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Hiälkalm "Stensiflaïl", Lorinië

De Tivipédia

Modèle:Comment

Philosophe et Arcaniste, belle et forte, Eylwen par principe et par esprit, Lorinië est surtout connue comme étant la figure principale du Stenweyr, la personne publique autour de laquelle se cristallisa la résistance intellectuelle.

Description

Lorinië Hiälkalm, surnommée "Stensiflaïl", souffle de vent dans le bois, est une personnalitée importante du clan Hiälkalm qui nacquit à Dor-Eydhel. C'est la figure principale du Stenweyr ainsi qu'une philosophe et une linguiste de renom, qui a laissé derrière elle une importante somme de manuscrits et de travaux. C'était aussi une arcaniste assez douée, même si son niveau ne devait pas atteindre celui des critères de l'époque.

Elle est souvent représenté dans certain lieux, des bibliothéque publiques aux salons d'anarchistes et aux bars branchés. Dans ce cas, c'est souvent encore jeune fille, lorsqu'elle déambulait en fantôme parmis les innombrables bibliothéques massives de son clan, ou alors en pleine maturité, l'oeil perçant sur un vieux parchemin.

Biographie

Naissance

Celle qui allait devenir Lorinië naquit le 6-32-120 de Absä et d'une belle inconnue dont on ne sait rien, si ce n'est les quelques rumeurs qui ont fleuri sur son passage.

Très tôt intégrée au clan Hiälkalm auquel appartenait son père, elle grandit extrêmement renfermé sur elle-même, plus peut-être qu'aucun Eylda jusque là. Elle adorait rester des jours entier a l'intérieur de la première bibliothèque Hiälkalm et était déjà si silencieuse que les gens finirent par l'appeler Siflayl, "le fantôme du bois", voyant en elle un mauvais présage.

Des écrits qu'elle laissa plus tard montrèrent qu'elle apprit beaucoup en lisant les vieux incunables de la famille et qu'elle se passionna très tôt pour les langues et les secrets que gardait son peuple ; en ceci, elle différa grandement de ses contemporains et, à ce qu'on sache, des Eyldar d'aujourd'hui.

Adolescence

Lorsque son clan se déplaça à Norlän, elle resta dans l'ancien complexe comme conservatrice. Elle fit là la rencontre d'un Eylda étrange, dont on dit que "[Ses] cheveux bougeait comme une flamme dans le vent, et son tempérament était ardent". Ensemble, ils connurent une histoire d'amour qui dura quelques temps, et, délaissant l'entretien de la première bibliothéque Hiälkam, elle fit ce qu'on n'aurais pas crus possible de sa part : elle partit de Dor Eydhel.

On ne sait pas trop comment cette histoire se termina, mais plusieurs indices convergent pour dire que ce fut plutôt mal. Par exemple, le fait qu'un cratère sur Rathard porte son nom. Ou que les deux sources qui coulent à côté soient devenues empoisonnées, malgré les tentatives de plusieurs générations d'Arcanistes de purifier le tout. Ou encore, qu'elle apparut totalement nue le 6-35-68 à Nörlan, salement amoché mais vivante, et que ses premiers mots dans son sommeil furent une bordée d'injures contre une personne qu'elle jura ne pas avoir connue ensuite.

Quoiqu'il en soit, nul ne connaît vraiment l'implication qu'elle eut dans le sombre événement du 6-35-100, lorsque le cœur de la bibliothéque brûla, mais on sait qu'elle partit ensuite pour la première bibliothéque de Tor-En-Eyldaran, qu'elle trouva en sale état et qu'elle entrepris de reconstruire. Là, durant les quatre lieni suivant, elle disparue de la circulations et s'insérat doucement dans la cour de l’Arlauriëntur, toute la timidité qui la caractérisait étant jeune étrangement disparue, jusqu'à devenir assez influente. Elle ne quitta plus la capitale, écrivant de temps en temps des essais éclatant qui faisaient rapidement le tour de l'empire. Elle acquit une renommée certaine comme arcaniste et comme philosophe (quoi que ce mot ne veuille pas dire grand chose en eyldarin).

