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Pacifica

De Tivipédia

Ancienne colonie minière creusée dans un gros astéroïde, Pacifica est une sorte de cité-station-État, entre la Fédération des États de la Frontière et les Principautés-unies (depuis l’indépendance de cette dernière). Si l’endroit est théoriquement indépendant, c’est en fait une des bases principales de la Nueva Tortuga Inc.

L’endroit est pittoresque : ça bastonne dans les ruelles sombres, ça deale à tous les coins de rue et les lance-roquette 50 mm ne font tiquer personne. Il y a néanmoins un certain nombre de règlements plus ou moins explicites, qui prévoient que les conflits entre personnes sont censés se régler en privé ou dans une arène, mais pas dans la rue. L’usage d’armes dans la station est autorisée dans les cas de légitime défense seulement, mais, le plus souvent, elle n’est réprimée que par des amendes (salées !) ; le seul cas où la station manque singulièrement d’humour, c’est quand on s’attaque à ses représentants – ou à son casino.

Comme toute la station bénéficie d’une gravité artificielle, les écrans et autres appareillages à base de champs de Tzegorine sont inutilisables (le champ est suffisamment fort pour faire rapidement sauter les rupteurs d’un générateur de plusieurs tonnes). Cependant, Pacifica emploie un certain nombre d’ingénieurs spécialisés en hyperphysique et dans la théorie des horizons, dont le travail principal est d’harmoniser les écrans et moteurs antigrav des « officiels » de la station – ce qui leur donne un avantage certain.

Le Casino

Plus grande construction de Pacifica, il se situe tout au fond du puits de mine principal ; en fait, il occupe même tout le niveau. En descendant, les personnages peuvent aisément voir les différents dômes d’amusement et les arènes. Certains tunnels ont aussi été aménagés pour des courses de tout ce qui roule ou vole (et qui rentre dans les tunnels), évidemment à la mode duelracing (sans les règlements idiots de la WASA).

En fait de casino, c’est un complexe dédié à tous les plaisirs : casino, certes, mais aussi hôtel, lupanar, salle de spectacle (plusieurs groupes s’y produisent régulièrement), centre de sport, etc. Le tout est orienté pour un public terrien, mais toute une partie du complexe est prévue pour les hôtes de culture eyldarino-atalen et même pour les Siyani.

Autant dire qu’entre le casino et le reste de la station, ce sont des mondes très différents ; à vrai dire, seule une petite frange des visiteurs peuvent s’offrir les services du casino.

Autres lieux

Les anciennes galeries : qui dit « ancienne mine » dit forcément « tunnels abandonnés ». Il serait bon d’avoir des plans ; certains endroits sont éboulés, d’autres « pourris », d’autre recèlent encore des pièges mortels.

Le starport privé : les dirigeants du casino, pas fous, se sont aménagés une porte de sortie discrète, avec quelques petites navettes rapides. L’endroit est surveillé et camouflé, il sera donc difficile d’entrer par là.

Les sous

Le « crédit Pacifica » est reconnu par le Cepmes (bien à contrecœur) comme une « monnaie secondaire » ; il a cours dans pas mal de coins sanieux de la Frontière, jusque sur Fantir. Ce sont bien évidemment les jetons du casino…

Les communications

Tout le système de communication de la station repose sur le réseau originel de la mine : câblé et multiredondant. Ce n’est donc pas très difficile à intercepter, mais nettement moins facile à bloquer.

Les gens

Prabhan Victorystar : ancien général highlander (petit général, mais général quand même) à la réputation suffisamment douteuse pour qu’il se fasse virer de l’armée. 70 ans mais toutes ses dents. Gros appétits sexuels, du genre à être considérés comme pervers même à Paris. Chef de la sécurité de Pacifica.

Antarès : tenancière du casino ; Eylwen androgyne qui a trop vu de dessins animés japonais : cheveux verts, chemise à jabot, tunique d’uniforme napoléonien pourpre, pantalon moulant bleu nuit, bottines à talons hauts et rapière. Très joueuse, elle sait cependant où sont ses intérêts (i.e planqués dans une banque clanique atalen).

La sécurité de la Nueva Tortuga : principalement des mercenaires avec le brassard de la NT (une tortue avec un crâne comme carapace) ; plus ou moins psychopathes et efficaces, suivant les cas. Très corruptibles.

La sécurité du casino : professionnels de la Nueva Tortuga, courtois mais brutaux. Nettement plus doués et moins corruptibles que les mercenaires ; plus subtils, aussi.