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Dalis

De Tivipédia
  • Type : station spatiale
  • Soleil : jaune (type 4) (Avardan)
  • Satellites naturels : aucun
  • Statut : province de la République eyldarin, partie de l’Erdagora Gilbarsilië
  • Rayon : au maximum 78 km.
  • Gravité : variable de 0 à 1 G suivant les endroits ; en moyenne 0.6 G
  • Durée de rotation : n/a
  • Durée de révolution : 775 jours
  • Températures moyennes : 10°C à 35°C
  • Hydrosphère : 7%
  • Atmosphère : standard
  • Coordonnées : -16.1, 17.5, 30.6
  • Terre : 42 A.L
  • Fantir : 39 A.L.

Avant l’ouverture de Meladrel, c’était le seul centre du système d’Avardan ; maintenant, il faut partager... C’est aussi la première station spatiale de grande taille en République eyldarin, dont le premier noyau a été installé sur (ou plutôt « dans ») un astéroïde de la troisième ceinture (le système d’Avardan compte quatre planètes et une demi-douzaine de ceintures astéroïdales résultant de l’explosion des six autres planètes ; assez curieusement, le phénomène semble avoir été simultané, il y a quelques millions d’années, ce qui permet aux Eyldar d’affirmer que, pour une fois, ils n’y sont pour rien).

Historique

Le premier noyau de Dalis a été installé vers 31-90 (-7496). Il s’agissait à l’époque d’une station exclusivement scientifique, expérimentale, et qui a longtemps été à la pointe du progrès en matière de technologie spatiale. La station a très rapidement grandi, et dès les débuts de l’Arlauriëntur, quelques 76 ans plus tard, les premières expéditions hyperluminiques partirent de Dalis, qui fut alors reconvertie en chantier spatial. Ce fut l’activité principale de la station pendant longtemps.

C’est à cette période que les autorités de l’Arlauriëntur décidèrent de modifier la station, d’un poste scientifique en un point central économique. Ainsi, Dalis s’ouvrit à des entreprises privées, chargées d’exploiter le système alentours, riche en de nombreux métaux et minerais divers. Ce ne fut pas simple. De nombreux conflits eurent lieu, l’endroit garda un long moment une réputation de lieu trouble et interlope, où une grande partie de la faune stellaire traînait (ce qui est d’ailleurs loin d’être faux). Jusqu’au jour où l’Arlauriëntur décida de mettre de l’ordre là-dedans, vers 36-75 (-6734).

Le développement de Dalis s’accentua encore pendant les quatre mille ans de paix qui suivirent, puis l’actrvité connut un boum retentissant, mais temporaire, au début de la Guerre. Mais très vite, l’attention se tourna vers d’autres chantiers spatiaux et suivit pour Dalis une période de dépression, dans tous les sens du terme. Pour ne rien arranger, les Karlan, flairant l’objectif stratégique majeur, s’attaquèrent au système d'Avardan.

Les dernières années de l’Arlauriëntur furent dramatique pour Dalis, qui se fit attaquer, non seulement par les Karlan, mais aussi par des forces plus troubles, combattants en rupture de ban ou pirates, à moins qu’il ne s’agissent de Siyani un peu trop entreprenants... Le chaos fut total lors de l’anéantissement du Palais aux Mille Jardins, et dura pendant quelques années, au cours desquels la station changea trois fois de mains et de dénomination. Puis vinrent les combattants, restes de la Sildagarin qui imposèrent leur loi pendant un moment, loin des querelles idéologiques qui déchiraient l’espace eyldarin. Enfin, en 80-12 (-461), après de longues et pénibles négotiations, Dalis rejoint le Gilbarsil, puis la République.

Depuis, la station tourne quelque peu au ralenti, mais a pansé ses plaies.

Géographie

Il s’agit plus d’un conglomérat de modules multiples et divers que d’une réelle station, le tout s’étant accumulé au fil des siècles. Toute la partie centrale de la station, située autrefois dans un astéroïde qui a maintenant disparu, s’appelle le « Cœur ». On y trouve un générateur alpha de grande taille, qui alimente toute la station via un immense réseau modulaire et redondant, doublé de générateurs de secours et d’appoint (principalement des panneaux solaires). Il est bien sûr soigneusement protégé contre tous les coups durs.

