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Cités Franches

De Tivipédia
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L’idée de Nedhalas Aeredia Vylrandil était la suivante : réserver tout un secteur géographique déterminé d’Eridia, de préférence pas loin d’un starport ou d’un site idoine, et y regrouper un certain nombre de pôles industriels et commerciaux. Dans ce secteur bien défini, les règles ultra-rigides de la République seraient suffisamment assouplies pour permettre à des firmes étrangères ou des investisseurs locaux de s’installer. Pourquoi un seul endroit ? D’abord pour favoriser l’émulation et la concurrence, ensuite pour ne pas trop affoler des indigènes déjà passablement traumatisés par des années de troubles et de guerres. L’idée et simple, la formule efficace.

Jusqu’en 98 (83-138), les installations se firent sur un rythme soutenu, mais plutôt timide. Mais avec l’établissement à cette date de la représentation eyldarin de la GMS, les choses s’accélérèrent un peu. Le Choc terrien de 2101 fut un véritable raz-de-marée sur Eridia, mais s’il signifia une augmentation fort significative de la croissance de la planète, le taux de criminalité suivit la même voie et la République eyldarin dut prendre des mesures sans précédents : la création d’un corps de police spécialisé dans la criminalité urbaine.

Il y a à l’heure actuelle quatorze Cités Franches, réparties autour de la baie de Tor-En-Erideyan, capitale planétaire d’Eridia. Si les cinq premiers de ces centres économiques se sont effectivement développés sur des villes eyldarin, la tendance avec les Terriens a été de s’implanter dans des endroits pas urbanisés du tout. La chose n’a pas été du goût de l’Agora planétaire, qui a bien souvent fait raser nombre de constructions ne respectant ni normes environnementales, ni standards de sécurité, sans parler de goûts esthétiques plus que douteux aux yeux des Eyldar.

Erendelis

La première des Cités Franches, bâtie dès l’ouverture d’Eridia par un consortium agro-alimentaire atalen basé sur Brivianë. Construite dans un style à mi-chemin entre les tendances atlani et eyldarin, elle est considérée comme une des plus belles cités de la Sphère. Elle compte maintenant 18’000 habitants.

Arjanzani

C’est la plus grande des anciennes Cités Franches d’Eridia, et de loin. Voulue comme une prolongation historique des cités tri-raciales de l’Arlauriëntur, elle s’est tout naturellement construite en incorporant les ruines d’un des plus grands sites commerciaux de l’époque, autour du starport et le long du pont y menant. Constructions atlani et siyansk s’y mêlent harmonieusement, parfois comme posées sur les hauts fonds. Spécialisée dans les opérations d’import-export, on y trouvera notamment les sièges de la GMS et d’autres guildes siyansk. 112’000 habitants.

Gartas

Cité des banques et de la finance, elle se positionne curieusement sur un piton rocheux à moins d’un kilomètre des côtes. Conçue plus comme une grande maison que comme une ville, c’est un des rares essais d’arcopole que la Sphère ait connu avant l’arrivée des Terriens, se prolongeant sur et sous l’eau. 7’000 habitants le jour, dont 2’000 permanents ; ceux qui y travaillent habitent plus volontiers sur la terre ferme.

Nythaldis

Située en face de Gartas, elle constitue une sorte d’exception aux Cités Franches, en étant une sorte de ville de loisirs. On y trouvera les résidences principales ou secondaires des gens de Gartas, une grande plage publique, un impressionnant parc de promenade, des magasins approvisionné dans tous les produits de la Sphère, etc. Si le site était déjà occupé auparavant, l’idée d’en faire une ville à part entière revient à un cercle d’investisseurs terriens d’Ardanya, qui fondèrent Nythaldis en 2029. 44’000 habitants, dont 28’000 permanents.

Waterside

Le concept qui donna naissance à Nythaldis fit des émules et Waterside fut le deuxième projet en ce sens, conçu pour sa part de l’autre côté de la baie, non loin d’Arjanzani. Mal conçu, mal dirigé, il lui fallut plus de 60 ans pour être mené à terme. Lorsqu’il ouvrit enfin ses portes en 2088, ce fut pour révéler un gouffre financier qui semblait sans fin, jusqu’à... l’arrivée des Terriens sur Eridia. De nos jours, Waterside est le pendant de Nythaldis, mais est affligé par des problèmes endémiques : corruption, dégradation des constructions, criminalité rampante, etc. Population : 56’000 habitants, dont 19’000 permanents.

