centaine d’écoles et que chacune doit comporter au minimum 3 000 membres pour participer à la parade. Il est donc difficile de trouver une famille de Copacajun qui ne compte aucun sambiste. D’ailleurs si vous en trouvez une, méfiez-vous, elle a sûrement quelque chose d’anormal. Comme toute compétition qui se respecte, il y a des règles très strictes. Les juges sont placés dans le Sambadrome et note toutes les écoles qui défilent devant leurs yeux. La musique, les pas de danse, les costumes, la coordination, tout est pris en compte. Les équipes sont réparties en quatre divisions. Le principe est un peu le même que les ligues de futebol, les plus mauvaises descendent d’une division alors que les meilleurs montent. Evidement, l’école en tête de la compétition jouie d’un prestige considérable et ses membres sont respectés toute l’année durant.
Le Sambadrome
Le clou du défilé est donc au cœur du Sambadrome. C’est ici que les danseurs donnent le meilleur d’eux-mêmes afin d’épater les juges et les fans venus les applaudir. Le Sambadrome est en fait composé de deux immenses estrades parallèles pouvant accueillir chacune plus de 40 000 spectateurs. Le tout est recouvert d’une énorme coupole de verre holographique servant d’écran géant afin que le public n’en perde pas une miette. En effet, le spectacle est parfois dur à suivre. À chaque représentation 3 000 danseurs tournent dans tous les sens, les chars déambulent et s’articulent, et depuis l’apparition de la technologie antigravité le spectacle se déroule maintenant dans la troisième dimension.
--Félix 23 mai 2006 à 00:27 (CEST)