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Laynë

De Tivipédia

Laynë

Modèle:Canonométrie-ancienne Première planète eyldarin a avoir été terraformée, Laynë apparut dans un premier temps comme un paradis, puis comme une des plus grosses boulettes de l'histoire de la colonisation. Même si la situation a rapidement pu être stabilisée, Laynë reste aujourd'hui l'exemple de ce qui peut arriver lorsqu'on joue à l'apprenti-sorcier!

Ceci mis à part, c'est un monde partagé à deux visages: désert et océan, tradition et modernisme; il est aussi encore à mi-chemin entre l'Arlauriëntur et la République eyldarin.

Géographie

Laynë est consituée de six blocs continentaux relativement harmonieusement répartis sur la surface de la planète. Les océans qui les séparent sont en général très peu profonds (ils dépassent rarement les 300 mètres), sauf dans une immense zone proche du pôle nord, gigantesque cratère de 20 km de profondeur et de près de 1500 km de large. Cicatrice datant de la terraformation que l'érosion n'a pas encore pu reboucher. L'activité volcanique est en général cantonnée à des médianes océaniques. Les mers sont très peu salées, les habitants peuvent d'ailleurs la boire.

À cause de la faible profondeur et de la présence de Laykiril les marées sont très importantes, pouvant atteindre 25 mètres dans certaines régions. Nombreuses sont les côtes dont le profil change radicalement selon les heures.

Gurthlad

Le plus grand bloc émergé, il est située au niveau de l'équateur. Tout le centre de ce continent est un haut plateau située à 700 mètres d'altitude où la température peut atteindre des extrêmes. Ce plateau se transforme généralement lentement en forêts, puis en marais à l'approche de la mer. La principale exception est le centre de la côte nord où le haut plateau tombe dans la mer en d'immenses falaises de plusieurs centaines de mètres de haut.

C'est sur ce continent que se trouve Tor-en-Laynayan, capitale de Laynë et grand centre marchand du Gurthlad.

Forkikas

Situé au nord-est du Gurthlad, en bordure du grand cratère, ce continent a la forme d'un croissant qui s'enroule autour du pôle nord. Si la zone proche du cratère est très montagneuse, après tout il s'agit des restes de parois du cratère, le reste des terres est plutôt plat. Seule la zone à moins de 5deg. du pôle est recouverte de glace. Le climat peut-être considéré comme tempéré-froid, malgré le fait que l'on se trouve dans le cercle polaire.

Le Forkikas a une tradition agricole fortement implantée. Les cultures céréalières et légumières sont légions; ce sont notamment le fait de petites coopératives régionales, regroupant des fermes familiales de petite taille.

Hyalmalas

Cette zone de terrain émergée fut à l'origine une série d'archipels et de brisants dans un mer peu profonde. Au cours des siècles, les coquillages et les coraux créèrent et agrandirent les îles à tel point qu'une mer intérieure s'est formée avec d'autres îles à l'intérieur. Située entre les tropiques et le cercle polaire, ces îles bénéficient d'un climat idyllique.

C'est bien évidemment ici qu'ont choisi de s'installer les sociétés mixtes terriennes. Bien avant eux, c'étaient de grandes familles de l'Arlauriëntur qui y avaient fait construire d'immenses domaines, à demi immergés et qui ont souvent été reconvertis en centres de loisirs de haut luxe. Car bien entendu, on ne fait pas ici dans les congés payés...

Tsayan

Continent situé au sud-est de Gurthlad, c'est la troisième zone de terre émergée de Laynë. Il s'agit en fait de deux sous-continents entrés en collision. Si les deux sont relativement plats, la chaîne de montagne qui les sépare est assez importante.

On y cultive un certain nombre de plantes, notamment sur les contreforts humides des montagnes. Quelques vagues projets de centres de loisirs sur les côtes ont été aussi formulés, mais restent pour l'instant dans les tiroirs, du temps qu'on résolve les problèmes de cohabitation.