Autour, on trouve la Première enveloppe, qui était autrefois le domaine exclusif des techniciens spécialisés dans l’entretien du générateur, à l’époque où celui-ci était moins fiable, et surtout beaucoup moins automatisé. Ceux-ci ont recréé un environnement fait de plantes et d’animaux adaptés à la microgravité, et aussi d’illusions holographiques censées compléter l’impression de dépaysement. Partiellement reconstruit à plusieurs reprises, notamment après que les techniciens n’aient plus été indispensables, c’est à l’heure actuelle un parc de loisirs, même si plusieurs personnes pensent que les générateurs holographiques et quelques dispositifs secrets pourraient très bien transformer l’endroit en un piège mortel pour tout envahisseur éventuel...

La Deuxième enveloppe est la « couche » extérieure de Dalis. Les Eyldar, et principalement les Elenari, étant ce qu’ils sont, toutes les habitations ont au moins une vue directe sur l’espace et les étoiles. On y trouve pêle-mêle des habitations, des industries de transformation, des hangars d’amarrage pour vaisseaux spatiaux, le tout dans un joyeux désordre qui laisse pantois le visiteur. En fait, la Deuxième enveloppe s’est construite sans planification préétablie, au gré des nécessités.

Les Tentacules sont des extensions de Dalis, reliées à la station principale par de longs couloirs rigides, sur lesquelles des modules vinrent parfois se greffer. Au bout des Tentacules, on trouve un module qui abrite une communauté spéciale, ou simplement une famille qui cherche à préserver son intimité. Les Tentacules sont souvent le fait de familles riches, anciennement nobles.

Pendant la Première guerre stellaire, la région a fait l’objet d’un certain nombre de raids karlan, malgré son relatif éloignement. Elle est de ce fait très défendue. On appelle le Bouclier de Dalis une ceinture d’astéroïdes, qui tous ont été creusés, stabilisés et équipés d’armes diverses pendant l’Arlauriëntur. Ils peuvent se déplacer ; une des tactiques anti-karlan les plus courantes de l’époque était de les placer en travers du chemin des vaisseaux. Tactique un peu coûteuse, mais des cailloux, il y en a suffisamment dans le coin... Des épaves aussi, d’ailleurs, c’est même un commerce qui, trois mille ans après la fin de la guerre, reste très lucratif pour qui aime prendre des risques...

Société

La culture stellaire des Elenari est particulièrement forte sur Dalis : il s’agit ici d’un des tout premiers sites d’implantation eyldarin en-dehors des trois systèmes stellaires originels. Pour citer un exemple, la République eyldarin, et avant elle l’Arlauriëntur, a dû employer les grands moyens pour que les Elenari se décident à pressuriser l’ensemble de la station et lui donner une gravité tolérable afin que d’autres qu’eux puissent y vivre confortablement...

Économie

Les chantiers spatiaux qui firent autrefois la gloire de Dalis ont été presque tous détruits pendant la guerre, puis démantelés lors de l’entrée dans la République. Seuls subsistent trois d’entre eux, de taille raisonnable, qui ne construisent plus beaucoup de vaisseaux, mais servent à la réparation et à la transformation d’anciennes unités : avec le stock de vieux vaisseaux militaires déclassés de l’Arlauriëntur, Dalis a encore de quoi tourner pendant des lieni...

L’économie principale de Dalis reste tout de même l’extraction, le raffinage et la transformation des minerais. Elle représente 40% de l’activité de la station. C’est une industrie lourde, qui nécessite un grand nombre d’infrastructures, non dans Dalis elle-même (la station a plutôt une vocation d’habitation), mais dans différentes unités situées dans des astéroïdes non exploités de la Troisième couronne.

Le transit est aussi une part importante de l’activité de Dalis, même si Meladrel l’a depuis remplacée. Ajoutez à cela tous les petits trafics, notamment d’épaves et de matériel militaire de l’Arlauriëntur, qui embête beaucoup les autorités quand on leur en parle...

Enfin, une activité, qui fut la première et qui est restée importante, c’est l’enseignement : Dalis a la réputation d’avoir les meilleures écoles techniques de toute la Sphère, spécialisées bien sûr dans les sciences des matériaux, de la construction spatiale (stations et vaisseaux) et la sidérurgie.