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Répla

De Tivipédia

Si l’on excepte les trous les plus paumés ou les plus hostiles de la Sphère, toutes les planètes habitées sont « couvertes » par un réseau (surnommé le « répla » ; « P-net » en anglais), qui transporte toutes sortes de données : voix, image, information, etc. La télévision, la radio, Internet, tout passe par le répla, d’une manière ou d’une autre. La plupart des appareils électriques ont une ou deux fonctions de communication, ce qui permet de les contrôler à distance, si on en a envie. On accède au répla avec ou sans fil (les connexions câblées sont en général plus efficaces).

L’informatique est donc une affaire de connexion : tout étant connecté, la puissance de calcul ou la capacité de stockage n’ont, au final, plus beaucoup d’importance. Une tâche complexe est distribuée à d’autres machines et les données sont éparpillées sur une douzaine d’unités différentes – souvent à plusieurs exemplaires pour éviter les accidents. De plus, le plus minable des téléphones portables ou des agendas électroniques est capable de garder en mémoire des quantités indécentes de données.

La caractéristique principale d’un ordinateur est donc son interconnexion avec les réseaux alentours : plus une machine a de ressources disponibles, plus elle est puissante – et ces ressources se retrouvent principalement dans des connexions externes (qui ne sont pas gratuites non plus : on achète le temps de calcul et le stockage externe). Le cœur logiciel de la machine – le « système d’exploitation » – a ici pour nom « ego » et tient bien souvent de l’intelligence artificielle limitée. Assembler un ego et l’installer sur un ordinateur, c’est facile. Préparer, calibrer et ajuster un ego selon les désirs et les habitudes de l’utilisateur final l’est nettement moins ; c’est même un métier, à mi-chemin entre l’informatique, l’ergonomie, la décoration d’intérieur et la psychosociologie. Une machine est donc conçue pour être utilisés par une seule personne, qui n’est pas censée plonger les doigts dans le cambouis virtuel. De fait, il est très difficile de faire fonctionner efficacement la machine de quelqu’un d’autre ; c’est pourquoi les environnements corporatifs et les terminaux publics utilisent le plus souvent des egos standards – qui forcément sont moins performants.

Tous les personnages originaires de mondes « civilisés » ont de grandes chances de posséder un agenda portable, un ordinateur plus conséquent, voire même un simple téléphone cellulaire. Des personnages venus d’horizons non-terriens auront probablement des machines similaires dans leur fonction, mais d’apparence différente : un Eylda pourrait posséder une sorte de livre, qui est en fait un ordinateur personnel doté d’une interface « papier-crayon » ; un Atalen, un bracelet multifonctions ; et un Siyan... un blob.