Confédération asiatique

La Confédération asiatique naît à New Delhi, en 2001, sous l’impulsion d’une Inde peu touchée par la guerre, de la Thaïlande et du Dalaï-lama. La capitale est déplacée à Katmandu en 2006. D’autres nations rejoignent le nouvel État dans les dix années qui suivent, parfois par la force. Après avoir découvert qu’au moins la moitié de l’armée chinoise devait s’y être réfugiée – armes nucléaires inclues – la Confédération asiatique abandonne toute velléité de conquête de la République de Singapore et en reconnaît l’indépendance ; cette dernière devient Ville libre de Singapore en 2014.

En 2014, le Conseil de sécurité mondial (CSM) reconnaît les frontières de la Confédération asiatique: elle couvre le continent asiatique, à l'est de l'Inde (incluse), jusqu'à la Sibérie et l'Océan arctique au nord et à l'Indonésie au sud. Dans les faits, ces frontières ont toujours été floues: à l'ouest, l'Empire d'Islam a toujours considéré qu'une bonne partie de l'Inde faisait partie du Califat et la République slave contestait les implantations gouvernementales asiatiques en Asie centrale; au sud, l'Australie partait du principe qu'une bonne partie de l'Indonésie était sous son contrôle militaire effectif et exclusif. Quand au Japon, il n'a été officiellement rattaché à la Confédération qu'en 2021.

Cette nation n'a jamais été d'une stabilité politique exemplaire; les divisions y étaient légion, à commencer par la montée en puissance de Qíqíhāěr dès 2020 et les conflits régionaux qui en ont resulté.

D'une manière générale, la Confédération était culturellement et politiquement dominée par l'Inde, ce qui n'a jamais été bien acceptée dans la zone chinoise. La Révolution highlander -- le coup d'État de Gabriel Fore, le 23 avril 2053 -- n'est que la conclusion logique de cette instabilité; la Confédération asiatique cède alors la place à la Fédération des hautes-terres le 1er mai 2053.