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« États-Unis d’Amérique » : différence entre les versions

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Dernière version du 22 juillet 2025 à 16:10

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Géographie

  • États-Unis d’Amérique (United States of America – USA)
  • Population : 540 millions
  • Gouvernement : État fédéral
  • Capitale : Washington, DC
  • Président : Rodrick J. MacKenzie (2283–2290), Jacob M.S. Goldenberg (2291–2294), Eliza Brown (2295–2298), Conrad L. Vanderbilt (2299).
  • Langue nationale : Anglais (américain) ; langues officielles : Espagnol, Français.

Géopolitique

Les États-Unis s’étendent sur un petit tiers du continent nord-américain. Fort de 55 États au sommet de sa gloire, le pays n’en compte plus que 43, parmi lesquels Cuba, Haïti et les Bermudes. Les USA n’ont pas de colonies, mais des concessions sur Asgard et Olympus, ainsi qu’une bonne cinquantaine de stations minières dans toute la Sphère.

  • Les États de l’Union (43) : Bermuda Islands, California, Carolina, Colorado, Cuba, District of Columbia, Connecticut, Dakota, Delaware, Florida, Georgia, Haiti, Hawaii, Idaho, Illinois, Indiana, Iowa, Kansas, Kentucky, Maine, Maryland, Massachussetts, Michigan, Minnesota, Missouri, Montana, Nebraska, Nevada, New Hampshire, New Jersey, New York, Ohio, Oklahoma, Oregon, Pennsylvania, Porto Rico, Rhode Island, New Jerusalem Republic (NJR; Utah), Vermont, Virginia, West Virginia, Washington, Wisconsin, Wyoming.
  • États Outre-Sol : US Asgard Protectorate (USAP ; Asgard), Markpool Federal Territory (Asgard), Ronubardia (Olympus), New Colorado (Olympus), Phæton Belt Federal Territory, US Mining Claim Federal Territory.

Météo

L’hiver nucléaire résiduel qui recouvre l’ensemble de l’hémisphère nord domine le climat ; on ne voit guère le soleil plus de 30 jours par an. Seul un petit quart sud y a droit plus régulièrement, mais doit compter avec des tempêtes violentes au printemps et en été ; de larges portions de ce territoire sont partiellement sous les eaux et les endroits habités sont protégés par des digues.

En hiver, la neige descend fréquemment très au sud, jusqu’aux frontières. En été, la couverture nuageuse et la pollution urbaine peuvent faire monter la température jusqu’à 40° C.

Population

La population américaine est estimée à 540 millions d’individus, dont 480 millions sur Terre ; elle est composée à environ 95% d’Humains et assimilés. Sur Terre, les trois quarts de la population se concentrent dans les régions côtières, essentiellement urbaines.

  • Villes principales : Metropolis (Washington, New York, Boston ; 76 mio), Los Angeles Metroplex (61.1 mio), Lake City Metroplex (Chicago, Detroit et Cleveland ; 36.9 mio), SeaTaVan (Seattle, Tacoma, Vancouver ; 22.5 mio), Kansas City (11.4 mio).

Système politique

Les USA sont en théorie un État fédéral, en pratique un État corporatif et en général dans un état lamentable.

Le pouvoir central est représenté par un Président élu pour quatre ans, un Congrès et un Sénat, et une Cour suprême ; il n’a que peu de réelle autorité. Ce sont les quarante-trois États de l’Union qui bénéficient de la plus grande étendue de compétences. Certains de ces États, comme la New Jerusalem Republic (ou Utah), ont même une quasi-autonomie de fait. Les États Outre-Sol américains ne sont pas considérés comme des États de l’Union à part entière ; chacun est dirigé par un gouverneur, désigné par le Président avec l’aval des deux chambres du parlement.

Ce fédéralisme entraîne une disparité entre les centres de pouvoir, où la politique est un spectacle creux et les candidats des hommes de paille choisis pour leur présence à l’écran, et les régions périphériques, qui privilégient les individus à poigne. Parfois, les pouvoirs régionaux cèdent le pas aux intérêts privés, qui dictent alors leur loi. D’où l’expression « dictature ».

Société

Résumons : les USA ont eu une guerre mondiale à domicile, suivi d’un isolement complet, puis des guerres de sécession, la guerre FBI-CIA et la légalisation du V-Duelling.

Au cours du XXIe siècle, la population des campagnes a massivement migré vers les villes. De larges étendues, notamment au centre du pays, échappent à tout contrôle, que ce soit de l’État (trop loin) ou des intérêts privés (pas rentable). Les communautés rurales sont en règle générale très soudées, méfiantes envers les étrangers, et adeptes de coutumes socialement discutables, comme le piratage de convois, le péage officieux, voire le cannibalisme. Il est déconseillé de se promener sans escorte sur de nombreuses routes américaines ; il est même déconseillé de se promener aux USA tout court.

