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Politique génétique highlander

De Tivipédia

Un aspect important de la politique de la Fédération des hautes-terres est sa politique génétique. Un des buts officiels du gouvernement highlander est l'amélioration de la race humaine. Ce n'est pas qu'une déclaration creuse ou une métaphore politique, mais un état de fait qui se retrouve dans toutes les structures étatiques, mais aussi la vie sociale highlander. Le Highlander n'est pas le pinacle de l'évolution, il est l'évolution prise en main par l'humanité, le pionnier de la révolution génétique. Tout ceci est naturellement pour le bien de l'humanité, qui tôt ou tard bénéficiera des progrès highlanders.

Clauses sociales

La Fédération des hautes-terres pratique pour cela une politique systématique de sélection et d'amélioration du potentiel génétique humain. D'abord, la cartographie génétique de tous les individus, à travers un système médical extrêmement étendu et gratuit pour ce qui est des soins de bases. Le Bureau du census offre ainsi à tous les citoyens de la Fédération conseils et pronostics, pour eux-mêmes, mais surtout pour leur descendance.

Suit un encouragement de la natalité, qui passe d'abord par d'importantes structures d'aide sociales (garderies, écoles, congés pour parents), puis par un important système d'allocations familiales. Celles-ci dépendent de nombreux critères, mais tendent à encourager les mélanges ethniques et les couples dont le potentiel génétique est considéré comme prometteur. La tradition pour un homme de chercher femme dans une région lointaine est très commune dans les régions d'Asie et du Moyen-Orient qui ont subi des attaques nucléaires ou chimiques.

L'eugénisme en action

Comme les soins sont très largement axés sur la prévention, le fait d'avoir des enfants ayant des handicaps est considéré comme étant la faute des parents et donc de leur ressort. Une exception à ce principe survient lorsque les parents travaillent ou vivent dans des milieu à risques (pollution, radiations, milieu inconnu), auquel cas les parents sont considérés comme ayant risqué leur intégrité génétique pour la patrie et donc soutenus. Un effet secondaire de cette politique est que les parents d'enfants ayant des problèmes déménagent fréquemment dans des zones "à risques" afin d'obtenir soins et assistance sociale pour leurs enfants. Cette pratique est officiellement condamnée, mais officieuse tolérée, voire encouragée, car elle a tendance à amener les mauvaises têtes dans les zones à risque.

L'ultime aspect de cette politique est l'amélioration génétique, c'est-à-dire l'ajout de gènes améliorés au moyen de rétro-virus et d'autres outils génétiques. Cette pratique se fait généralement avant la fécondation ou durant les premiers mois de la grossesse. Si l'enfant a généralement les traits de ses parents, il possède aussi des gènes highlanders qui vont modifier son apparence. Plutôt que de forcer la population à suivre ce traitement à la pointe du fusil, le gouvernement highlander a, au contraire, fait de ce traitement un privilège rare et convoité. Seuls les parents méritants y ont droit pour leur enfants. Selon les chiffres du Bureau du census, à chaque génération, seuls 5% des enfants subissent le traitement pour devenir des Highlanders.

Si la loi highlander, en accord avec le Cepmes, n'autorise aucune distinction sociale (au sens large du terme) basée sur les gènes, il faut bien reconnaître qu'on préférera accorder aux génotypes jugés "supérieurs" – et surtout aux Highlanders de souche – des occupations à responsabilités.

Note historique

L'historiographie officielle highlander s'attarde assez peu sur la genèse du programme, sinon pour dire qu'il remonte à l'époque du Club des cinq et du Katmandu Institute of Technology (KIT). En vérité, de nombreuses sources pointent vers un programme "Homme Nouveau" mis en place en URSS peu avant la Troisième guerre mondiale et déplacé vers une base lunaire en 1992 (les dirigeants soviétiques espéraient sans doute repeupler la planète avec un Homo Sovieticus). Devenu gouverneur de Sibérie, Gabriel Fore aurait récupéré ce programme pour le compte de la (future) Fédération et l'aurait intégré aux autres recherches secrètes du KIT.