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Eyldarin

De Tivipédia

Modèle:Canonométrie-ancienne

Une des langues les plus couramment pratiquées dans la Sphère (insérez ici blague eyldarin), langage principal de la Sphère durant l'Arlauriëntur, l'eyldarin est, selon les dernières estimations du Cepmes, parlé par 60% des habitants de la Sphère (espace karlan non-inclu). Ça fait du monde. Environ 120 milliards d'individus, pour être précis.

Les racines de l'eyldarin remontent à plusieurs dizaines de milliers d'années. L'eyldarin ancien, appelé aussi par abus de langage areyldarin, est, ou était, une langue assez complexe, dotée notamment d'un grand nombre de structures syntaxiques compliquées, pouvant radicalement modifier le sens d'une phrase et son poids émotionnel. Un certain nombre de ces structures se retrouvent encore couramment aujourd'hui dans la littérature eyldarin.

L'eyldarin dit "moderne", tel qu'il est encore parlé à l'heure actuelle, se fixe définitivement peu avant ou peu après le début de la Première guerre stellaire, c'est-à-dire environ -2600. S'il diffère de l'ancien eyldarin, il n'en est somme toute pas très éloigné: les différences consistent principalement en l'acceptation comme norme d'un certain nombre de conventions et simplifications adoptées dans le langage parlé.

Il existe un "moyen eyldarin," parlé pendant toute la première partie de l'Arlauriëntur (de -8000 à -2600, environ). C'est un mélange d'influences areyldarin et atalen qui, curieusement, est beaucoup plus bâtard que l'eyldarin moderne.

Si l'on excepte son alphabet, l'eyldarin moderne est une des langues les plus faciles à apprendre, mais une des plus difficiles à maîtriser: si les règles de grammaire sont simples, déclinaisons et conjugaisons régulières et avec de rares exceptions, le vocabulaire, lui est extrêmement étendu. L'eyldarin utilise de nombreux radicaux mono ou bi-syllabiques, qui peuvent se combiner entre eux ou avec des compléments descriptifs pour former des mots, le tout s'emploie souvent sans réelle coordination, dans une joyeuse anarchie qui, si elle est parfaitement normale pour le natif, désarçonne aisément le débutant.

Particularismes

Même si l'eyldarin est une langue plutôt homogène, il en existe de nombreux particularismes locaux. La plus grande partie de ces variantes jouent sur la grammaire et la combinaison des éléments de vocabulaire; ce dernier est très stable, il existe peu de mots locaux. Par exemple, les habitants telle planète mettront le verbe à la fin de la phrase, d'autres plutôt au début, d'autres encore l'omettront le plus souvent, etc. Avec un peu d'entraînement, il est assez facile de savoir de quelle région son interlocuteur est originaire par la structure de ses phrases.

Double sens

Le Tanweyr est un alphabet qui peut être utilisé à deux niveaux. D'une part, chaque signe peut être utilisé comme une lettre ou un diphtongue, mais de l'autre, on peut aussi la prendre comme un symbole, avec une signification variant avec le contexte et l'humeur du scribe.

Évidemment, ce genre de plaisanterie n'est faite en rien pour simplifier la compréhension d'un texte. Fort heureusement, de telles figures de style ne sont employées que dans des ouvrages poétiques et/ou ésotériques passablement anciens.

Néanmoins, cette duplicité est assez typique d'une littérature eyldarin friande de jeux de mots et de symboliques cachées. Omniprésente dans les oeuvres écrites pendant l'Arlauriëntur, elle s'est éclipsée après la Révolution pour faire un retour en force ces derniers lieni.

Vocabulaire