Ligue stellaire
- Ligue stellaire (Elcarasiri)
- Population : 21.1 milliards (estimation)
- Gouvernement : aristocratie
- Dirigeants : présidence collégiale (Hiryëntur)
- Capitale : Siltacaran (Maedien)
- Langue officielle : eyldarin ; atalen et rakharist parlés ; l’anglais galactique est quasiment inconnu.
Géographie
Situé aux confins de la Sphère, entre l’espace contrôlé par la GMS et le Haut-commandement karlan, cet État est composé d’une demi-douzaine de planètes habitables, plus une dizaine de mondes miniers. Le tout forme un espace d’une douzaine d’années-lumière de rayon, dont le monde le plus proche se trouve à 280 AL de Fantir.
Cet espace est considéré comme extrêmement dangereux par toutes les compagnies de transport, principalement à cause de l’immense collection de mines qui y ont été disséminées, mais aussi par la présence du Haut-commandement karlan, qui parfois lance des raids sur les routes commerciales.
- Possessions : Maedien ; Lasyanin ; Erednalis ; Tilmanenta ; Gwaltathin / Hrrjaind’ka ; Rireni / Ljarwran’ka ; Elbari (stations spatiales).
Population
Elle abrite environ 20 milliards d’individus, pour un tiers Atlani ; le reste est composé d’Eyldar (30%), de Karlan hjandri (20%) et d’autres (Humains, Talvarids et Siyani). 15% de la population vit hors-planète, dans des stations orbitales ou astéroïdales, alors qu’un cinquième de cette même population habite des mondes non terraformés.
Système politique
Politiquement parlant, la Ligue stellaire est une sorte de république féodale. Contrairement à la République eyldarin, c’est un État sans grosses disparités culturelles d’une planète à l’autre, si l’on excepte les particularismes hjandri.
On y trouve deux castes : les nobles (Hireni) et les non-nobles (Weythreni). Comme presque toutes les sociétés atlano-eyldarin du genre, elle est très mobile : le passage d’une caste à l’autre peut se faire facilement.
Le pouvoir central de Siltacaran est un conseil (Hiryëntur) de douze nobles élus par leurs pairs. Il commande aux gouverneurs (Tarhireni ; un par planète et au moins un pour cinq centres miniers), qui ont la charge des activités régionales et influent sur les pouvoirs populaires (Weythënturi). Cette influence est suffisamment subtile pour que le peuple soit persuadé d’être dirigé par les seuls Weythënturi.
Climat social
La vie est réglée par le Syëllethindi (les Lois de la Vie), mélange assez déroutant entre les principes philosophiques eyldarin classiques, le Code du guerrier d’Eokard, des éléments culturels karlan intégrés au fil des ans et du nationalisme. En gros, chaque citoyen de l’Elcarasiri vit pour la défense de sa terre, de sa planète et de sa nation. Dans cet ordre. Tout le monde apprend à se servir d’armes et à avoir une « attitude combattante ».
Ces Lois ont une grande importance dans la cohésion nationale. Le seul défaut est qu’il y a pas mal de déchets : une certaine frange de la population est assez instable mentalement et finit par ne plus rentrer dans le moule. Suit alors la fuite vers une planète de la Sphère, vers un des deux mondes karlan, ou alors une longue période de traitement, voire un exil intérieur dans certaines communautés reculées.
Bien que ni l’ensemble de lois fondamentales de l’Elcarasiri, ni la culture de la Ligue ne fasse état de discriminations raciales ou sociales, il faut bien se rendre compte que ce sont principalement les Atlani et les Eyldar qui tiennent le haut du pavé dans la société. Sur deux planètes appartenant autrefois au Haut-commandement karlan, on trouve une majorité de Karlan hjandri ; ces planètes ont un statut spécial d’autonomie et des gouverneurs hjandri.
Économie et technologie
Les ressources principales de l’Elcarasiri proviennent de ses complexes miniers, ainsi que d’industries alimentaire et militaire florissantes. La Ligue était jusqu’à présent en totale autarcie, ce qui fait que son extension vers la Sphère se fait, d’un point de vue économique, au ralenti.
Il est pour le moment très difficile de se rendre dans la Ligue stellaire pour y faire du tourisme, en raison d’abord de son éloignement, ainsi qu’à cause de la méfiance qu’on y montre envers les étrangers. Les douanes sont taquines et la libre circulation des personnes reste une théorie. Il faut un visa pour se rendre dans l’Elcarasiri ; pour l’obtenir, il faut s’adresser aux représentations diplomatiques de la Ligue stellaire, qui sont elles-mêmes peu nombreuses : Fantir, Cchlatzsstrill-wlyssi, Central City et Tara Eokardya.
Forces armées
Attention : boîte à baffes majeure ! L’armée, non contente de posséder de l’équipement datant de l’Arlauriëntur, s’est amusée à le perfectionner. Les plus impressionnantes avancées se situent au niveau de la technologie spatiale, qui rivalise avec celle des Karlan ; cela dit, l’Elcarasiri semble peu enthousiaste à révéler ses petits secrets. Toutes les troupes sont, à un niveau quelconque, motorisées, ce qui donne une idée de la mobilité de cette armée.
Au sein de la société, on est bien loin des principes pacifistes de la République eyldarin : l’armée reste un sujet de fierté, de même qu’un formidable outil d’ascension sociale. L’engagement est volontaire, même s’il est fortement conseillé à des sujets particuliers dès l’adolescence.