Arorod

Arorod est une immense montagne, située aux antipodes du grand cratère qui semble l'avoir causée. Les sommets de cet immense massif montagneux s'élèvent jusqu'à 12'000 mètres. Depuis la mer, ce fait est d'autant plus impressionnant qu'on les voit avant la base et que ce ne sont pas des sommets effilés mais d'immenses collines terriblements massives. Le climat y est très rapidement très froid.

On trouve sur Arorod une quantité impressionnante de plantes rares, ainsi que quelques espèces marines non dénuées d'intérêt dans les grottes sous-marines alentours; à signaler qu'autour d'Arorod, les fonds sont nettement plus profonds et chaotiques que la normale. Ce sont principalement les Harnari qui occupent et exploitent Arorod.

Tolminquë

Situé au nord-ouest de Gurthlad, Tolminquë est un long continent montagneux entouré de dix îles de plus ou moins grande importance, toutes très montagneuses. Ce continent est géologiquement très jeune et l'activité y est très importante. C'est le seul où l'on a des chances de ressentir tremblements de terre et raz-de-marée.

Histoire

L'histoire de Laynë, du moins au début, se confond avec celle d'un des plus anciens palarim eyldarin: le clan Maygran.

Les origines

Banni de l'espace eyldarin, le clan Maygran eut de la chance dans son malheur, puisqu'il découvrit, dans un système stellaire qui n'avait été que superficiellement exploré, une planète qui semblait en bonne voie de donner quelque chose de viable. Ils se mirent au travail et parvinrent à terraformer Laynë. Au passage, le clan s'était considérablement agrandi, avait construit de nouveaux vaisseaux, perfectionné deux ou trois technologies de pointe, de telle façon qu'à l'aboutissement du projet Laynë, le but originel de la survie était largement passé à l'arrière-plan. Ainsi, le clan Maygran approcha de nouveau ce qui entretemps était devenu l'Arlauriëntur Eyldarin et lui proposa Laynë, en échange d'une réhabilitation complète. Ce qui fut fait, avec soulagement des deux côtés.

Laynë était au sortir de la terraformation une planète au climat chaud et au profil océanique. Malheureusement, le processus avait comme qui dirait un glitch. En quelques millénaires, le climat passa du méditerranéen au désertique. Si ce phénomène, principalement dû à un mauvais choix d'espèces végétales et des erreurs sur la vision à long terme, put être enrayé par le clan Maygran, de grandes zones de terres émergées devirent des déserts inhabités. Entre les tropiques, la vie s'est réfugiée le long des côtes. Malgré cela, la planète resta habitée et même appréciée pour sa diversité biologique. De plus, le cas de Laynë est maintenant un cas d'école et un laboratoire sur l'étude de la terraformation.

La Colonisation

Lancée au début de l'Arlauriëntur, elle fut caractérisée par un fier esprit pionnier et un chaos généralisé. Les trois planètes eyldarin initiales débordaient d'habitants (à savoir pas loin de trois milliards chaque, ce qui pour les Eyldar est énorme) et accueillirent avec soulagement ce nouveau monde. La plupart des colons étaient de jeunes Eyldar et Eylwyn désireux de se faire une place au soleil et de vivre en paix. Dans un grand élan de précipitation, qui n'est pas sans rappeler ce que fut quelques millénaires plus tard la colonisation européenne d'Asgard, personnes et matériel furent débarquées au mauvais endroit.

D'un point de vue politique, ce ne fut guère mieux: tous les colons préféraient s'arranger entre eux, en ignorant superbement les institutions qui tentaient de se mettre en place. Il y eut d'abord deux seigneurs de province, puis plus aucun après qu'un clan taquin ait précipité un troupeau de bovidés à travers le domaine d'un d'entre eux. Il fallut plus de trois lieni pour qu'un gouvernement digne de ce nom voie le jour dans l'indifférence, voire l'hostilité, générale. Puis les indigènes se réhabituèrent à avoir une autorité au-dessus d'eux. Les dirigeants, nés sur place et ainsi intégrés à la culture locale, évitèrent les prises de tête et bientôt Laynë eut la réputation d'être une des planètes les plus calmes de l'Arlauriëntur, un lieu de détente et de loisirs pour les gens stressés.

