Transports (Copacabana)
Route
L’autoroute intercontinentale highlander IC 7, comme dit précédemment, arrive à Frontera ; elle traverse le nord de Copacabana en zone franche, soit jusqu’au Santos Dumont Terminal et au-delà vers Niterói, soit jusqu’à l’Aéroport. Pour ceux qui sortent à Frontera, elle se divise en plusieurs « petites » autoroutes.
Vers le centre ville, les voies sont beaucoup plus petites ; tout est fait pour y décourager le trafic automobile (ce n’est pas très efficace) et pour encourager les transports en commun rapides, efficaces et pas chers (voire gratuits). Les liaisons entre quartiers passent souvent dans des tunnels, la région étant très accidentée.
Rail
Il existe trois lignes de métro à Copacabana. La première va de l’entrée de Mountains jusqu’au Leme Aquaria, alors que la seconde conduit de la Flamengo Aquaria à Niterdi et la troisième part de Rio Sul pour aller jusqu’au Vidigal Aquaria. Il faut aussi compter le métro-cargo qui va du Starport à Frontera, en passant par le Santos Dumont Terminal. À Frontera, il débouche à l’air libre dans la zone de chargement pour camions transcontinentaux.
Cinq lignes de tramways opèrent dans la zone de Rio, et il faut aussi compter les bondes. Véritable spécialité locale, ces petits tramways automatiques de Copacabana, ouverts et gratuits, sillonnent tout le quartier à faible vitesse (10 km/h), ainsi que Botafogo et une partie d’Ipanema. Ils passent aussi à flanc de montagne, vers le Pain de Sucre.
Mer
Copacabana n’a pas réellement de port marchand à proprement parler. Il y a un port de pêche à Rio North et un autre au Flamengo Aquaria, un port de plaisance à Leblon, mais pas de port marchand. Seul en fait le starport possède des infrastructures capables d’accueillir aussi bien des vaisseaux spatiaux que des bâtiments de gros tonnage.
Le vrai port marchand de Copacabana se situe à Niterói. Il accueille cargos – la plupart en provenance d’Afrique – et navires de croisière, mais pas de flotte militaire. Les gens méfiants remarqueront tout de même un service de garde-côtes remarquablement fourni. En vertu d’accords de réciprocité, beaucoup de marchandises qui voyagent vers Copacabana par la mer transitent librement par Niterói ; idem pour le starport, dans l’autre sens.
Le Pacatex (Pacific-Atlantic Express) relie tous les trois jours les villes de la côte sud-américaine dans un sens et dans l’autre. Les navires sont des aéroglisseurs ou des hydroptères, qui relient chaque étape en 12–24 heures. À Copacabana, le Pacatex passe le lundi dans le sens nord-sud et le jeudi dans le sens sud-nord.
Air
L’aéroport intercontinental Timothy D. White est situé à l’extrême ouest du territoire. Il a subi de nombreuses modifications et améliorations depuis le temps où il s’appelait Bartolomeu de Gusmáo, c’est-à-dire avant la période américaine. C’est maintenant un aéroport de grande taille, avec un tarmac spécial pour accueillir des vaisseaux spatiaux en cas d’engorgement du starport ou de tempête. Son administration est en partie autonome, mais en pratique subordonnée au bon vouloir de la Douane.
Comme mentionné plus haut, il y a un second aéroport, beaucoup plus petit, dans Ilha de Governador : Galeáo est principalement une base de la Douane, mais aussi un aérodrome où se posent des avions d’affaires, quelques rares charters ou des pilotes privés. Malgré sa proximité avec les installations de la Douane, c’est aussi l’aéroport préféré des voyageurs discrets : de nombreux souterrains permettent de sortir à peu près n’importe où sur l’île.
De nombreux bâtiments disposent de pistes ou de terrains d’atterrissage pour des hélicoptères ou des engins antigrav, mais pour ces derniers, la Douane est seule habilitée à délivrer des permis d’utilisation. Elle est connue pour n’avoir aucun sens de l’humour sur ce point précis.
Le starport
Bâti entre 2106 et 2118, en grande partie grâce à des capitaux américains, européens et eyldarin, le starport Eduardo Della Montes est situé sur une île artificielle. Relié au continent par un pont autoroutier et un métro-cargo, ce starport a des équipements hybrides permettant l’accueil aussi bien de vaisseaux que de bateaux. Hangars et docks se trouvent d’ailleurs en grande partie sous l’eau, permettant un minimum d’interruption en cas de tempêtes (qui sont plutôt fréquentes dans la région).
Une autre caractéristique, peu appréciée des compagnies de navigation maritimes et stellaires, c’est la faiblesse des moyens pour la réparation et/ou l’entretien des véhicules : peu ou pas de cales sèches, approvisionnement en pièces détachées erratique, main d’œuvre locale sous-qualifiée ; de plus, les infrastructures ne permettent que difficilement l’accueil de vaisseaux de plus de 50’000 tonnes.
En bref, Copacabana est un starport de seconde zone, qui accueille un trafic somme toute clairsemé (moins de 25 départs/arrivées quotidiens) ; le fait qu’il soit le seul de l’hémisphère sud lui sauve la mise. Il n’empêche que c’est un sujet de fierté pour tous les Copacajuns, et malheur à qui oserait remettre en doute son utilité !