Au niveau des villes, ce n’est guère mieux. Les grandes cités américaines, conçues pour la plupart au XIXe et XXe siècle, ont mal supporté la guerre et ses conséquences. Certaines ont pu être reconstruites de manière rationnelle, mais la grande majorité a été rafistolée dans l’urgence. Ça se sent : gangs, sans-abris, mafias ethniques et une législation laxiste ont transformé certains quartiers, au mieux en ghettos insalubres, au pire en zone de guerre.

Pour être multiraciale, la société américaine a aussi tendance à être multiraciste. Même si l’intégration a fait quelques progrès en trois siècles, de nouvelles couches de sous-prolétariat sont apparues : Chinois après la Troisième guerre mondiale, puis réfugiés des États sécessionnistes, et enfin Sud-américains après la Quatrième. En gros, 80% des ressources des USA sont toujours entre les mains des familles de souche européenne.

Économie et technologie

L’économie américaine, basée sur une des monnaies les plus utilisées dans la Sphère, reste redoutablement forte. Cette force repose sur des lois extrêmement libérales, n’imposant pour ainsi dire aucune entrave à la libre entreprise (toute action contraire est immédiatement taxée de communisme), sur une très forte intégration des industries dans le tissu social américain, et sur un esprit d’entreprise très agressif. Cela dit, le climat social catastrophique pose de nombreux problèmes : soit on construit en ville, ce qui coûte très cher, soit on construit à la campagne, et il faut alors engager des sommes tout aussi considérables pour la sécurité.

Les États-Unis parviennent tout de même à garder la tête haute, surtout grâce à la micro-électronique et à l’armement. L’informatique est aussi un de ses principaux chevaux de bataille, ainsi que l’industrie lourde coloniale (entendez extra-terrienne). Les constructeurs automobiles se portent aussi raisonnablement bien, mais l’essentiel de la production est tourné vers le marché intérieur, de même que pour l’agro-alimentaire artificiel.

Forces armées

Autrefois une des forces militaires les plus puissantes de la planète, l’armée américaine s’est mal remise de ses années d’isolement. Il n’y a pas vraiment d’armée nationale de grande taille, mais plusieurs unités d’élite ; le reste est à la charge de la Garde nationale (réservistes), de collectivités locales, et du FBI. L’agence fédérale a gagné des compétences étendues après la « Guerre interne » (19922012) et sa victoire sur la CIA. Elle a désormais des compétences de renseignement interne et externe, des forces antiterroristes quasi-militaires, plus des capacités d’action qui régulièrement éveillent l’inquiétude des commissions parlementaires.

Dans la théorie – et les films de propagande – les USA peuvent compter sur la masse des duellistes et autres fadas de la bagnole et de la mitrailleuse, ce qui représente environ un quart de la population. En pratique, ceux qui ont des véhicules de combat efficaces et qui savent s’en servir sont peu nombreux ; beaucoup d’Américains moyens ont une voiture armée et blindée, mais ce ne sont pas des véhicules faits pour la guerre, pas plus que leurs conducteurs.

Reste une dernière force : les milices privées et corporatives, qui pullulent dans le pays. Ce sont pour la plupart des professionnels, l’équivalent de troupes mercenaires bien armées, bien équipées et bien entraînées, avec les risques que cela comporte : peut-on être sûr de leur allégeance à l’Union ?

Ambiance

Les USA sont probablement une des nations les moins fréquentables de la Sphère : les villes sont percluses de crime et de violence mafieuse, les campagnes sont désertées, ou alors habitées par des communautés de dégénérés cannibales (variante : de sociopathes paranoïaques surarmés), les grandes corpos contrôlent tout et il n’y a rien de bien à la télé (entre les pubs, s’entend).

C’est probablement vrai dans certains cas – ceux dont les extra-terrestres parlent pour faire peur à leurs gosses. Il existe cependant des endroits décents, peuplés de gens raisonnablement honnêtes ; il faut reconnaître une qualité à l’Américain moyen : un optimisme à toute épreuve (on peut aussi dire « naïveté », mais bon...). On peut tout à fait imaginer que, dans ces conditions, quelque chose d’aussi basique qu’une traversée du continent par voie routière, de New York à Los Angeles, peut devenir une odyssée épique, croisement sauvage entre le road-movie, le film d’action à la John Woo, la tragédie grecque et Le Jour le Plus Long.