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Informatique

De Tivipédia

Il y a sans doute autant de variantes de l’informatique qu’il y a de cultures – et même plus.

Dans la maison terrienne classique, l’ordinateur est au centre de toutes les activités : il sert de téléphone, boîte à lettre, succursale bancaire, télévision (avec fonction d’enregistrement et de lecture), chaîne hi-fi, etc. – et ce avec des périphériques plus ou moins performant, suivant les moyens de l’utilisateur. Tout ce qui est électronique comporte une interface avec le réseau ; les fonctions des appareils électroménagers sont très limitées, mais on peut par exemple surveiller l’état du rôti via son téléphone portable ou programmer l’air conditionné.

Le paradigme terrien de la machine universelle s’est répandu dans la Sphère, tout au moins à un certain niveau. On peut admettre que la grande majorité des machines utilisées dans les foyers de Fantir, Caramer, Valaronda, Cchlatzstrill ou à Palézieux-Village est une variante locale d’un ordinateur de conception terrienne (selon le principe des carrosseries assemblées localement autour de composants de base standardisés). On en trouve donc aussi dans la rue, façon cabine téléphonique ; on les appelle « terminaux publics ».

Les systèmes atlano-eyldarin traditionnels se basent sur le principe opposé : un ensemble de machines spécialisées qui communiquent entre elles, généralement aux fonctions directement câblées dans la boîte. Pour pirater ça, il faut être assis sur la boîte en question, avec un tournevis ; les pirates terriens trouvent les planètes eyldarin déprimantes. Selon les standards terriens, la société atlano-eyldarin est très informatisée : le plus petit village au fin fond de la cambrousse est relié au répla. Très sécurisée de par son architecture, cette informatique est cependant assez peu efficace (toujours selon des standards terriens).

En théorie, le système tourne bien : les banques arrivent à se parler entre elles, les vaisseaux spatiaux ne se rentrent pas dedans et on peut consulter les archives royales d’Eokard depuis un ordinateur fabriqué à Seattle, Dublin ou Calcutta. Dans la pratique, il y a toujours une quantité indécente de formats abscons en vigueur dans tel ou tel bled reculé de la Sphère, ou sein d’un clan traditionaliste, sans même parler des guéguerres commerciales entre corporations pour l’implémentation d’un standard donné, de manière à exclure la concurrence.