Los Angeles
Los Angeles Metroplex – Welcome to your nightmare...
Modèle:Canonométrie-ancienne Le Los Angeles Metroplex, ou LAM, est une gigantesque ville de près de 24 millions d’habitants. Sans la banlieue.
Une telle cité n’aurait jamais pu naître ailleurs que sur Terre. En fait, nombreux sont eux qui pensent qu’elle n’aurait jamais dû naître.
Capitale du crime, point de passage obligé pour les routiers sur le chemin de Panama et de la Fédération des hautes-terres, melting pot des cultures de quatre continents, centre de haute technologie, mais aussi vortex paranormal et quartier général officieux de l’Autre voie; Los Angeles, c’est tout ça. Et plus. Et surtout pire.
Langages
À Los Angeles, les langues les plus parlées sont (dans l’ordre) l’anglais américain, l’espagnol latino, le russe (mais pas le slave unifié), le japonais et le xinhuanti. Tout cela mélangé et sérieusement distordu donne le “bayslang”, ou “argot de la Baie”, qui est sûrement le dialecte le plus utilisé dans le Metroplex.
Composition
La cité est composée d’une quarantaine de quartiers indépendants, ou bouroughs, représentés à la proportionnelle au sein d’un Conseil de Ville (City Council). Tout ce qui est eau, électricité, voirie, téléphone et autres services divers est assuré par des compagnies privées. En gros, on paye ou on crève...
Transports
Les transports en communs sont assurés principalement par le métro, sous contrôle de la LAPTOP (Los Angeles Public Transportation Operative Platform), société privée, mais sous tutelle du Conseil de Ville. Il y a soixante lignes de métro, principalement souterraines, mais aussi aériennes et sous-marines, designées par une lettre (H pour Horizontal, V pour Vertical et D pour Diagonal) et un chiffre entre 1 et 40. On compte aussi quelques lignes de bus (seulement dans Central Bourough, Silicon Valley, Airport Area et Little Leningrad), deux lignes de tramways (dans Little Leningrad), trois lignes de ferries et une myriade de compagnies de taxi. Le tout n’est pas énormement cher, car copieusement arrosé par la publicité. Avec ça, ajouter un aéroport intercontinental, six autres aéroports secondaires, une myriade d’héliports et d’aérodromes privés, sans compter les trois bases militaires, le Port Marchand et le terminal pour Transcontinentaux.
Histoire
La légende veut qu’un émigrant européen fonda la ville au debut du XIXe siècle sur le site où il trouva de l’or. Comme ce fut le cas de plusieurs villes américaines, c'est même possible. Quoi qu’il en soit, la ville prospéra assez phénoménalement jusqu’à la fin du XXe siècle.
En 1989, le Blitz chinois déferla sur la Cité des Anges, qui fut promptement conquise, sans bataille à proprement parler. En 1992, la ville subit le fameux tremblement de terre (the Big One) que l’on attendait depuis 25 ans. Elle fut détruite à près de 60%, ce taux grimpant a 85% lors du deuxième Blitz, américain celui-là, de 1992.
De 1993 à 1995, la ville ne fut plus qu’un amas de ruine, où militaires américains et chinois se disputaient le terrain avec les rescapés et les divers pillards. Elle devint par la suite un gigantesque camp de prisonniers, puis en 1995, le Plan de Reconstruction fut lancé. Toute la ville fut repensée, l’espace au sol revu et corrigé, l’architecture concue selon les normes anti-sismiques les plus performantes du moment. D’autres tremblements de terre eurent d’ailleurs lieu en 2051, 2109, 2111 et 2216, mais ils ne causèrent que des dommages somme toute réduits.
À l’aube du XXIe siècle, LA fut le théâtre de nombreux affrontements, entre les Déracinés, comme on les appelait (à savoir les gens rendus nomades par la guerre) et les autorités. Nombre de ces Déracines s’installèrent dans les ruines de la banlieue ou dans les petites villes abandonnées alentours et se mirent à fonder des formes de gouvernement, souvent plus proche de la Loi du plus Fort (ou, pour les mieux équipés, de la dictature militaire) que de la démocratie... Le Plan de Reconstruction dut être en partie revu après de sanglantes émeutes en 2004 pour accueillir les structures mises en place par les Déracinés.
