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Fédération brivianne

De Tivipédia
  • Kaladiesyn Brivianë
  • Population : 9.6 milliards
  • Gouvernement : État fédéral
  • Premier ministre : Risja sha-Eredisti (2288–2298), Karel shi-Eredisti (2299)
  • Capitale : Arkaelden
  • Langue officielle : Atalen

Modèle:Canonométrie-àjour

Géographie

La Fédération brivianne, autrefois Royaume de Brivianë, est la plus étendue des nations qui compose les Ligues atlani : elle compte deux planètes habitables (Brivianë et Jal-Arag) et leurs systèmes stellaires respectifs.

Brivianë est une planète tempérée, avec un climat très similaire à celui de la Terre, si l’on excepte une hydrosphère un tantinet plus imposante (environ 72%) et un relief beaucoup plus plat. Jal-Arag est une sorte de caillou gelé, à l’extrême limite de l’écosphère de son étoile, dont on se demande encore comment il se fait qu’il y ait une atmosphère dessus.

  • Possessions : Brivianë, Jal-Arag

Population

En tout et pour tout, la nation abrite dix milliards d’habitants, à majorité Atalen, dont plus de 80% habitent Brivianë. Elle compte surtout une proportion non négligeable d’expatriés (près de 20% de la population d’Arkaelden). Le reste de la population se répartit entre Jal-Arag (moins d’un milliard d’habitants) et l’impressionnant réseau de stations spatiales et d’habitats orbitaux.

Système politique

Comme les autres planètes atlani, Brivianë n’a pas vraiment abandonné son système politique de l’Arlauriëntur, et ce pour la simple raison qu’il marche encore très bien, aux dires de la majorité des habitants. Mais la Fédération brivianne a plusieurs particularités socio-politiques.

C’est une des rares nations de la Sphère qui, avant l’arrivée des Terriens, avait une expérience un tant soit peu développée de la démocratie – et pas seulement à un niveau électif. Le système encourage les citoyens à la politique : des réunions informelles ont lieu sur les places publiques, et les dirigeants n’hésitent pas à y aller dialoguer avec le peuple.

La Fédération brivianne a hérité de la structure fédérale de l’ancienne monarchie : les Principautés (divisions locales) sont dotées de vastes pouvoirs et d’une importante autonomie, mais doivent rendre des comptes à l’Assemblée fédérative, organe suprême du Législatif et de l’Exécutif brivian. Les Princes (Arjadin) sont donc principalement des gouverneurs locaux, dans l’ensemble très respectés par la population.

Société

La Fédération brivianne donne à l’extérieur l’image d’une nation calme et paisible. C’est une image en partie vraie, mais elle cache un certain nombre de déchirures passées. Brivianë a toujours été vue, au sein des Ligues atlani, comme un mouton noir. Cela a un rapport avec l’attitude contestataire de ses habitants – sans qu’on ne sache vraiment si c’en est la cause ou la conséquence.

Un économiste européen a comparé Brivianë à Cendrillon, coincée entre ses deux chaperons. Avec l’entrée des Terriens au Cepmes, la planète a découvert que, non seulement elle n’était plus seule, mais qu’en plus elle pouvait jouer le rôle de locomotive au sein des Ligues. Oncques ne vit planète plus terranophile, en ces premières années du XXIIe siècle.

La société brivianne s’est cependant vite aperçue que les Terriens n’avaient pas exactement la même vision des choses. Il y a eu des frictions et des malentendus, qui ont culminés avec l’autorisation de l’armement personnel et véhiculaire en 2146. Autorisation très temporaire : elle a été révisée l’année suivante. Depuis, la loi s’est alignée sur les standards de la Sphère, pour ne permettre plus qu’aux citoyens brivians de porter une arme.

Depuis, Brivianë est un des laboratoires de la Sphère, en matière de cohabitation des civilisations terriennes et eyldarino-atlani. La population expatriée est strictement encadrée. Les dernières émeutes remontent à la finale 2148 du Championnat international de V-Duelling, lorsque des supporters américains protestèrent violemment contre l’élimination de leur favori.

Économie et technologie

Avant le Choc terrien, la Fédération brivianne était déjà considérée comme le fer de lance de l’économie atalen. Elle possédait des industries de pointe en agro-alimentaire, chimie pharmaceutique et métallurgie, en plus d’une solide flotte stellaire commerciale.

