Dame de fer (organisation)
Modèle:Canonométrie-àjour La Dame de fer (The Iron Lady) est une des organisations les plus controversées de la Sphère. Pirates et terroristes pour les uns, héros de la liberté pour d’autres ; comme les Tigres volants, la compagnie jouit d’une aura romantique disproportionnée, qui attire toujours les jeunes aventuriers en mal de sensations fortes. Et comme pour les Tigres volants, le réveil est parfois rude pour ces idéalistes.
Histoire
La Dame de fer fut fondée aux alentours de 2005 par un groupe de jeunes Terriens d’Ardanya désœuvrés qui voulaient devenir pirates de l’espace. Les mômes avaient cependant des contacts et ont découvert, on ne sait comment, une ancienne base spatiale de l’Arlauriëntur. Du coup, personne n’a ri lorsqu’on vit apparaître, trois ans plus tard, une archaïque Battlestar tout ce qu’il y a de plus opérationnelle, nommée la Dame de fer et garnie d’un équipage de barjots.
En quelques années, la troupe réussit l’exploit de fâcher la République eyldarin avec certaines guildes siyansk et de mobiliser une petite escouade de vaisseaux mandés par le Cepmes pour faire cesser cette douteuse plaisanterie – sans succès. En un petit siècle, la Dame de fer devient une compagnie pirate mineure, certes, mais réputée ; son attitude un peu romantique et débridée lui attira d’ailleurs autant de haine que de sympathie.
Les choses changent avec l’arrivée des Highlanders ; ceux-ci n’ayant qu’un sens de l’humour très rudimentaire, ils envoyèrent leur flotte spatiale purifier un peu l’espace autour de leurs colonies et sur les routes marchandes. Quelques tatannes assez conséquentes plus tard, la Dame de fer disparaît de l’espace. Disparition temporaire : en 2126, la Dame de fer surgit brusquement de l’hyperespace et vaporise les fleurons de la flotte highlander avant que ceux-ci aient réussi à trouver le bouton « Alarme générale ! » La légende veut que Gabriel Fore reçut plus tard un télégramme (chanté) : « Un partout, la balle au centre ! »
En 2210, la Fédération des États de la Frontière, qui servait déjà, depuis un petit moment, de port d’attache à la compagnie, les appelle au secours. La Dame de fer devient alors une compagnie mercenaire au service de la FEF – tout en continuant à piller les différents cargos juteux passant à portée. Elle rejoint alors la Coalition mercenaire.
Organisation (?)
Un peu à l’instar des Tigres volants, la Dame de fer a une double réputation : c’est un appeau à jeunes romantiques désirant s’engager dans une vie d’aventures et de Causes Nobles. Pour le grand public, il s’agit de la lie de la Sphère : déserteurs, condamnés de droit commun, psychopathes, maniaques, extrémistes de tout bord. Pour une bonne partie des habitants de la Frontière, ce sont aussi des héros : ceux qui luttent contre le Méchant Envahisseur.
D’un autre côté, la Dame de fer ne sait pas ce qu’elle se veut non plus : composée de multiples groupes, courants et tendances, elle oscille entre la piraterie de ses débuts, le réalisme économique du mercenariat moderne, plus quelques dérives idéologico-religieuses des plus bizarres. Le fait que le logo de l'organisation soit la forme inversée d'un symbole religieux asiatique a fait lever plus d'un sourcil.
La Dame de fer est organisée en cinq strikeforces : platine, or, acier, rouge et noire, des plus calmes aux plus excités. Chaque strikeforce comporte des Divisions, qui elles-mêmes sont composées de Groupes ; il existe aussi des groupes indépendants au sein des strikeforces, et des divisions rattachées à aucune strikeforce, histoire de compliquer encore le tableau. Le nom des divisions et groupes est souvent inspiré par un groupe de rock (généralement de métal, parce que c’est ce qui sonne le mieux).
Il existe, au sein de la Dame de fer, plusieurs rangs : Suivant (la base), Chevalier, Leader, Prince et Seigneur (réservé aux dirigeants de la Compagnie). Ces titres sont attribués pour récompenser des réussites, des actes de bravoure – ou de dinguerie spectaculaire, voire même des deux. Il n’y a pas de hiérarchie dans ces titres : un Leader ne donne pas le droit de donner des ordres à un Chevalier ou un Suivant ; ces titres sont plus des titres de chevalerie que des grades. L’organisation ne reconnaît que les responsables des différents groupes et sous-groupes – même si au sein des unités, une hiérarchie plus conséquente peut se créer.
Au final, la Dame de fer est une organisation gigantesque, composée d’une floppée de cellules qui parfois se font la gueule, éparpillées sur une surface gigantesque (rien que la Frontière, c’est pas loin de 100 AL). L’énergie nécessaire pour que ce ne soit pas l’entropie totale est énorme (l’état entropique est déjà bien avancé). Régulièrement, certains groupes font des bêtises dans leur coin, ce qui nécessite des reprises en main plus ou moins musclées.
Les nouveaux membres de la Dame de fer sont, comme ceux d’autres groupes mercenaires, d’ailleurs, priés d’amener avec eux leur matériel en même temps que leurs divers talents.
À remarquer qu’au cours de ces cinquante dernières années, ce qui n’était qu’une bande de pirates particulièrement dangereux (ce qui n’est déjà pas mal) est devenue une sorte de secte, où la Dame de fer est devenue une entité divine, sorte de sainte Vierge métallique. D’abord lancées comme une boutade par la première équipe, les expressions du style : « Que la Dame de fer te vienne en aide ! », ou : « Louée soit la Dame de fer ! » sont rapidement passées dans le langage courant. Au point qu’il existe maintenant une liturgie informelle à la gloire de la Dame de fer, Reine de l’Espace et des Mondes.