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Israël

De Tivipédia
(Redirigé depuis État d'Israël)

Géographie

  • État d’Israël (Israeli State)
  • Population : 15.3 millions
  • Gouvernement : république parlementaire
  • Président de la République : El Hadj Ali Fahsadr (2288–2298), Fernand Rachaoui (2298)
  • Capitale : Tel Aviv (3.4 millions)
  • Langues nationales : hébreu, arabe ; français, grec, turc et anglais galactique couramment parlés

Modèle:Canonométrie-àjour

Géopolitique

Fixées définitivement en 2090, par les Accords de Moscou, les frontières de l’État d’Israël n’ont plus changée depuis deux siècles (si l’on excepte l’acquisition de concessions territoriales sur Europa et Atlantis, mais ne chipotons pas).

En gros, Israël s’étend mollement sur les rives de la Méditerranée entre la frontière turque et le Canal de Suez. Il contrôle les trois-quarts de l’ancien Liban, un bout de la Syrie au delà du Golan, le désert du Sinaï, plus Chypre (revendiquée par les Européens).

De nombreuses cités de la région, détruites entre 1989 et 2090, ont été reconstruites de façon pensée et rationnelle ; ça perd tout pittoresque mais ce sont des villes agréables et intelligemment conçues. Seule Jerusalem – détruite en 1990 par un attentat nucléaire attribué à la secte Moon – n’a pas été reconstruite et ses ruines sont considérées comme un « monument à la laïcité ».

  • Villes principales : Beyrouth (3.1 million), Hafa (2.1 million), Hebron (1.8 million), Gaza (1.4 million), Erat (1.1 million)
  • Districts : Tel Aviv, Dead Sea, Gaza, Sinai, Ramallah, Erat, Hebron, Hafa, Beka’a, Beyrouth, Golan, Cyprus
  • Districts Outre-Sol : Atlantis, Xandris (Europa).
  • Comptoirs : Thirteen Stars, Fantir, Caramer Laeralis, Eridia

Météo

Israël bénéficie d’un climat qui fait la joie des fabricants d’hôtels en bord de mer, des agences de voyage et de vendeurs d’huile solaire (bien que certaines lois taquines au sujet de la nudité publique viennent assombrir ce dernier tableau). En contraste avec l’Europe et son climat de chiotte, Israël est un pays où le soleil cogne.

Cela dit, on n’est jamais à l’abri des blagues météorologiques dues à ces bombes atomiques qui ont tout détraqué le climat, ma pauvre dame. Il n’est donc pas rare de voir le pays paralysé par une tempête de sable ou, plus rarement une tempête de neige.

Système politique

Officiellement, Israël est une république parlementaire, démocratique et bicamérale. On pourrait plutôt y voir une forme particulièrement bâtarde de dictature militaire plus ou moins démocratique. L’armée n’est pas au pouvoir, mais presque tous les politiques sont, ou ont été, des militaires.

Le Président est élu pour dix ans par tous les citoyens ayant accompli au moins deux ans de service armé. Il est considéré comme une haute autorité morale ; son rôle est officiellement protocolaire et consultatif, mais il est aussi chef d’état-major et a donc un certain poids politique.

Au niveau local, on compte trois Régions (Israël, Palestine et Liban), qui traditionnellement représentent les trois religions et ont chacune un Parlement local, au pouvoir limité, mais qui sont souvent consultés pour des questions de politique intérieure. Au sein des régions, on a des Districts, dirigés par des Préfets.

En dehors du système Sol, Israël compte quelques territoires sur les planètes de l’Alliance nord-atlantique (Europa et Atlantis), qui sont considérés comme des Districts comme les autres mais ont plus d’autonomie ; beaucoup de réfractaires à l’ordre social israélien s’y sont exilés – y compris les extrémistes religieux qui n’ont pas digéré la laïcisation de la société.

Autre forme de territoires extrasolaires, les « comptoirs » israéliens sont des concessions commerciales, qui ont un statut d’extraterritorialité et qui fonctionnent un peu comme des zones franches : les lois du pays hôte ne s’y appliquent pas, c’est le droit israélien qui y règne. Les comptoirs sont directement administrés par le Ministère des finances, qui souvent en sous-traite la gestion à des consortiums locaux.

