Tara Eokardya

Modèle:Canonométrie-àjour La capitale planétaire du Royaume d'Eokard accueille 15 millions d’habitants. C’est la contribution durable de la première famille royale d’Eokard, éteinte pour avoir trop aimé la guerre. Elle a été bâtie au centre d’une grande plaine dans l’hémisphère sud, à l’emplacement du premier atterrissage. Tara Eokardya occupe un cercle grossier de 100 km de diamètre et ne compte pas moins de quatre enceintes complètes, plus deux autres partielles, un peu comme les cercles de bois sur un tronc coupé.

C’est une magnifique cité, à l’architecture sobre et harmonieuse, sans hiérarchisation précise ni ghetto. Le centre de la ville n’est même pas occupé par le Palais royal (appelé aussi Palais vert, en raison de la végétation qui l’entoure), mais par un grand lac circulaire, d’où émergent six rivières qui traversent ensuite la cité. Les Terriens, qui ont une vaste connaissance des lacs circulaires, supposent que c’était l’emplacement d’un ancien palais, détruit pour des raisons obscures.

Typiques de l’architecture atalen – et adaptées au climat tropical – les bâtisses sont souvent en sous-sol : seuls deux ou trois étages dépassent du niveau du sol, alors que cinq ou six niveaux s’étendent autour d’une vaste cour, plusieurs mètres sous terre. Peu de rues sont conçues pour la circulation routière : la plupart sont étroites et souvent tortueuses. La ville compte une série de petits métros/tramways électriques, qui sillonnent les quartiers en quasi-silence, sur des voies propres ; il y a aussi de nombreuses places d’atterrissage pour engins volants sur le toit des immeubles.

L’Université royale est attenante au Palais et à peu près aussi grande que lui ; les fonctions des deux domaines sont d’ailleurs quelques peu mélangées, car de nombreuses bibliothèques, collections d’art et archives sont dans le Palais lui-même. L’université est un creuset d’idées nouvelles et radicales, contrepoint aux traditions locales. Sa réputation y attire des étudiants venus de presque toute la Sphère.