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Santos Dumont Terminal

De Tivipédia

Imaginez les Halles de Rungis, croisées avec un terminal d’un grand aéroport, croisé avec un immense centre commercial, croisé avec un nœud ferroviaire urbain et interurbain majeur. Ça fait beaucoup de croisements, mais c’est normal : on est à Copacabana. Le tout vous donnera une vague idée de ce qu’est le Santos Dumont Terminal.

Peut-être plus que le starport, le Sandu est le cœur d’activités de la Ville libre : c’est par là que la plupart des voyageurs du starport arrivent, c’est un des plus grands centres commerciaux de la Terre, c’est une gare routière et une plateforme de connexion majeure pour les transports en commun. C’est aussi plusieurs millions de mètres carré de bureaux, qui abritent les succursales de nombreuses compagnies transnationales et le siège de plusieurs entreprises copacajuns.

À l’origine, le Sandu était l’aéroport urbain de Copacabana ; il a été utilisé, pendant les Années d’ombre, comme centre de tris pour les réfugiés, avant d’être définitivement fermé en même temps que les ghettos de Botafogo et Ilha de Gobernador. Il a depuis été utilisé plusieurs fois, notamment comme base par les troupes d’occupation highlander. Sa réhabilitation en centre commercial date de l’époque de la construction du starport ; c’est un des exemples qui a donné à Copacabana sa réputation en matière d’urbanisme.

L’endroit compte aussi une forte base de la Condor et de la Douane ; la rumeur dit même qu’une portion d’autoroute, construite sur l’emplacement de l’ancienne piste d’atterrissage, a été construite selon les mêmes spécifications et, le cas échéant, pourrait être utilisée comme telle en cas d’urgence. On dit même que cela a déjà été le cas.

L’ancienne aérogare (bâtiment de 1969, classé) abrite les services administratifs et, en partie, le terminal passager du starport ; à côté, en grande partie souterrains, se trouvent le terminal cargo et les entrepôts de la Douane, reliés à l’autoroute. Un parc a été bâti sur l’emplacement du tarmac, et plusieurs tours d’une vingtaine d’étages font face à la baie. Sous ce parc, c’est le domaine du centre commercial ; c’est un lieu de promenade très couru, avec une foule de boutiques. Il faut aussi dire que le centre est tellement grand que certaines ailes en sont plus ou moins à l’abandon et, le cas échéant, squattées par des vendeurs de choses plus ou moins légales. Au reste, il est parfois très difficile de dire quelle boutique est installée légalement ou non…

Sous le centre commercial, les tunnels de métro et plusieurs autoroutes se croisent ; pour qui sait par quelle porte « interdite au public » passer, c’est aussi un accès vers les souterrains de Copacabana – notamment des liaisons plus ou moins sûres et discrètes vers le Leme Aquaria.

Le Sandu, comme l’appellent les Copacajuns, abrite aussi de nombreux trafics en tout genre. Ses couloirs, niveaux multiples, secteurs à l’abandon et autres ouvertures donnant sur les Souterrains (ou la Leme Aquaria, ce qui n’est pas mieux) sont autant de coins parfaits pour y installer une activité méso-légale ou pour les rendez-vous louches. La Condor n’y va pas souvent et, de toute façon, les aigrefins du crû ne risquent pas grand-chose ; on dit même qu’ils ne s’y retrouvent que par pure tradition, vu que la police se fout de leurs petits trafics.