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Histoire (Extérieurs)

De Tivipédia

L’origine

Toutes les Mmyrals viennent d’une seule et même planète dont la position et le nom ont été perdus depuis longtemps.

À un moment où les Outers atteignent un stade de technologie et civilisation proche de celui de la Terre au début du 21e siècle, une des multiples rixes entre Mmyrals rivales tourna en guerre généralisée. À la surprise générale, il y eut un vainqueur unique à cette guerre. Celui-ci donna 10 ans à toutes les autres Mmyrals pour quitter la planète et ne jamais revenir. Tous le monde fit donc ses bagages et embarqua dans des vaisseaux construits en nombre (et en hâte...).

Passés les premiers temps où les exilés voyagèrent ensemble, chaque Mmyral pris son propre cap et la dispersion fut rapidement totale. Il semble qu’une énorme majorité de ces premières Mmyral disparurent rapidement. Les survivants tombèrent pour la plupart, au bout d’un laps de temps plus ou moins long, sur une autre race voyagent dans l’espace et échangèrent/volèrent technologie et matériel.

C’est ainsi, et depuis des millénaires, que les Mmyrals survécurent et se développèrent, voyagent d’une civilisation à l’autre et en tirant leurs ressources et connaissances de manières diverses (et pas toujours très honnêtes).

Hypothèse de travail: qu’est-il advenu du vainqueur?

Si on se base sur l’historique, il doit y avoir quelque part une planète, sur laquelle il y a une Mmyral. Celle-ci, ayant expulsé les autres, a pu développer tranquillement sa propre technologie, sa propre société, sa propre culture.

Et si cette Mmyral avait décidé de retrouver ses cousins perdus? Pourquoi? De deux choses l’une, soit elle a évolué vers une certaine sagesse et souhaite faire amende honorable, soit elle s’est plutôt tournée vers les choses de la guerre et a décidé de régler une fois pour toute le problème de la concurrence…

Les Siyani

Autour de -11’000, les Siyani cessent de faire guéguerre sur le sol de leur planète originelle pour commencer des querelles corporatives dans l’espace. Rapidement, ils tombent sur une Mmyral et commencent à faire du commerce. Et pour une fois, les Outers tombent sur plus fort qu’eux: en fait, il repartiront en ayant laissé aux Siyani une demi-douzaine de nouveaux produits technologiquement avancés, dont un propulseur hyperluminique, et comme tout bénéfice la carte précise de toutes les colonies siyansk (alors limitées à trois stations astéroïdales et une station permanente sur un des satellites de leur monde) et un stock de processeurs défaillants (qu’ils ont ensuire refilés aux Terriens, mais c’est une autre histoire…). Autant dire que les Outers n’étaient pas content. L’histoire ne dit cependant pas s’ils se sont jamais vengés et si oui, comment, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils ne sont pas près de revenir dans ce coin-ci de l’espace...

Les Eyldar - 1

-7500, Les Eyldar d’Eridia, qui en étaient encore à crapahuter péniblement en orbite, tombent sur un vaisseau Outer peuplé par une Mmyral particulièrement taquine. Après avoirs dispersé les vaillants cosmonautes aux quatre coins du système planétaire, celle-ci décide de descendre voir si elle ne pourrait pas glaner quelque petits trucs par ci, par là. Ignorant que les Eyldar ont une durée de vie très longue et pouvait donc rentrer à pieds, ils pensaient échanger le retour des vaisseaux contre des matières premières.

Ils atterrissent donc à proximité de la base de lancement et abordent un technicien passant par là. Manque de pot, le technicien s’avère être plutôt un haut gradé de l’Arlauriëntur qui, alerté de la disparition de ses vaisseaux, se rendait à la base au plus vite. Rusant, celui-ci parvint à avertir la garde sans alerter les Outers. Quand les troupes arrivèrent, elles mirent rapidement les intrus en déroute et les obligea à quitter la planète en catastrophe à bord d’une des barques de secours de leur Katek. Après avoir désossé l’appareil abandonné par la Mmyral, les techniciens Eyldar parviennent à copier le propulseur hyperspatial. Joie chez les Eyldar, dure journée pour la Mmyral...