Les années 2030 marquèrent l’aboutissement de la reconstruction et le rétablisssement de Los Angeles en temps que mégapole. Un Conseil de Ville fut mis en place et les militaires, jusqu’alors au pouvoir, réintégrèrent leurs diverses bases, notamment Vandenberg AFB et l’île de Santa Catalina. Depuis lors, la menace la plus sérieuse à laquelle Los Angeles dut faire face fut la légalisation du V-Duelling.
Plus récemment, une panne totale d’électricité de 72 heures, en 2207, plongea le LAM dans un état de panique jamais vu depuis 1992. Imputée à l’organisation psionistico-terroriste l’Autre Voie, l’état de chaos fut tel que même l’armée, appelée en renfort par le Conseil de Ville, eut de gros problèmes à rétablir l’ordre pendant les deux mois qui suivirent la panne.
Différents Quartiers
Central Bourough (CTB)
Le Quartier central est de loin le plus grand des bouroughs de Los Angeles. Il inclut une bonne partie de l’ancienne ville d’avant la Troisième guerre mondiale. C’est principalement le cœur marchand, le quartier des affaires et des plaisirs; on y trouve quelques parcelles résidentielles, en général exclusivement réservées au fonctionnaires régionnaux ou gouvernementaux. C’est aussi un des plus surveillés, si l’on excepte l’aéroport.
Airport Area (AAA)
Sous la juridiction directe du Central Bourough, l’Aéroport et ses dépendances (port maritime, terminal pour Transcontinentaux, etc.) est d’une importance vitale pour la région tout entière (entendez par “région”: “ouest des États-Unis”). De ce fait, la securité est optimale, les combats totalement bannis sous peine de BLAM!, etc... On trouve d’ailleurs entre Airport Area et Central Bourough la plupart des hôtels de Los Angeles.
Long Beach Harbour (LBH)
Toute la région de Long Beach est devenue un gigantesque port marchand, où se trouvent entrepôts, services de douanes, terminaux pour passagers et aussi la Gare routière, reliée à la Transpolaire par l’Interstate 70. On y trouve aussi le plus gros échangeur autoroutier souterrain du monde, à l’intersection de cette I70 et de l’I1. Comme l’Airport Area, Long Beach Harbour est sous la tutelle de Central Bourough, mais le coin est nettement moins sûr en raison de la multitude de nationalités qui se croisent dans le quartier. De plus, de nombreuses organisations criminelles, Yakuza et Tongs, entre autres, essayent de prendre le monopole du contrôle des marchandises...
L’Université Californienne de Los Angeles (LAU)
Un monde à part dans Los Angeles, le campus universitaire est installé à cheval sur un parc et est de ce fait considéré comme un lieu de promenade pour de nombreux citadins. L’endroit est patrouillé par des milices spéciales, pour empêcher que les batailles entre organisations estudiantines rivales (genre “Club Iota Dzeta Iota Omega Teta Sigma”), ainsi que la prolifération des gangs de l’Extérieur.
Nexus 17 (N17)
On appelle aussi ce quartier Cyberspace ou Blade Runner City. Créé par un consortium de fans de science-fiction à la manière des grands films du genre de la fin du XXe siècle et du début du XXIe, c’est le rendez-vous des amateurs d’émotions fortes, de légendes et autres allumés. On y trouve beaucoup de pirates, d’étudiants et de petits dealers de thyrazoïne, ainsi que les bars, magasins et night-clubs les plus fous de toute la ville. C’est un quartier résidentiel “branché” pour les étudiants, mais un peu cher...
Orange County (OCT)
Autrefois le verger de Los Angeles, Orange County est devenu par la force de la Reconstruction de 1995 une des banlieues les plus deshéritées du Metroplex. La violence urbaine y est courante, mais pas d’une manière aussi présente que ne veulent le faire croire de nombreuses personnalités. C’est un peu l’équivalent des banlieues populaires de la fin du XXe siècle.
