« Talvarids » : différence entre les versions
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Version du 15 novembre 2007 à 13:46
Techniquement, les Talvarids ne représentent pas grand monde dans la Sphère : moins de cent millions d’individus. Mais il est difficile de les rater : d’une part, c’est un des rares peuples non anthropomorphes ; d’autre part, ils sont grands, massifs, et ont tendance à être quelque peu remuants – surtout s’il y a des Highlanders dans le secteur.
Physique
Les Talvarids sont des ursoïdes bipèdes. Traduction pour les ignares et autres polytechniciens qui traîneraient dans ces pages : des ours à l’allure encore plus humaine que d’habitude, qui se déplacent sur leurs membres postérieurs. Suivant les différentes ethnies, ils peuvent mesurer entre 175 et 260 cm et peser de 40 à 150 kg. Étonnamment rapides et agiles pour leur taille, les Talvarids sont surtout connus pour avoir une endurance à toute épreuve.
Leur corps est entièrement recouvert d’une fourrure plus ou moins épaisse suivant leur habitat d’origine ; sa couleur varie, toujours selon les critères précités, du noir au blanc, du brun foncé au beige pâle. Les yeux peuvent prendre des teintes de brun, noir, vert ou bleu (rare).
Longévité
Comme tous les peuples dits « primitifs », les Talvarids n’ont pas une espérance de vie très élevée ; elle tourne en moyenne autour de 50–60 ans, mais elle varie beaucoup d’une région et d’une ethnie à l’autre ; certains individus atteignent les 80–90 ans.
Les cultures talvarids
Bien que tribale à sa base, la société talvarid est assez largement unifiée ; disons qu’elle a surtout un fond commun qui fait que, si différences il y a entres les cultures locales, elles résident surtout dans des détails anecdotiques.
La société talvarid
Elle comporte quatre classes, qui correspondent à autant d’étapes de la vie d’un Talvarid. D’abord, il y a les « jeunes » : ils n’obtiennent le statut d’adulte que lorsqu’ils ont prouvé leur maîtrise sur leur propre corps, en général par une série d’épreuves physiques. Cette phase de développement physique est prise en charge par toute la tribu.
Devenu adulte, le Talvarid doit choisir ce à quoi il va consacrer sa vie : un métier, en quelque sorte. En général, ça tombe dans la catégorie « subsistance » (chasse et agriculture), « artisanat » (et art) ou « religion » (ce qui inclut aussi les études scientifiques) mais, ces deux derniers siècles, la filière « taper sur les Highlanders » a beaucoup de succès...
Après avoir appris et pratiqué, il vient un moment où le Talvarid doit rendre à sa communauté tout ce qu’il a acquis ; il devient alors un « tuteur », prenant en charge un petit groupe d’apprentis. C’est aussi pour lui-même une forme d’apprentissage des responsabilités, qui devrait finir par faire de lui un chef. Le chef a en fait plus la notion de « sage » ; comme c’est un statut qui ne vient pas avant un âge très avancé, les sages sont plutôt rares. Le sage guide ses ouailles tout en s’interrogeant sur la vie, l’univers, le reste et le résultat de six fois neuf en base treize.
Le système n’est pas sans défauts : beaucoup de jeunes supportent mal d’être cantonnés dans un rôle en fonction de leur âge. De plus, à l’inverse, la société s’attend qu’un Talvarid d’un certain âge atteigne une classe donnée ; cela cause chez certains individus un stress tel qu’ils finissent par ne plus maîtriser leur domaine.
Au final, cela donne des « sans-castes », des parias qui se retirent d’eux-mêmes de la société traditionnelle et qui, souvent, finissent par vouloir racheter leur incapacité à se rendre utile pour la tribu en se lançant dans des actes désespérés. D’autres se retrouvent au sein de communautés mixtes, avec des Rowaans et d’autres combattants anti-highlanders, ou alors quittent Alt pour tenter de trouver leur place ailleurs – et peut-être finir par être utiles, malgré tout.
La technologie talvarid
Avant l’invasion, la civilisation d’Alt était équivalente au XVI–XVIIe siècle terrien, tout au moins au niveau des idées. Les Talvarids ont, au travers de leur religion semi-animiste, une très bonne compréhension de phénomènes physiques très complexes. Cette religion est une sorte de cosmologie rationnelle ; elle a la particularité d’avoir des mécanismes critiques performants et, du coup, une approche très ouverte. Elle se base sur la présence d’esprits et d’éléments plus ou moins puissants pour expliquer le monde.
Néanmoins, la technologie est nettement moins avancée, pour une raison simple. Les Talvarids n’en ont pas besoin : ils sont au sommet de la chaîne alimentaire et n’ont donc jamais vraiment connu le besoin de compenser une faiblesse physique par l’usage d’outils.
Certains Talvarids ont développé des pouvoirs d’Arcanes impressionnants ; ils ne les développent cependant que rarement au delà d’un niveau intuitif. Ils appellent cela « le don des arbres », ce qui semble beaucoup intriguer certains scientifiques de la Fédération des hautes-terres. Ceux-ci ont découvert sur Alt des anomalies dans les horizons de Tzegorine naturels, anomalies qu’on ne retrouve que sur Olympus ou, de façon résiduelle, sur Terre. Certains (= MysteryNetwork) prétendent même que c’est la réelle raison de l’invasion highlander.
Exemple de théorie talvarid : l’informatique
Ce que les Terriens appellent « électricité » est fait la maîtrise d’esprits mineurs de la foudre. Petits, ils sont dociles et peuvent être facilement entraînés à transporter des messages ou faire des actions simples ; on communique avec eux via des cristaux divinatoires, en utilisant plusieurs types de langages complexes et occultes.
Lorsque les esprits se retrouvent ensemble, ils risquent de se combiner pour former un esprit majeur, plus puissant mais moins contrôlable. Il arrive ainsi des accidents, que l’on appelle bug ou panne, suivant la gravité. En cas de panne, on appelle un prêtre exorciste, qui souvent invoque le dieu Sétoufoutu selon la formule consacrée : « Ouhlà ! Sétoufoutu là-dedans ! ». D’autres préfèrent des actions plus physiques : on frappe plus ou moins brutalement la machinerie pour défaire les alliances entre esprits mineurs ou pour les inciter au calme.
Les nations talvarids
Tout ceci serait très simple si ne se greffait pas par dessus une structure clanique très compliquée. Toujours avant l’invasion highlander, il existait une dizaine de « nations » talvarids, dont les relations étaient souvent houleuses et compliquées. L’arrivée de la Fédération n’a rien arrangé à un état des choses déjà bordélique dès le départ : la planète est maintenant partagée en une zone plus ou moins pacifiée et un maquis pour les différents mouvements de résistance (le plus important étant l’Union sacrée talvarid).
Aujourd’hui, cohabitent sur la même planète des Talvarids pro- et anti-highlanders, une grosse garnison de militaires highlanders pas spécialement heureux d’être là, un certain nombre de mercenaires, Rowaans en tête, plus des observateurs du Cepmes. Tout ce petit monde est en train de causer une évolution des idées et une contamination culturelle.