Le Tanweyr unifié

Lorsque l’Arlauriëntur décida en 6-39-69 d'unifier tout les Tanweyr avec celui d'Erdorin, la crise qui en découla fut si importante que les remous se sentirent jusqu'a Tor-En-Erideyan. Étrangement, alors que tout le monde criait au massacre et que les premières insultes fusait dans la capitale, Lorinië ne fit tout d'abord rien persuadé que l'empire dont elle faisait partie se rendrait compte de son erreur et se retirerait. Ainsi, elle accueillit la décision que prit l’Arlauriëntur de créer une seconde commission comme le premier pas d'un désengagement fier, persuadé que les dirigeants ne serait pas aussi têtu. En cela, elle avait tort, et quelle ne fut pas sa surprise lorsque, le 6-39-73, la seconde commission enfonça le clou, sans aucun espoir de retour.

Sa réaction lorsqu'elle découvrit la nouvelle fut tel qu'un chant de la Légende raconte sa crise de colère. Pour la première fois depuis cinq lieni, elle quitta la plus belle planète de la galaxie et disparue totalement pendant une semaine. Ce qu'elle fit pendant cette semaine là n'est qu'assemblage de folie, de lambeaux de légendes et de fragment de témoignages. L'habitude qu'on peut trouver dans des communautés reculées de donner le nom de Lorinië aux petites filles folles et haineuses vient très sûrement de là, quoique personne ne sait exactement ce qui s'est passé.

Toujours est-il qu'elle finit par réapparaître à Tor-En-Erideyan, plus calme et surtout plus self-controlled.

Résistance

À partir de ce moment, sa vie entière se tourna vers la conservation de la culture des anciens Tanweyr. Sa hargne et son ascendance est pour beaucoup dans la déchéance du clan Hiälkalm, clan qu'elle finit par quitter le 6-42-27, plus pour leur protections que pour autre chose. Elle garda néanmoins des contacts avec celui-ci et avec plusieurs autres.

Elle s'attira beaucoup d'amis mais aussi beaucoup d'ennemis, comme toute philosophe qui se respecte. Les choses était devenus si extrême qu'elle fut obliger de quitter la capitale le 6-43-100 pour la frontière où elle y rencontra un brouillon de mouvement intellectuel déjà organisé. Ensemble, ils finirent par créer le projet Stenweyr.

Rayonnement

Son rayonnement ne fera que s'accroître. Aidé par des anciens contacts, des amis ou des amants, elle sera pendant une dizaine de lieni la figure rayonnante d'un mouvement contestataire qui était comme autant d'épine dans le pied de l’Arlauriëntur. Elle travailla beaucoup sur le Stenweyr et fut l'instigatrice de ses premières versions.

Mort

Sa mort fut une grande perte, aussi bien pour le Stenweyr que pour la société eyldarin. Le 6-52-100, un attentat tue Lorinië alors qu'elle se rendait incognito sur Eyridia. Les circonstances ne seront jamais élucidé, mais on peut raisonnablement penser que l’Arlauriëntur avait finalement décidé d'utiliser des méthodes radicales. Dans ce cas-ci, radicales signifie que plus rien ne resta de la morte : juste beaucoup de sang.

Quelques romantiques soutiennent mordicus qu'elle n'est pas morte et continue de veiller sur le renouveau eyldarin et sur le projet Stenweyr... Mais s'il fallait croire les romantiques, où irions-nous ?

Importance Philosophique

Les écrits postérieur à l'exil de Lorinië, interdits dans l’Arlauriëntur, se diffusèrent massivement dans la Frontière, notamment parmis la toute jeune conscience politique de Caramer Laeralis et de Presidium. Aujourd'hui, ils seraient décrits comme réactionnaire à l'extrême et extrêmement virulents pour un empire se fourvoyant dans le guide du peuple Eyldar. Arlauriëntur i'j Enïs et Fosal Govon sont les deux livres les plus fréquemments cité à cette fin. Sans néanmoins verser dans le passéisme (le traumatisme Eyldar de l'Exil terrestre étant trop présent, trop bien enfouis), ces écrits démontre en effet l'importance de revenir à une forme étatique plus libre, plus naturelle et plus paisible. Cultiver son jardin, en somme.

Avec d'autre écrits, ils formèrent une solide base culturelle à la révolution du 6-78-139. Certains lui attribuent même une importance décisive dans la forme actuelle de la civilisation Eyldar et n'hésitent pas à faire de Lorinië une visionnaire.