Virtuellement contrôlée par une multitude de gangs (qui s’occuppent aussi de la sécurité dans leur territoire), la Mairie de Orange County est chaque année le prix d’une gigantesque fête/bataille rangée entre les champions des gangs. Depuis plus de vingt ans, l’évènement est retransmis en direct par la télévision locale, ce qui apporte renommée et fortune à ce quartier populaire.
Chinatown (CNT)
L’ancien quartier chinois, un temps devenu ghetto pour Asiatiques et Mutants entre 1994 et 2009, fut relativement épargné par les deux Blitz de 1989 et 1992, mais subit fortement le tremblement de terre de 1992. La reconstruction fut presque aussi rapide que la destruction, et en 2025, personne n’aurait put dire la différence entre le Chinatown contemporain et celui d’avant la guerre.
Cependant, et ce à cause de ladite guerre, le quartier a encore aujourd’hui mauvaise réputation. Il est vrai que cette réputation est largement méritée, au vu des nombreux Tongs (gangs chinois, et aussi vietnamiens ou coréens) qui hantent les rues à toute heure. Si certains de ces Tongs font office de police, d’autres se comportent en seigneurs-bandits.
Rising Sun Gate (RSG)
Dans ce bourough, qui s’étend le long de la cote au sud, se sont regroupés apres la guerre tous les réfugiés japonais. Appelé aussi “Little Tokyo”, c’est devenu avant peu un des quartiers les plus florissants, ainsi que celui qui donne l’impression de la plus grande sécurité. Impression trompeuse, car la plus grande partie des industries de Rising Sun Gate est entre les mains de puissantes familles, qui se livrent une guerre (et pas qu’économique) sans merci. Il est à noter la franche inimitié qui règne entre les habitants de Chinatown et ceux de Rising Sun Gate...
Little Leningrad (LLG)
Ici habitent les descendants des soldats soviétiques qui, en 1990, envahirent les États-Unis et qui finirent la guerre aux côtés de leurs ennemis. Le statut des émigres soviétiques (ou “Sovies”) est assez controversé aux USA en général et à Los Angeles en particulier. Bien qu’officiellement considérés comme des héros de guerre et des Amis de l’Amérique, ils sont vus encore par beaucoup d’Américains “purs et durs” comme des sales communistes. Il faut dire que beaucoup des endroits où ils se sont installés sont gérés sur le modèle soviétique, quelque peu modifié pour survivre à un marché libéral.
Quoi qu’il en soit, Little Leningrad est au sein du LAM un dépaysement total, au même titre que Chinatown et, dans une moindre mesure, que Rising Sun Gate. Certaines des rues sont pavées, la plupart des maisons affichent des murs en brique rouge, bref le tout ressemble plus à l’ancienne capitale des Tsars qu’à un quartier de LA.
Santa Cruz (STC)
Quartier à forte proportion hispanique (ta mère), Santa Cruz est reputé pour être un endroit extrêmement dangereux pour toute personne d’une autre ethnie, voire même d’un autre quartier.
En fait, le danger reside dans les différents codes éthiques utilisés par les gangs locaux. Peu de gens les connaissent vraiment, et donc ils se font exploser. En gros, si quelqu’un vous menace avec un couteau, sortez un couteau, s’il a un flingue, sortez un flingue... essayez toujours d’avoir une arme pas plus puissante que la sienne, sinon tout le gang vous tombera dessus. Si on vous demande du fric, donnez un ou deux dollars, on ne vous en demande pas plus et vous vous ferez des amis. Evitez de montrer que vous avez plein de fric, mais ne vous déguisez pas en pauvre si vous ne l’êtes pas. Portez vos armes visiblement. Et surtout, surtout, ne faites pas de remarques sur leur accent!