C'est principalement ce climat qui permit d'éviter l'hystérie lorsque l'on s'aperçut quelques lieni plus tard que quelque chose ne collait pas avec le climat. La population, malgré un caractère nomade généralisé, n'envisagea en général même pas de quitter la planète, la plupart des gens étant attachés à leur habitat. Cela entamma par contre sérieusement le potentiel d'attraction de Laynë, même après que les ingénieurs du clan Maygran parvinrent à arrêter la dégradation.

La Guerre stellaire

Dans un premier temps, comme partout, la guerre ne fut qu'un lointain murmure. La Frontière, c'est loin! Mais plus tard, Laynë fut assez touchée par les attaques karlan. Elle subit notamment deux débarquements en 70-13 et en 75-36. Les Karlan crurent longtemps que la faible population et le climat seraient à leur avantage. Lors de la première attaque, la flotte de débarquement principale attaqua par erreur une ville abandonnée en plein désert. S'en suivit de graves problèmes d'intendance et de coordination. La flotte dut se retirer après quatre semaines d'occupation, tout en n'ayant pour ainsi dire pas vu le moindre Eylda.

Le deuxième débarquement fut bien mieux planifié. Les troupes karlan capturèrent tout le Gurthlad et le Forkikas sans rencontrer de résistance. Ni de centres de population. En effet, les habitants, habitués à se déplacer pour suivre les caprices du climat, s'étaient en grande partie enfuis. Les rares troupes se réfugièrent dans les marais et les archipels et entammèrent une guerrilla qui n'inquiéta pas trop les Karlan, préparés à cette éventualité. Il fallut attendre près de deux ans la contre-attaque des Eyldar, ceux-ci ayant reçu armes et matériel. Ce furent surtout les infrastructures que les Eyldar attaquèrent: une technique très usitée consistait à diriger d'immenses troupeaux d'herbivores paniqués sur les installations. Craignant un nouvel Oreanil, les Karlan se retirèrent en 75-39.

La Révolution

Contrairement à Eridia, il n'y eut pas à proprement parler de guerre civile sur Laynë. Les grandes batailles autour de la Révolution furent surtout des joutes politiques et des luttes d'influence entre familles. Qu'il n'y ait eu que peu d'affrontements ne signifie pas qu'il n'y en ait pas eu. Notamment lorsque des unités de l'Arlauriëntur en fuite vinrent se réfugier sur Laynë. Recueillis par des Harnari qui espéraient qu'ils viendraient remettre un peu d'ordre dans le bronx, ces unités (composées principalement de volontaires désignés d'office) n'aspiraient en fait qu'à retrouver une vie normale. Ce en quoi elles furent déçues, car les Telenari lancèrent très rapidement des actions violentes pour contrer ce qu'ils croyaient être une tentative de coup d'état.

Laynë fut une des planètes les plus divisées. Les Harnari furent longtemps réfractaires à la République (après avoir d'ailleurs été longtemps réfractaires à l'Arlauriëntur). Les clans Telenari se déclarèrent, dans une grande majorité, favorables, si ce n'est à la République, du moins à un changement leur laissant plus d'autonomie. Pour ne rien arranger, de nombreux clans harnari, telenari, plus des clans mixtes et d'autres, s'arrangèrent pour monter une forme de gouvernement autonome empruntant un peu aux deux.

En définitive, la République eyldarin envoya sur Laynë des représentants auprès de tous les camps et on parvint en 79-98 (-519) à un accord rattachant Laynë à la République Populaire eyldarin, avec néanmoins un statut spécial concernant les populations nomades (ce qui représente la grande majorité des indigènes).

Le Choc Terrien

Le statut spécial de Laynë ne concernait pas seulement les populations indigènes. Il incluait en fait des textes très anciens, dont un (datant du tout début de la colonisation) qui n'avait visiblement pas bien été relu par les législateurs de la République. Il comportait une clause autorisant toute personne à s'établir sans autres sur Laynë et y exercer une activité professionnelle nette de taxes pendant deux lieni. Il n'est mentionné nulle part dans le texte que c'était réservé à des Eyldar, et ainsi, vers 2109, une centaine de citoyens europeéns et centre-américains se présentèrent au starport de Tor-En-Laynayan pour bénéficier de cette clause, qui visiblement n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd...

