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Alleari

De Tivipédia

Modèle:Comment

Modèle:Canonométrie-ancienne Dans le genre “planète minable sur laquelle il ne se passe jamais rien”, Alleari est bien placée pour remporter le pompon... Cette boule aride, découverte en -1074, fit un temps partie de l’Arlauriëntur (comme toute la Sphère, d’ailleurs, si l’on excepte les Karlan), en tant qu’arrière-poste, colonisée pour la forme et surtout parce qu’elle dispose d’une atmosphère plus ou moins respirable. L’administration fut confiée à une entreprise semi-privée basée sur Listant.

Pendant la Révolution, Listant fut une des planètes des Ligues atlani parmi les plus touchées, et tout le monde oublia jusqu’à l’existance d’Alleari, pourtant distante de Fantir d’une soixantaine d’années-lumière.

La redécouverte fut une surprise pour tout le monde, vu que, n’eut-ce été un accident qui, en 2277, força un cargo de la GIC à sortir d’hyperespace à la limite du système, on aurait pu encore ignorer Alleari pendant quelques millénaires. D’autant plus que la GIC comptait se garder la planète pour elle toute seule sans prévenir personne.

Mais il y avait à bord un espion de la Confédération européenne, qui s’empressa de tout cafter à son gouvernement, lequel répercuta la nouvelle au Cepmes. Selon la procédure habituelle, la planète fut mise sous tutelle par le Cepmes, qui, en remerciement, mandata les Européens pour assurer ladite tutelle. Les 250’000 indigènes se prononceront par voie référendaire en 2297 sur l’avenir de leur planète.

Aujourd’hui

Or donc, Alleari est sous la tutelle de l’Alliance nord-atlantique, en mission pour le Seign... euh, le Cepmes. Les 250’000 sus-mentionnés sont en grande majorité des Atlani (70%), 20% d’Humains et 10% d’Eyldar et de sang-mêlés. On ne compte que trois familles siyansk sur toute la planète, installées aux pôles, là où il y a de l’eau.

La planète, qui jusqu’à présent tournait péniblement en autarcie, se retrouve maintenant avec deux ressources principales. La première, c’est sa faune. Considérées auparavant comme des nuisances majeures, les bestioles d’Alleari sont, au vu des conditions, de véritables chars d’assaut sur pattes; un rêve pour les amateurs de safaris et de gros calibres (et quand je dis “gros”, je pense “20 mm et plus”).

La seconde, c’est l’installation en 2280 de l’usine-mère de la New Colt Company (NCC). Plusieurs avantages: d’abord, une gravité réduite, facilitant les travaux lourds, tout en n’étant pas trop faible (pour qu’on ne se retrouve pas en orbite au moindre éternuement). Ensuite, un éloignement pas trop important: 60 AL de [[Fantir}}, 45 AL de la Terre. En plus, on n’est pas emmerdé, ni par les voisins, ni par les réglements anti-pollution casse-bonbons, on a plein de cibles mouvantes à disposition (les bébêtes en question) et le prix du mètre carré est risible. Surtout en plein désert.

En plus la NCC a ouvert un point de vente sur place, amenant toute une faune de mercenaires, hors-la-loi, Texans et autres maniaques des boum-boum, fous de joie à l’idée d’acheter leurs jouets à des prix cassés (entre -20 et -50% du prix normal, suivant les modèles); à tel point que le Cepmes a dû remonter plusieurs fois les bretelles à l’ANA pour qu’elle fasse appliquer un peu mieux ses réglements.

Alleari compte deux starports passablement bien développés. Le premier se situe à Tara Allearena, capitale planétaire et pour ainsi dire unique ville de la planète; c’est le starport civil, il accueille les flots de touristes. Le second est quasi-militaire, et en tous cas privé: c’est celui de la NCC. On peut y rajouter la base militaire de l’ANA qui, n’ayant pas de raison d’être sur la planète, s’est installée en orbite géostationnaire au-dessus de Tara Allearena.

Tara Allearena, comme presque toute les agglomérations d'Alleari, est une cité fortifiée (contre la faune) et sous dôme. En effet, l’atmosphère de la planète contient tellement de sables en suspension qu’à la longue (10-20 ans), c’est la silicose assurée.

En constante régression depuis la Révolution, elle (la ville, pas l’atmosphère) a connu un boom retentissant ces dix dernières années, reprenant tout son espace initial et lançant même des appendices en dehors des murailles originales. On y trouvera tous les services administratifs planétaires, beaucoup de quartiers résidentiels, des agences de safaris, des bistrots, des hôtels (de tous ordres), et notamment The Pleasure Dome (un gigantesque complexe touristique), mais aussi une mission du Cepmes, qui surveille la vente d’armes et tente de restreindre les trafics parallèles qui ne manquent pas de naître, ainsi que les quotas de safari, afin de préserver un semblant d’équilibre naturel (ce en quoi elle ne se fait pas que des amis, à commencer par une majorité d’indigènes qui jugent que moins il y aura de bestioles, mieux ça vaudra pour eux).

À noter que, les animaux n’ayant qu’une valeur marchande très restreinte, la chasse se fait surtout pour le plaisir. Il est d’ailleurs aussi possible, pour les timorés et autres coeurs fragiles, de faire des safari-photos.

Quelques individus richissimes habitent dans des villas fortifiées en dehors de la ville, où ils font pousser à grands frais du gazon naturel pour épater leurs connaissances.