Les Eyldar - 2

Beaucoup plus tard, en -6881 une autre Mmyral entre dans l’espace contrôlé par l’Arlauriëntur. Celle-ci tente tout d’abord de persuader l’intrus de s’identifier et d’aller se mettre en dock dans une station militaire proche (la scène se passe en fait dans les Ligues atlani, vers l’extérieur du système de Listant). Devant le peu de succès de leur manoeuvre et croyant encore, malgré les relevés farfelus de vitesse et d’accélération du radar, qu’il sont confronté ni plus ni moins à des contrebandiers Atlani, le contrôle envoie une patrouille de chasse intercepter l’intrus.

Malheureusement pour eux, la patrouille tombe sur une Mmyral disposant d’un matériel beaucoup plus avancés qu’eux et, malgré une courte mais héroïque bataille, sont contraints de battre en retraite avec deux appareil détruits et les deux restant en piteux état. Branle-bas de combat à la station militaire qui lance tous ses intercepteurs et contacte les deux croiseurs en orbite autour de Listant. Les Outers, qui commencent a s’amuser beaucoup, jouent un moment avec les chasseurs, puis détruisent un des croiseurs en mettant tous le reste en déroute.

Consternation chez les Eyldar, ceux-ci se demande s’il ne vaut pas mieux négocier. Cela aurait été la solution choisie (et celle à laquelle s’attendaient les membres de la Mmyral), s’il ne s’était trouvé là un autre personnage important du commandement militaire Eyldar qui ne pouvait pas supporter l’affront. Il pris donc contacte avec le commandant d’une des premières Battlestars et lui intime l’ordre de faire route vers Listant avec toute son escorte et à vitesse maximale…

Au moment où les Outers, lassés et déçus par le manque de réaction de cet Mmothum, allaient partirent, surgissent les renforts. Après une nouvelle bataille, la Mmyral est forcée de repartir en abandonnant une fois encore son Katek principal à la dérive (avec un grand nombre de vaisseaux de l’Arlauriëntur, dont plusieurs bâtiments lourds). Nouveau bond technologie eyldarin après analyse de l’épave Outers, nouveau retour pénible pour les Outers

Après ça…

Et bien après les premiers désastres, les Outers on eut tendance à éviter la Sphère le plus possible. D’abord car elle prenait de l’ampleur et ne leur laissait que de moins en moins de place (notamment à cause de l’expansion des réseaux de communications) mais aussi car sa population pris rapidement une réputation de raseurs sans humour. Cela ne veut pas dire que les Outers ne sont jamais revenus dans l’espace connu, ils ne s’y sont simplement plus attardés et se sont faits plus petits.

La seule exception notable étant Alt et la Terre. Sur Alt, plusieurs Mmyral se sont posées et on fait du commerce avec les Talvarids, alimentant la théologie locale et profitant de ce terrain de chasse pour se dégourdir les papattes.

Notes de bas de page

On peut se demander pourquoi la population de la sphère n’a jamais été mise au courant de l'existence des Mmyrals. La réponse est relativement simple et tient en deux facteurs: tout d’abord, les interactions avec les Eyldar n’ont jamais été particulièrement flatteuses pour ceux-ci (même si les Outers sont toujours repartis vaincus, les guerriers de l’Arlauriëntur y ont toujours laissé un nombre impressionnant de plumes) et le gouvernement de l’époque décida de passer sous silence ces faits peu reluisant. Après la Révolution, les rares documents parlant des Outers disparurent et les témoins de ces rencontres étaient peu nombreux et peu désireux de se faire remarquer, l’affaire fut donc oubliée “officiellement”. Du côté Siyan, vue l'ancienneté des faits, ils sont tombés dans l'oublis.


Les Outers dans la Sphère de 2300

Dans les années 2290-2300, les Outers n'auront que peu de contact avec les habitants de la Sphère. Ce qui ne veut pas dire aucun contact. Plusieurs Mmyrals entreront en contact avec des colonies spatiales pour se ravitailler, souvent au travers d'intermédiaires. Plusieurs incidents pouront leur être attribués et il y a même en certain nombre d'individus qui vivent dans la Sphère sous de fausses identités (que ce soit par choix ou par nécessité: si c'est ça ou le sas...)