S'en suivit une certaine confusion du côté eyldarin, qui remua une grande quantité de paperasse poussiéreuse et fit remonter à la surface – à sa grande horreur – les textes en question. Suivit une bataille judiciaire pour 1) régler le contentieux avec les Terriens 2) faire en sorte que ça ne se reproduise plus. Le résultat de ces cinq ans de procédure aboutit à la signature d'accords commerciaux entre Européens, Américains et Eyldar quant à la création de sociétés mixtes et de villages de vacances sur Laynë.

Aujourd'hui

L'ouverture des centres terriens n'a pas changé grand-chose à la vie de la majorité des Eyldar de Laynë. Si ça se trouve, il y a sans doute même un certain nombre d'Eyldar qui ignorent qu'il y a des Terriens dans la Sphère, a fortiori sur Laynë...

La cohabitation n'est cependant pas simple. De nombreux clans Telenari se plaignent de la disparition de terrains de pêche fructueux, notamment dans le Hyalmalas, au profit des centres de vacances. Alors certains y pêchent quand même, s'attirant ainsi les foudres de l'administration centrale et la haine des actionnaires. Il y a eu des arrangements, notamment concernant l'achat du produit de la pêche par les centres et la vente d'artisanat local aux touristes, mais cela donne lieu à des abus de part et d'autre et n'est jamais très convaincant.

Économie

Elle passe par trois points principaux: la pêche, la biotechnologie et le tourisme.

De même que la chasse et l'agriculture, la pêche est principalement à usage interne. À savoir par là qu'elle couvre principalement les besoins domestiques et que seuls les surplus sont exportés, ce qui ne représente somme toute que de 5% à 15% de la production, suivant les années.

Domaine quasi-exclusif des Harnari, la recherche, le développement et la production de biotechnologies est la seule industrie de pointe de Laynë. Elle porte principalement sur des espèces végétales – et quelques-unes animales – modifiées par génie génétique de manière à produire naturellement une certaine substance recherchée en chimie ou dans un autre champ de la technologie. On murmure que certaines applications de ces technologies vont très loin, jusqu'à des systèmes techniques complexes entièrement biologiques. Citons parmi ces ressources la Thyrène.

Il faut voir la réalité en face, même si le tourisme à la terrienne n'est pas sans provoquer heurts et horreurs, il apporte à Laynë une part très importante de sa balance économique. La gestion en est assurée par trois compagnies à capitaux mixtes: eyldarin et terriens. Le géant local est Laynë Leisure Land Inc., à capitaux américains, suivi de loin par deux plus petites compagnies européennes, de force égale: Sovflot Travels – Laynë et Eurolidays Ltd.

Société

On peut la diviser en trois groupes: ceux qui vivent dans les déserts, ceux qui vivent dans et sur la mer et les autres.

Ceux de la Grande Mer (Telenari, sg. Telenar)

On désigne par le terme de Telenari tous les Eyldar de Laynë vivant sur la mer; ils constituent une sous-branche particulière à cette planète des Aeronari que l'on rencontre ailleurs. Les Telenari forment l'unité culturelle majoritaire de Laynë; c'est le groupe le plus éloigné de la civilisation eyldarin classique et aussi le plus ancien. Ils vivent en escadres d'une dizaine de bateaux de taille moyenne; escadre et famille ne font qu'un. Certains groupes restent près des archipels, mais la plupart parcourt les océans de la planète.

La notion de clan y reste très réduite et plutôt hétéroclite: en fait tous les Telenari se considèrent comme un immense palaram. On ne naît pas dans ce clan, on y vit. Il n'est pas rare de voir un jeune qui n'arrive pas à s'insérer passer quelques lieni dans ce millieu. De tous les Eyldar, ce sont aussi ceux qui sont les plus proches d'avoir une quelconque religion: tous respectent la mer, qu'ils semblent personnifier sous le nom de Gëar.