Hollywood (HWD)
Depuis la ruine du cinéma, l’ancienne capitale du septième art est devenue quelque chose comme une ville-fantôme. La seule partie habitée est la minuscule enclave des studios de télévision; le reste des studios est en pleine décrépitude, livré aux pillards, aux zonards et aux associations pour la sauvegarde de monuments historique. On parle depuis une vingtaine d’années de restorer le tout pour le transformer en un parc d’amusement, mais les coûts d’exploitations font peur à tout le monde, si bien que rien n’est fait.
De plus, la rumeur publique parle de l’endroit avec une crainte quasi-religieuse: n’est-ce pas là l’endroit où on enferma jadis les prisonniers de guerre chinois, lesquels prisonniers ne furent jamais revu depuis? L’armée americaine nie farouchement avoir exterminé des soldats chinois de telle manière, toujours est-il que l’on dit “Seuls les plus désespérés vont encore à Hollywood”
Silicon Valley (SLV)
Point central de l’industrie de L.A., Silicon Valley est un endroit à part, semi-fortifié, où on ne rentre que bardé de sauf-conduits divers. C’est là que se situent les entreprises les plus performantes des Etats-Unis, ainsi que les habitats des plus proches collaborateurs des entreprises, de nombreux magasins réservés, etc. L’un dans l’autre, c’est véritablement une ville dans la ville! C’est aussi sans doute l’endroit le plus sûr, une fois qu’on y est admis; un des seuls bouroughs du LAM où l’armement personnel et véhiculaire soit interdit.
Beverly Hills (BVH)
Encore un des clins d’œil de l’Histoire, ce qui fut le symbole de la réussite sociale américaine et du star system est maintenant un quartier de résidences pour les familles de la “Middle Class”, ou tout au moins ce qu’il en reste. Patrouillé de jour, Beverly Hills est laissé la nuit aux gangs d’Orange County et d’ailleurs, ainsi qu’au Vigilants, ce qui promet des nuits chaudes. La plupart des résidences sont d’ailleurs fortifiées.
Santa Catalina est la plus grande base aéronavale américaine sur la côte Pacifique. L’île n’est en fait que la pointe de l’iceberg, puisque la plupart des structures se trouvent sous le niveau de la mer. Entièrement contrôlée par l’armée américaine, elle est donc inaccessible aux civils, sauf autorisation spéciale du Pentagone, ou alors une fois par semaine, pour une visite guidée en car (peu instructive, mais très impressionnante).
Pendelton U.S. Army Base (PAB)
Troisième et dernière composante militaire de la défense de Los Angeles, la base de l’armée de terre sert de camp d’entraînement au combat urbain pour les unités d’élite. Les trois-quarts de la superficie sont couverts par un tissu urbain regorgeant de pièges divers, où les militaires peuvent faire joujou avec leurs différents équipements ultra-chers.
De même que pour Santa Catalina, des visites guidées de la base sont organisées chaque semaine.
Quartiers riches
- Santa Barbara (SBB)
- New Hope Highs (NHH)
- Santa Monica/Venice (SMV)
- Golden Coast Residential Area (GCA)
À l’instar de Silicon Valley, ce sont des quartiers fortifiés, très bien gardés, dans lesquels on ne peut pénétrer sans montrer patte blanche (à savoir payer un loyer monstrueux, ou avoir acheté un lopin de terre à un prix défiant l’imagination). Pas grand’chose à craindre de ce côté-là, si ce n’est les gosses de riches qui friment dans leurs bagnoles de V-Duelling à 60’000$...
Quartiers malsains
- Screaming Hell (SCH)
- North of Nowhere (NNW)
- Clockwork Orange County (COO)
- Blind Curve (BDC)
- Kamikaze West (KKW)
- Spirit of ’92 (S92)
- Five Stars (FVS)
La plupart de ces bouroughs sont contrôlés par des gangs. Ce qui signifie que l’accès en est malaisé et la survie sujette à caution. En fait, beaucoup de ces quartiers sont en guerre les uns avec les autres pour des questions d’honneur, de fric ou de territoire, voire simplement pour mettre de l’ambiance. Après de sévères représailles en 2096, les combats inter-quartiers sur les autoroutes sont devenus extrêmement rares, sauf pendant les vagues de chaleur de Août-Septembre.