Comme mentionné précédemment, l’arrivée des Terriens dans la Sphère fut, pour Brivianë, une révélation. En moins de temps qu’il n’en faut à un cargo siyansk pour faire Fantir-Aakavarian, des compagnies terriennes s’implantèrent sur Brivianë, des missions commerciales fleurirent un peu partout, les représentations diplomatiques et culturelles terriennes poussèrent comme des champignons pendant une Guerre mondiale.

Cela ne se fit cependant pas sans heurts. Il y a d’abord eu la sale habitude qu’ont les Terriens de considérer l’environnement de toute autre planète que la leur comme indestructible. En conséquence, de nombreuses compagnies n’hésitèrent pas à y délocaliser leurs industries polluantes – brièvement...

Malgré tout cela, Brivianë fait preuve d’un dynamisme économique insolent dans la sphère culturelle eyldarino-atalen. Malgré les accusations de « colonisation terrienne », elle garde cependant une nette indépendance de culture et de ton. De solides mesures anti-excès parviennent dans la plupart des cas à maintenir un équilibre entre les indigènes et les expatriés, l’économie et l’environnement, la haute finance et la morale.

Brivianë est aussi, comme le disent ses habitants, un piège à touriste de première catégorie, remarquablement servi par des sites protégés, une infrastructure touristique très solide et une réputation générale de coin sympa. D’un autre côté, c’est pas donné et les fauchés feraient mieux de chercher un hôtel ailleurs.

On citera aussi les produits de luxe, qui ne pèsent pas forcément très lourds dans la balance, mais qui font beaucoup pour la renommée de la planète. Moins ouvertement exotiques que des produits eyldarin, voire d’autres planètes eyldarin, ils sont mieux acceptés par le public terrien (et aussi atalen, d’ailleurs).

Forces armées

Jusqu’au début du XXIIIe siècle, la Fédération brivianne ne comptait qu’une simple Milice comme force de défense, mais contribuait assez largement à la flotte d’Eokard, tant en matériel qu’en personnel. Eokard disait souvent que les gens raisonnables s’engageaient dans sa flotte, alors que la planète pensait plutôt se débarrasser ainsi des agités ; bref, tout le monde était content.

Les Guerres corporatives ont changé la donne : les vaisseaux marchands de Brivianë ont été pris pour cibles. L’Assemblée fédérative a alors créé une flotte d’escorte, toujours liée à celle d’Eokard, histoire de ne pas être pris au dépourvu si quelqu’un (regard soupçonneux en direction de Central City) se mettait à avoir des vues sur la puissance économique locale.

Suffisante pour inciter pirates, concurrents et autres fâcheux à garder leurs distances, cette flotte n’a connu qu’un bref baptême du feu lors de l’invasion de la lune de Listant, avec des résultats peu convaincants : les combattants manquent d’expérience et de moyens. Dans ces conditions, l’avenir des forces planétaires de la Fédération brivianne passe probablement par une force multilatérale atalen.

Plus près du sol, la Milice fédérale a été remaniée au cours des deux derniers siècles et est maintenant une force qui peut aussi bien assurer des missions de maintien de la paix civile, des actions anti-terroristes, voire se muer en une ligne de défense crédible. Très au fait des dernières techniques à la mode, avec de fortes influences terriennes dans les tactiques, l’entraînement et l’équipement, elle suscite même l’intérêt et le respect des combattants d’Eokard.

Ambiance

Qu’on y vienne pour vacances ou pour affaires, Brivianë peut apparaître comme une destination sans histoires : une civilisation plutôt calme, avec des gens ouverts et raisonnables. Mais si on gratte, il y a toujours quelque chose d’autre. Les Atlani de Brivianë ont leur mauvaise réputation et deux ou trois coutumes particulières qui risquent de surprendre, entre terranophilie et traditions locales.

Brivianë est aussi un terrain de jeu pour corporations taquines. Un terrain de jeu très policé, mais pour l’entrepreneur ambitieux (= escroc), il y a des opportunités (= pigeons). Les autorités briviannes jouent au chat et à la souris, depuis plusieurs décennies, avec les pratiques commerciales terriennes : c’est à celui qui prendra l’autre de vitesse, entre législation et magouilles.

N’oublions pas non plus que Brivianë est un nœud important pour le commerce entre les Ligues atlani et le reste de la Sphère. Beaucoup de vaisseaux y transitent.

Villes