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Gaïa

De Tivipédia
  • Type: planète tellurique de type terrestre
  • Soleil: jaune (type G) (Anë)
  • Statut: planète inhabitée des Ligues atlani
  • Satellites naturels: Aucun connu
  • Satellites artificiels : Salkamand
  • Rayon équatorial: 8731,1 km.
  • Gravité: 0.98 G
  • Durée de rotation: 23 heures 04 minutes
  • Durée de révolution: 322 jours
  • Températures extrêmes: -20°C à 32°C; moyennes entre -05°C et +20°C
  • Hydrosphère: 81%
  • Atmosphère: Azote, oxygène, dioxyde de souffre.

Présentation

La planète nommée Gaïa est une merveille écologique situé près des Ligues atlani, juste dans l'écosphère de son soleil. Ni trop chaude, ni trop froide, ni trop déchiquetée, en un mot : presque terrestre, elle très tôt été découverte par les Ligues, avant même leur rencontre avec l’Arlauriëntur (-7132), mais est restée longtemps inexploitée.

En effet, si la planète est très banale, ce n'est pas le cas des formes de vie qui la peuplent : on estime que sous la végétation violette qui couvre la majeur partie du plus grand continent de la planète, un écosystème complet s'est développé sur le soufre, à la place du carbone des autres espèces vivantes de la Sphère.

Première conséquence directe : toute la nourriture, tous les organismes, tous les virus, microbes, même le plus petit pollen sont intensément allergènes pour la vie tel que nous la connaissons.

Deuxième conséquence : les plantes, ou plutôt leurs équivalent local sont violettes (eh oui), car l'équivalent de la chlorophylle absorbe des couleurs dans une gamme de fréquences plus hautes que la chlorophylle originale.

Troisième conséquence : cela fait plusieurs millénaires que l'opinion publique atalen oscille entre la terraformation pure et simple - ce qui équivaudrait au génocide de centaines d'espèces - ou la préservation de la planète à fin d'étude. Gaïa attire les interêts de tas de gens, pour des tas de raisons. Rarement pour son bien…

Des fréquentes averses d'acide sulfurique sont causées par le dioxyde de soufre présent dans l'atmosphère. Si ces pluies, comme ce dernier gaz, participent activement à l'écosystème de la planète, elles peuvent être extrêmement toxiques, voire mortelles, pour les formes de vies à base de carbone. Lors des grandes pluies de la mousson, on évite généralement de sortir sans une sérieuse protection environnementale ; et même ainsi, rares sont ceux qui peuvent rester plus d'une heure à l'air libre.

Un grand satellite artificiel s'occupe de la surveillance de cette planète : nommé Salkamand, construit par le clan Maygran en -4000 à la demande express des Ligues, il est actuellement co-géré par ces deux entités politiques. Si se rendre a Salkamand pour regarder les merveilles de Gaïa a toujours été un sport apprécié par les Atlani, ce n'est que récemment, avec le Choc terrien et l'installation sur place de Gaian Corp. que c'est devenu un loisir de masse. On ne sait pas trop comment cette dernière a réussi à avoir les autorisations des Ligues, ni même combien de temps le clan Maygran acceptera d'avoir dans sa station des cargos entier de touristes venus voir les splendeurs de la belle Gaïa. Pas longtemps, à mon avis.

Se poser sur Gaïa est strictement contrôlé, d'abord par les lois des Ligues, ensuite par les règlements du Cepmes. Officiellement, c'est pour des raisons de contamination environnementale : on voudrait pas qu'un virus alien dangereux passe la frontière, ou qu'à l'inverse un rhume détruise les splendides plants de coraux de la mer intérieure. Officieusement, c'est surtout pour ralentir le braconnage illégal, l'exploitation abusive de certaines ressources naturelles au détriment de l'écosystème et empêcher les Gaïens de provoquer des émeutes. Obtenir un permis pour Gaïa est très difficile, pour ne pas dire impossible : très rares sont ceux qui se posent donc sur la planète.

Salkamand applique ces règlements à la lettre et n'hésite pas à tirer cartons pleins sur les vaisseaux s'approchant trop de son espace aérien. Le clan Maygran n'aime pas trop qu'on s'immisce dans les affaires de Gaïa et le fait souvent savoir de manière expéditive. Après tout, Salkamand s'est fait attaquer une douzaine de fois par les Gaïens depuis sa création et est toujours debout. Malgré cela, et pour toutes les raisons nommées ci-dessus, il se passe toujours quelque chose de louche à Gaïa.

Il existe trois bases de recherches scientifiques légales sur la planète : la première, et la plus ancienne, est Tor-Eyl-Darinäi, un complexe millitaro-scientifique regroupant un petit millier de chercheurs et de millitaires qui doivent constamment se défendrent contre la nature hostile de la planète. La seconde est exclusive du clan Maygran. On ne sait pas trop ce qui se passe, comment ça se passe, ni même où ça se passe, ces derniers n'ayant pas l'habitude d'être très volubile. Quand a la derniere, il s'agit de la base de recherche de la Gaian Biotech, filiale (turbulente) de la Gaian Corp. On y pratique dissections, tests et autres trucs louches que démentirait un Karlan.

