Transports parisiens
On accède à Paris par l’aéroport international Arlène-Laiguillier (anciennement Roissy-Charles de Gaulle), au nord de la ville, ou par l’immense gare de train magnétique MTV des Halles. Les trains conventionnels ayant pour la plupart disparus après la Troisième Guerre mondiale, les sites des gares parisiennes ont été réaffectées à d’autres usages et leurs terrains rebâtis vers la fin du XXIe siècle, ce qui a considérablement changé la face de la ville.
À l’intérieur de la ville, une concurrence féroce oppose une trentaine de lignes de métro, une pléthore de bus et de tramways, ainsi qu’une horde de chauffeurs de taxis très agressifs (les taxis officiels sont automatisés, mais comportent un chauffeur, payé comme intermittent du spectacle). Le trafic individuel est dominé par des véhicules légers automatisés et des grosses berlines, souvent des répliques de véhicules anciens : DS Pallas, Bugatti Royale et autres Hispano-Suiza côtoient les limousines antigravité à la mode.
Plus affectée par des excentricités budgétaires et l’incurie crasse de certains dirigeants que par les guerres passées, l’architecture parisienne est un vaste pot-pourri, fait de quartiers historiques datant pour la plupart de la fin du XIXe siècle, de restaurations plus ou moins heureuses d’anciens bâtiments et de constructions plus modernes (surtout dans les quartiers repris sur les gares).
L’urbanisme, sans être une notion complètement morte, est néanmoins perçu comme une redoutable arme dans les luttes de quartiers entre arrondissements, ce qui n’est pas sans causer une foule d’absurdités majeures (l’évocation de la « guerre des sens uniques » de 2229 provoque encore des frissons d’effroi chez le plus endurci des Parisiens).