Eurostar I et II

Avec l’ouverture d’Eurostar, et plus tard d’Ardanathin, commence l’ère des Cités Franches à la terrienne. Cela ne se fit pas sans mal. Eurostar souffre de ce que l’on appelle le « mal européen » : une mégalomanie galopante grevée par un manque flagrant de capitaux. Le problème est qu’en République eyldarin, les coûts de constructions ne sont pas des plus bas, surtout à cause de l’emploi d’artisans spécialisés et de contraintes de sécurité, ainsi que dans ce cas d’esthétisme, draconiennes. Résultat : bien que plutôt réussie, Eurostar I donne une impression d’inachevé, alors même qu’Eurostar II, sa voisine de quelques kilomètres, est déjà commencée. Les Eyldar en disent en rigolant que ce sont « des ruines flambant neuves »... 21’000 habitants à Eurostar I, 3’500 à Eurostar II.

Ardanathin

Au contraire des Européens, les Highlanders eux se donnent les moyens de leurs réalisations, même si de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer la provenance de ces moyens, à savoir l’exploitation systématique de mondes conquis. Quoiqu’il en soit, Ardanathin relève d’une volonté : se fondre dans le paysage, en adoptant un nom et une architecture très proche des styles atalen et eyldarin. Le problème est que les Highlanders ayant la manie de l’uniforme, style eyldarin ou pas, y’a quelque chose qui cloche. Population : 19’000 habitants ; nombre en constante variation pour une bonne raison : les Highlanders semblent supporter assez mal le climat social eyldarin.

Ardanerinis

Ville-jumelle d’Ardanathin, située de l’autre côté de la baie, elle est toujours en partie en construction et sera sans doute finie avant la fin du siècle. On murmure que l’ambassade highlander auprès de la République eyldarin pourrait y être transférée. Étant toujours en travaux, Ardanerinis n’abrite pour le moment que quelques centaines de personnes, principalement les responsables du projet et leurs familles.

Texeyldarin Oil Co. Harbour

Même si cela fait une vingtaine de lieni que les réserves de pétroles d’Eridia sont en-dessous d’un seuil exploitable à grande échelle, des Texans ont résolu de s’y installer. « Toch City », comme on l’appelle, est en fait une base pour des opérations d’achat de pétrole et de ventes de techniques d’extraction et de raffinage pour un énorme consortium d’économie mixte entre Texans et Eyldar, comme le suggère le nom. Toch City possède l’intéressante particularité d’être dominée par une tour de verre de 144 étages, conçue par un architecte Eylda. 22’000 habitants.

Golda-Meir Business Center

Cette industrieuse arcopole de conception atlano-siyano-israélienne, entourée par de nombreuses résidences, est le comptoir de l’État d’Israël en République eyldarin. En théorie, il s’agit d’une parcelle israélienne achetée directement au gouvernement planétaire ; en pratique, ce dernier n’ayant aucun droit de faire ce genre de choses sans l’agrément de la République, elle reste terre eyldarin. Mais les Eyldar savent ne pas être des gens chiants et, jusqu’à présent, l’intégrité territoriale israélienne a été respectée. Attention donc d’observer les us et coutumes de l’endroit sous peine d’expulsion : habillement correct, comportement discret, armement minimum (disponible à l’entrée en location), etc. 6’500 habitants.

Singapore International Trade Centre – Eridia

À l’instar de son modèle israélien, le comptoir de Singapore est un gros bâtiment regroupant de multiples activités, situé non loin d’Ardanathin. Ici, les mots d’ordres sont « discrétion et travail ». Population : 2’100 habitants.

American Dream (East and West)

Avec ce redoutable esprit de pionniers qui est le leur, les Américains ont tenté, contre vents et marées, de recréer ici, en pleine République eyldarin, une cité typique des États-Unis. Comme, mettons, Los Angeles... La construction d’American Dream s’est échelonnée entre 2134 et 2216. Entre-temps, l’Agora planétaire a ordonné 126 démolitions et 4’133 modifications pour non-conformité 1) avec les standards des Cités Franches, 2) avec les plans originels déposés. Une enquête ordonnée après l’ouverture a mis en lumière plus d’un millier d’infractions supplémentaires. Et maintenant, American Dream tente de s’étendre en dehors des limites qui lui ont été fixées. Pour tout arranger, et comme le disent les Eyldar, « ils ont même amené leurs criminels pour ne pas être dépaysés » ; en conséquence, c’est ici que la Police des Cités Franches a installé son quartier général. Population : 98’000 habitants.