Ecosystème

Les organismes reproducteurs ressemblant à des plantes sont plus spécifiquement des sortes de coraux. Le substrat violet, les "feuilles", sont fabriquées par l'action combinée et symbiotique d'une centaine de petites créatures différentes, allant de la taille d'une cellule à celle d'un papillon. Le substrat sert d'élément fixatif, protecteur, nutritif et énergétique pour la population qu'il abrite. Conséquemment, une branche coupée, dans des conditions environnementales correctes, ne met que quelques jours à pousser comme neuve. Les entreprises de défrichages sont donc des travaux ardus et constants.

Ces "plantes" (corië, pl. corian) - à défaut d'autres mots - captent le dioxyde de soufre de l'atmosphère et le convertissent en oxygène. Le soufre récupéré sert pour la charpente, et accessoirement comme nourriture aux organismes symbiotiques. Une vieille théorie avance que le développement parallèle des organismes propres à Gaïa a été causé par l'absence, au tout début, de dioxyde de carbone. Des plantes aux herbivores, puis aux carnivores, le soufre est la base de l'écosphère. Il se trouve en grande quantité à la surface de Gaïa, soit sous la forme de grand lac d'acide sulfurique, soit sous la forme de composé solide.

La plupart des molécules nécéssaire à la vie carbonnée ont leurs équivalents sulfuriques, quoique rarement avec la même fonction. La kératine sulfurique est plus friable que son grand frère, ce qui fait que la peau des animaux ont tendance à partir en poussière avec le vent. Le spectacle est incroyable mais, pense-t-on, pas vraiment douloureux. La Sulfu-chlorophylle, en sus de contrôler la couleur violette des forêts de Gaïa, est très autonome : en poudre, mélangé avec un peu de corian, elle accomplit son travail toute seule.

Les forêts dantesques couvrent une partie largement majoritaire de Gaïa, bloquant la plupart des transmissions et ne permettant une couverture radar que très aléatoire. C'est un fait : on ne sait pas ce qui se passe dans les profondeurs de Gaïa. Les plantes, voire tout l'écosystème, forment un golgoroth massif d'arbres, de plantes et d'autres animaux. Allié avec sa toxicité, cet environnement inhospitalier est souvent déifié avec des pratiques proches de l'animisme. Les Gaïens sont bien sûr les plus fervents supporters de cette sorte de religion.

Les animaux vont du plus petit, le plus inoffensif, aux énormes Chandrodon qui se déplace en longues migrations de milliers d'individus. Tous sont étranges, même selon des critères interstellaires. Outre leur peaux partant naturellement en morceaux, les tendons sont souvent extraordinairement souples. Les os ne servent jamais de support pour les muscles, mais plutôt pour rigidifier certaines parties du corps, ce qui donne l'impression d'avoir affaire à des animaux en perpétuels déboîtements.

L'existence d'une vie sulfurique intelligente n'a jamais été prouvée, mais des histoires circulent souvent, comme quoi, au plus profond de la forêt... Le clan Maygran, les Atlani, voire même la Gaian Corp. nous cacheraient des Choses. Selon l'interlocuteur et la bière, ces légendes peuvent prendre la forme d'une peuplade primitives emprisonnée et utilisée comme cobaye dans des expériences abominables ou bien des entités surpuissantes, super intelligentes, se cachant de nos yeux pour notre Bien. Qui sait ?

Les forêts de Gaïa n'ont pas finis de dévoiler leurs secrets. Récemment, l'arrivée d'un petit groupe de la Rose de Mars sur Salkamand ne s'est pas faite sans difficultés. Personne ne sait ce qu'ils fichent là-bas ou si, comme certains le disent, ils sont sur les traces d'organisations arcanistes bien plus vieilles qu'eux. L'existence à la surface de la planète d'espèces naturellement sensibles aux Arcanes (voir furet blanc), voire, dit-on, capable de les contrôler, en fait un lieu étrange, où les expériences mystiques peuvent être légion.

Géographie

Gaïa est divisé en deux superstructures continentales (Andronë et Selptimande) et trois îles importantes, en sus d'un petit réseau d'archipels. La majeure partie du coeur des terres est sous une importante et inextricable forêt : seul un mince pan des côtes et les très grandes hauteurs sont relativements épargnées.

Interêt

Que ce soit en tant que scientifique, arcaniste, corporatiste, ou simple freelance, les occasions de se battre sur Gaïa ne manquent pas. Gaian Corp. engage toujours des... hum... mercenaires, pour proteger leurs installations sur terre et dans l'espace, tandis que les clans atlani font tout leur possible pour résister aux attaques des Gaïens, aussi bien politiques que physiques. Le clan Maygran gueule dans son coin, quoique c'est difficile à dire avec eux, et les braconniers et pirates sont légions, à se cacher sous l'épais voile de mystère de la planète.