La culture est typiquement orale; les documents écrits sont plutôt techniques. La plupart des formes d'art sont considérées comme relativement naïves. Politiquement, c'est maintenant un groupe neutre, considérant souvent ce qui se passe à terre comme annexe ou n'étant pas leur affaire; pour ce qui a lieu sur la mer, personne n'a de tout façon rien à dire.

C'est un joyeux mélange de techniques millénaires et des toutes dernières trouvailles techniques. Les vêtements sont plutôt rares, dans tous les cas prévus pour ne pas gêner la nage. Rareté chez les Eyldar, ils portent dans les régions fraiches des combinaisons thermiques. Les cheveux sont souvent portés courts, sinon tressés. Un Telenar ne se déplace jamais sans ses palmes.

Ceux du Désert (Harnari)

Les Harnari vivent principalement au centre de Gurthlad, ils vivent surtout de la chasse et de la collecte de plantes rares. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est une activité très importante pour l'économie de la planète. En effet, une grande partie de ces animaux et de ces plantes ont été modifiés pour fournir des substances chimiques particulières.

Ils sont généralement organisés en familles de dix à cinquante personnes, et à peu près le double de montures. Les montures sont diverses, mais incluent entre autres des reptiles géants. Si les familles sont nomades, elles ont toutes une grande maison située généralement partiellement sous terre; certaines incluent mêmes des petites mines. La famille y passe généralement les saisons les plus chaudes. Selon les familles, ces demeures peuvent prendre des allures de palais. Traditionnellement, ces demeures sont ouvertes à tous, les souiller est un crime très grave.

Les bien les plus précieux de ces endroits sont dans la bibliothèque et le laboratoire, où sont stockés embryons et graines. Grâce à ces laboratoires, les Harnari peuvent "contrôler" le désert. Les clans harnari sont très liés au clan Maygran.

Du point de vue culturel, il s'agit d'un groupe très conservateur. Les vêtements sont généralement des robes, ou tout autre vêtement de coupe très ample, blanches, parfois argentées. Traditionnellement, ces oripeaux sont abandonnés en entrant dans un bâtiment. Si le port d'épée est très rare, la plupart possèdent un lilthwinar, un long bâton relié à un petite bille d'acier par un fil monofilamenté. C'est un objet aussi délicat à utiliser que meurtrier.

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'existe pas réellement d'antagonisme entre Telenari et Harnari. Ou en tous cas pas beaucoup... Tout au plus un esprit de concurrence et de compétition, voire un certain sentiment de supériorité d'un côté comme de l'autre, mais pas d'animosité. Enfin, plus...

Les Autres

On désigne ainsi toutes les populations vivant sur les côtes et à l'intérieur de Forkikas, en tout cela représente bien plus de monde que les Gurthlad, mais leur influence politique est plus faible. Dans les zones marécageuses, ils vivent en de grands domaines qui peuvent parfois ressembler à des petites villes. Les communautés forestières de Gurthlad et de Forkikas sont généralement plus petites et très proches d'un modèle féodal. Signalons pour finir, toujours dans le Forkikas, l'importante communauté paysanne qui fonctionne selon un mode classique en République eyldarin: les coopératives régionales.

Il existe aussi sur Laynë une très faible communauté siyansk, principalement des descendants d'anciens dirigeants coincés ici pendant la Révolution et qui, du temps que les communications avec leur monde d'origine soient rétablies, ont choisi de s'installer ici. Ils vivent, comme tout un chacun, de la pêche et sont très bien intégrés (tout est relatif) dans la société telenari.

Une autre catégorie est formée des Terriens résidant en permanence dans les zones touristiques du Hyalmalas. Ils forment une communauté très fermée, sur laquelle les us et coutumes de la société eyldarin n'ont pour ainsi dire pas de prise.

Villes principales

Les gens de Laynë

S'il y a sur Laynë, comme sur Eridia ou sur Ardanya, des Terriens, contrairement aux deux autres planètes les deux cultures ne se mélangent pas. Cela dit, il y a les ethnies eyldarin, Telenari ou Harnari.