Citons pour l’ambiance que North of Nowhere est un quartier plutôt calme, mais contrôlé par une puissante famille du Crime organisé, Clockwork County semble être occupé par des psychopathes (”semble”, parce que pas grand-monde n’est allé vérifier), Screaming Hell et Kamikaze West sont des repaires de motards. Five Stars est un ancien quartier de l’Orange County, qui a fait sécession, et enfin Blind Curve est aussi appelé “le repaire des ferrailleurs”, ou “Scrap City”.
Pour finir, citons Spirit of ’92, quartier fortifié, ultime refuge des “vrais Américains”...
Quartiers corporatifs
- AmeriFood Corporate Bourough (AFC)
- West Vehicles Corporate Bourough (WVC)
- InterCargo Corporate Bourough (ICC)
- East Los Angeles United Corporate Bourough (EUC)
- Channel 18 Corporate Bourough (18C)
Certaines corporations ont carrément acheté des portions de Los Angeles, au sein desquelles elles font la loi. La plupart de ces bouroughs sont évidemment fortifiés pour offrir aux cadres et autres employés de la corporation une protection maximale. On peut comparer ces quartiers à de véritables villes, où, en regard des bureaux et unités de productions, on trouve habitations, magasins, distractions, etc. Certaines familles ne sortent pour ainsi dire jamais du quartier...
Silicon Valley est aussi considéré comme un quartier corporatif, mais dans le cas présent c’est un peu différent, puisqu’il est plutôt un immense parc technologique et d’industries de pointe, dirigé par un bureau de corporations; il n’y a que peu d’habitations.
Centrales d’énergie
Il existe trois Energy Enclaves à Los Angeles: Oxnard (XEE), Silicon Valley (VEE) et Pendelton (PEE). Chacune de ces enclaves est un monde en soi. Contrôlée par le Northamerican Energy Trust (pour les deux premières) ou la South California Power Company, elles sont responsables de l’alimentation en courant, non seulement de Los Angeles, mais aussi d’une grande partie de la Californie, jusqu’à San Francisco.
Chacune de ces enclaves abritent une ou plusieurs centrales électriques, généralement des réacteurs à fusion, mais aussi une centrale marée-motrice à Oxnard et une batterie d’éoliennes et de panneaux solaires à Silicon Valley. Ces enclaves accueillent aussi les immenses usines de retraitement des déchets, dont les produits sont ensuite revendus aux industries locales.
Le tout est bien évidemment extrêmement sévèrement gardé par des milices propres aux compagnies, avec une mention spéciale à l’Enclave de San Ofredo, dont dépend la Base militaire de Los Angeles, et qui de ce fait bénéficie d’une garnison militaire non négligeable.
Espaces-détente
- Malibu Recreational Area (MRA)
- Los Angeles Highs Recreational Area (HRA)
- Golden Coast Recreational Area (GRA)
- Disneyland Recreational Area (DRA)
Les Recreational Areas de Los Angeles sont des mélanges savants entre espaces verts, parcs d’amusement, centres sportifs et quartiers chauds. Tous dépendent de Central Bourough et sont donc patrouillés et défendus en conséquence. De plus, une trêve tacite et multilatérale font de ces endroits des “terrains neutres”, où aucun gang n’a le droit de tenter d’imposer sa suprématie. Bien sûr, il y a parfois de sérieux accrochages, mais cela reste rare.
Zones industrielles
Il y a cinq zones industrielles dans le LAM. Ces quatre zones sont partagées entre de nombreuses compagnies et régies par un collège d’industries (celles ayant leur usine dans la zone, plus la compagnie de gestion de la Zone). Toutes sont bien évidemment gardées correctement, histoire de décourager pillards et autres pirates. Certaines compagnies spécialement paranoïaques rajoutent à cette sécurité des patrouilles privées, ne surveillant que leur propre parcelle.
