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« Cinéma highlander » : différence entre les versions

De Tivipédia
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Dernière version du 22 juillet 2025 à 16:09

En un mot: fuyez!

Typique de la culture highlander, qui ressemble tellement à un patchwork qu’on ne peut même pas y retrouver ce qui est original, le cinema de la Fédération y est considéré encore comme un genre majeur, un moyen d’édifier les foules avec de grandes fresques bariolées. Il s’appuie sur trois sources majeures:

  • les films dits “de Hong Kong”, rapides, nerveux, avec des combats hallucinés;
  • les telenovellas latino-américaines, courrant sur des miliers d’épisodes (et sur le haricot de millions de gens) et riches en trahisons amoureuses;
  • le cinéma indien de Bollywood, qui s’est illustré en des temps anciens par sa particularité à transformer tous les genres en comédie musicale…

Et tout cela donne quoi?

En général, les producteurs highlanders ne font pas un film, mais une série. Au plus court, six, au plus long… beaucoup! En fait, là où les Américains et Européens ont appliqué la logique du cinéma à la télévision, les Highlanders ont fait le contraire…

La série inclut un héros ou une héroïne (le genre n’est heureusement pas sexiste), qui représente le plus souvent tous les canons de beauté highlanders. Il (on part du principe que c’est un mâle) est beau, fort, intelligent, supérieurement doué en tout et virtuellement indestructible. Il a aussi souvent un chouette uniforme.

Autour de lui orbitent une pléthore de seconds rôles qui vont allègrement s’entre-déchirer au fil des épisodes, entre deux combats (voire au milieu d’iceux). Comme les triangles amoureux (hérités du cinéma d’animation japonais) ne sont pas assez compliqués, les scénaristes (enfin débarassés des carcans de la morale judéo-chrétienne, entre autres) se complaisent à inventer des relations qui appartiennent plus à la géométrie non-euclidienne qu’à la sociologie.

J’ai mentionné les combats: il y en a beaucoup. Ils sont intenses, impliquent des positions acrobatiques et quelques impossibilités physiques. Les vrais scénaristes se doivent de montrer, au moins une fois par épisode, une méthode inédite pour tuer (ou en tous cas faire très mal à) quelqu’un.

Maintenant, la mauvaise nouvelle: tout le monde chante. Beaucoup aussi. Pour ceux qui ont même du mal à supporter les sucrettes chantées de chez Disney, la torture est épouvantable. Mais, chez les Highlanders, le genre plaît.

Il faut dire que les producteurs se donnent les moyens: le budget d’une série est en moyenne de Cr. 20 million par épisode. Les acteurs sont des stars, que l’on envoie souvent faire des tours de chant dans les colonies éloignées pour cimenter la nation (et faire des sous).

Techniquement, les films sont le plus souvent tournés en 3Dvision, et plus récemment en HyperVision, une technologie qui rajoute à la 3D classique des effets de relief holographiques plus poussés pour certaines séquences spectaculaires (genre, le bidon d’essence enflammé qui vole au ras de la tête des spectateurs; imaginez la séquence finale de Backdraft en HyperVision…).

Le cinéma highlander contre le Monde Entier

Autant dire que le genre n’est pas loin de faire l’unanimité. Contre lui. Les principales critiques sont:

  • “Faites-les taire!” Et de loin…
  • “C’est qui, elle?” Le foisonnement de personnages, et leurs apparitions ponctuelles, n’aide en rien la compréhension.
  • “Achevez-les, on souffre!” Un film highlander peut atteindre facilement ses trois heures. Sur vingt-quatre épisodes, ça fait beaucoup. Trop, même…
  • “Et pourquoi tout le monde est au garde-à-vous?” Ne l’oublions pas, le cinéma highlander est un outil de propagande.

Cela dit, sans vouloir emmerder personne, beaucoup de réalisateurs américains ou européens lorgnent, ouvertement ou pas, vers le cinéma highlander, en repompant pas mal de techniques cinématographiques, voire carrément en débauchant des experts.

Un exemple

Martin Battleheart, de la série Golden Fist.