Califat
Aussi connu sous le nom d'Empire d'Islam, le Califat a été fondé par Muhammar Palawi (devenu plus tard Muhammar I) après son coup d'État de 1999 en République islamique. Il a couvert sensiblement la même surface que son prédécesseur: Maghreb et une partie de l'Afrique saharienne, Égypte et Soudan, péninsule arabique, Iran, la plus grande partie du Pakistan, quelques républiques ex-soviétiques caucasiennes; la Turquie (indépendante) n'en a jamais fait partie, ni Israël, réduit à ses frontières de 1948 (avec l'ajout de Chypre, annexée en 2008).
Certains historiens font l'hypothèse que ce manque d'extension géographique (et même cette régression, dans le cas de Chypre), est, sinon la cause, du moins une des causes de la fin du Califat.
Histoire
Au cours du XXIe siècle, la nation passe du statut d’État terroriste à celui de grande nation industrielle et scientifique. C'est une époque de prospérité et de développement sans pareil; l’Islam est (de nouveau) la grande puissance méditerranéenne. Il en résulte des grands projets d’irrigations dans certaines régions autrefois désertiques (Irak, Syrie, Égypte, Sahara), facilités il est vrai par les changements climatiques. La plupart de ses projets ont été repris depuis par la Fédération des hautes-terres.
Le Califat disparaît une première fois en 2065, après l'invasion highlander. En 2068, l'explosion d'une charge nucléaire tactique dans l'ancien palais impérial d'Alexandrie (attentat qui sert de prétexte à l'invasion de la République panafricaine) marque la fin des espoirs de résistance à l'envahisseur. Enfin, la mort de l'empereur à Lima, en 2070, met un point final à cette page de l'histoire.
L'héritage
Il n'existe aujourd'hui du Califat plus que trois choses. La première est l'Islam impérial et son émanation principale, la Fondation Muhammar Palawi, établie à Austin, Texas. La seconde, bien qu'anecdotique, est le Califat de Gibraltar, seule survivance géopolitique, qui est devenue une des régions autonomes du Royaume d'Espagne (Confédération européenne). Enfin, la troisième -- et peut-être la plus vivace -- de ces survivances, c'est l'idée même d'un "Âge d'or" du Califat, qui a donné naissance à un fort courant rétronationaliste.