Los Angeles Underground
Sous la ville, la ville...
Lors de la reconstruction de Los Angeles, de nombreux quartiers ont été, non pas rasés, mais bétonnés, pour servir de base à l’édification des nouveaux bâtiments. Ceci, combiné au tremblement de terre de 1992, au réseau de métro et d’égouts de l’ancien Los Angeles, quelques postes enterrés de la résistance américaine et des forces chinoises et à quelques malversations qu’il vaut mieux passer sous silence, a donné naissance à Purgatory, appelé aussi LA Underground.
Y vivent environ un million de personnes, principalement des marginaux, clochards, immigrants clandestins et autres criminels, quasiment inconnus du grand public. Il y a des milliers de passage pour accéder à Purgatory, mais ils sont tous pour ainsi dire impossible à cartographier, pour cause d’éléments perturbateurs de boussoles et de terrain changeant.
Le meilleur moyen d’accéder à Purgatory est encore de passer par Clockwork Orange, mais toute personne ayant un tant soit peu d’instinct de survie s’y refuse d’office! De plus, histoire d’être tranquilles, les habitants de l’underground (que l’on appelle les Mânes) ont piégé la plupart des passages, à grand renforts de dispositifs rustiques, soit, mais efficaces.
Lieux
Note: tous les lieux et quartiers ont une réputation, notée entre parenthèse, entre 0 et 10. C’est le chiffre à tirer avec un d10 (ou moins) pour savoir s’il se passe quelque chose; cette réputation peut-être négative, ce qui signifie qu’il peut se passer des trucs pas-cools.
Bars et restaurants
Iron Lady Pub
Le grand classique des fans de bruits sauvage, servant accessoirement (mais alors très accessoirement, parce que les flics n’aiment pas trop) de point de rencontre aux membres de l'Illustre Compagnie. Ambiance délirante, avec concert les vendredis et samedis. Pub à la britannique, avec intérieur en faux bois; capacité: 500 personnes, scène comprise. Quelques salles particulières à disposition. 66th Street, 16th Avenue; OCT. Réputation: -3.
Rose of Mars Pub
Autre pub classique, celui-ci a quand même comme problème d’être situé en Californie, fief traditionnel de l’Autre voie. De ce fait, il n’est que rarement utilisé comme centre pour l’association psi bien connue. C’est toutefois un endroit sympa, fréquenté par toute une faune cosmopolite, entre autres de nombreux mystiques allumés new-age et autres yogis au yogourt. Capacité: 200 places assises sur deux étages, avec salons particuliers et bar. 117th Street, 9th Avenue; CTB. Réputation: -1.
The Garbage Scanners Rendezvous
Appelé aussi “Garbage” ou “GSRV”, c’est un des coins où se retrouvent les journalistes de la ville, comme son nom l’indique (en v.f.: “le rendez-vous des gratteurs de poubelles”). Pub feutré et tranquille; capacité d’environ 60 places assises, 200 personnes en tout peuvent tenir dans le bar. 2nd Street, 12th Avenue; CTB. Réputation: 2.
Pinkerton’s
Restaurant chic, sans être huppé. Sert à ses clients de la nourriture réelle. Si! Fréquenté par une certaine intelligentsia, où se cotoient intellectuels de l’Université toute proche et golden boys de Central Bourough. Capacité: 75 places, plus le bar et une terrasse quand il fait beau. Molotov Mall, 99th Street, 21st Avenue. CTB. Réputation: +3.
Nicolas Premier
En français dans le texte! Restaurant soviéto-français, coqueluche de toute la crème de Los Angeles, des businessmen aux stars de la télévision. Evidemment, la cuisine ne sert que de la nourriture réelle. Entre ça et le cadre somptueux, les prix ne peuvent être qu’astronomiques (comptez 200-1500$ pour un menu, sans les vins ni le pourboire)! Capacité: 60 places; il est conseillé de réserver au moins six mois à l’avance. Revolution Boulevard; LLG. Réputation: +7.
