Années d’Ombre

On appelle ainsi la période entre 1992 et 2012, en gros entre la fin de la Troisième guerre mondiale et les Révoltes mutantes de Copacabana. De ces vingt années, on ne connaît que les archives qui ont bien voulu survivre jusqu’à maintenant (dont on applaudit au passage le courage et la ténacité), ainsi que divers documents eyldarin.

Chaos, maladies, instabilité politique, recul technologique, obscurantisme : tous les clichés du post-apo y sont, avec des renforts. C’est aussi une période d’intense brassage de population : les Européens fuient les radiations vers le sud, l’Afrique et l’Islam ; devant l’avancée des fondamentalistes, les Maghrébins remontent en Europe ou descendent en Afrique. Les survivants du Japon, de la Corée ou de la Chine errent en Asie et nombre d’Américains émigrent au sud. Ceci sans compter les militaires, coincés loin de chez eux, qui finissent par s’installer sur place.

En parlant de clichés, c’est à peu près à cette époque qu’apparurent les Mutants. Dans un premier temps, ce sont simplement des blessés de guerre, atrocement mutilés, puis viennent les enfants monstrueux. En 2001, les États-Unis (du Sud) promulguent le tristement célèbre « décret Pasada » (du nom d’un sénateur), qui fait des mutants des êtres hautement dangereux, et qui surtout fait des petits en Australie et en Afrique. Plusieurs camps de concentrations sont construits, souvent dans d’anciens ghettos ou quartiers de grandes villes.