Rico’s
Véritable tour de force architectural, ce restaurant de routier (ainsi que son parking) est construit à la lisière entre Hollywood et Beverly Hills sur des pilliers de béton de 25 m. de haut, histoire d’être à la hauteur de la Transarctique. De ce fait, c’est une halte quasi-obligatoire pour tous les professionnels de la route. La cuisine est plutôt hispanique (”Tex-Mex”). 250 places assises, plus le bar; parking réservé au moins de 50 tonnes. Transarctic 1; BVH. Réputation: -1.
Firepower Café
Un peu à la manière des coffee shops d’Amsterdam, la maison propose, outre les cocktails habituels, un menu “Armes”, un autre “Explosifs” et un troisième “Véhicules”. Le problème, c’est de rentrer: parrainage obligatoire! Les prix des menus spéciaux sont généralement 20 à 100% plus chers que ceux de base; rabais de quantité possible. L’ambiance est moderne, select et propre à la discrétion et l’anonymat. Les armes sont interdites dans l’enceinte du bar, sans exceptions; vestiaire à l’entrée. Capacité: 64 places assises. Anaheim Street, 24th Avenue; 5ST. Réputation: +0.
Logan’s Run
Rendez-vous des fans de science-fiction à l’ancienne. Décor très kitsch, serveurs en costume. Capacité: 24 places assises, 150 personnes en tout; terrasse en été. 41 Vernes Street; N17. Réputation: -2.
Bela Lugosi
Cette boîte de nuit, située en plein coeur d’un des blocs de Nexus 17, est sur trois niveau, le dernier consistant en un bar et une piste de dance. On y trouve en général des fans d’horreur et de vampires. Nombreuses soirées à thèmes. On peut, parfois, y croiser quelques membres de l’Autre voie, et même des Fils de la Foudre. Capacité: 80 places assises, plus la piste de danse et le bar. P.K.Dick Block; N17. Réputation: -4.
Porto Rico Casa
Restaurant self-service géant, où se retrouvent souvent les gangs de motards hispaniques de la région. Si vous ne parlez pas l’espagnol et que vous ne connaissez pas les coutumes locales, ce n’est pas la peine d’y aller, à moins d’être candidat au strip-tease. Capacité: 200 places assises, mais on arrive certains soirs à y trouver jusqu’à 350 personnes. À l’angle de Rivarez Drive et de la Santa Cruz Main; SCZ. Réputation: -7.
La Gata Encantada
Bar-pub à l’ambiance un peu comme au-dessus, mais en moins craignos; en plus, on y parle anglais. S’y retrouvent généralement des chefs de bandes désirant discuter tranquillement dans une ambiance un tantinet moins survoltée qu’au Porto Rico. Attention cependant de ne pas rouler des mécaniques, c’est un excellent moyen de commencer une bagarre, de même que de parler anglais à voix haute. Capacité: 60 places assises, plus le bar. Possibilité de restauration légère hispanique. San Miguel Square; SCZ. Réputation: -3.
New Empire
Restaurant de grand luxe servant de la cuisine traditionnelle japonaise. C’est le rendez-vous des Yakuzas et des hommes d’affaires de Rising Sun Gate, et de ce fait jouissant d’une sécurité absolue: on laisse ses armes à l’entrée; détecteurs et fouille obligatoire, à moins d’être spécialement parrainé par quelqu’un d’important et de connu. Block Saraguito; RSG. Réputation: +5.
Sokoaku’s
Cet immense bar-dancing de Rising Sun Gate est le rendez-vous incontournable des jeunes du quartier, et principalement des motards et autres gangs des rues. Il s’y déroule constamment un trafic de drogues, légales ou non, au milieu des shows laser et autres éclairages psychédéliques propres à ce genre d’endroit. La police n’y rentre jamais; parfois, elle barricade le quartier et attend les jeunes à la sortie; contre quelques dollars, quelques passages et sorties discrètes sont à la disposition des clients. Capacité: 500 personnes en théorie, près de 800 en pratique. Block Shiru Rei Kanigata; RSG. Réputation: -6.