Climat social

Israël a toujours été un État paranoïaque (le terme « psychotique » revient même assez souvent). Pendant longtemps, cette paranoïa a souvent été tournée vers ses habitants musulmans, mais, depuis la fin du XXIe siècle, les politiciens ont fini par comprendre qu’isoler un bon tiers de la population était contre-productif, voire suicidaire. Aujourd’hui, cette paranoïa est plutôt tournée vers l’extérieur : la Fédération des hautes-terres, l’Europe, les concurrents, etc. Israël est toujours une nation en guerre, mais plus contre elle-même ; c’est déjà ça.

La société israélienne est officiellement pluriconfessionnelle et égalitaire : Juifs, Musulmans et Chrétiens sont égaux devant la Loi. Dans les faits, les trois communautés occupent des secteurs bien distincts et ont tendance à privilégier leurs coreligionnaires.

Une des particularités d’Israël est le « Code hébreu », dit aussi « Code de Vrenitz » (de Alexei Vrenitz, le cerveau de l’insurrection de 2065). Ce code oblige tout adulte à porter, bien en évidence, une arme de poing, prête à servir. Depuis le temps, le côté « prête à servir » a été abandonné pour éviter les accidents (la plupart de bâtiments publics encouragent même les visiteurs à laisser leurs jouets au vestiaire). Tel-Aviv est une des villes les plus armées de la Sphère, mais la violence urbaine y est considérablement moins élevée qu’ailleurs, voire même inexistante selon les standards terriens.

Économie et technologie

On dit souvent que si le secteur tertiaire n’existait pas, Israël l’aurait inventé. Toute l’économie israélienne repose sur les échanges. Échanges bancaires, bien sûr, mais aussi de marchandises : Tel-Aviv est le point de jonction entre l’IC4 highlander et la Transarctique TA2, qui relie l’Europe aux NAUS par le pôle nord. De plus, Beyrouth et Erat sont des ports importants et Israël envisage la construction d’un starport civil dans le désert du Sinaï.

Israël a, comme la plupart des puissances économiques qui se concentrent dans le tertiaire, une réputation sulfureuse. Les « comptes en Israël » ont remplacé dans l’imagerie populaire leurs prédécesseurs helvétiques. Environ 10% des cargos spatiaux terriens sont immatriculés en Israël et nombreuses sont les sociétés ayant leur siège social à Beyrouth ou Tel-Aviv.

Siyani et Israéliens se sont aussi découverts beaucoup d’atomes crochus ces dernières décennies. De nombreux accords officiels entre certaines guildes siyansk et des entreprises israéliennes ont donné lieu à un essaimage de « comptoirs » israéliens à travers la Sphère. Mais ce qui inquiète plus, ce sont les accords non officiels, dont par conséquent on ne discute pas devant des étrangers.

Les seules industries primaires et secondaires sont celles qui concernent l’alimentation. Nombreuses sont les exploitations agricoles de la région, rendue fertile par une exploitation astucieuse d’un terrain pourtant hostile. Ce sont principalement des industries d’exportation, le gros de la nourriture étant fournie par des techniques américaines de nutrition par algues (oui, c’est kasher et/ou hallal).

Israël a encore quelques usines de matériel militaire, qui parfois parviennent à faire preuve d’innovation technologique, mais en général, elles se contentent d’assembler – parfois de perfectionner – du matériel étranger sous licence.

Les écoles d’architectures de Tel-Aviv et de Jaffa sont parmi les plus renommées de la Sphère en matière de ce que l’on appelle « urbanisme humaniste ». Autre point intéressant, les Archives de Tel-Aviv sont les plus anciennes archives complètes de la Terre, puisque remontant jusqu’en 1860 sans interruption et, au maximum, jusqu’au VIe siècle avant notre ère. Même le Vatican est loin derrière.

Forces armées

Une vieille blague dit qu’en Israël, même les landaus sont armés. Elle a beau n’être qu’une très vieille blague, elle n’illustre pas moins le côté « société armée » de l’État d’Israël – à tel point qu’on pourrait même parler de « société-armée »...

Le service militaire est obligatoire pour tous les citoyens israéliens. Il dure cinq fois trois mois entre 19 et 24 ans ; on peut le faire raccourcir par des appuis bien placés, mais c’est déconseillé pour sa carrière professionnelle. Ces périodes s’intègrent dans le cadre de l’éducation obligatoire, qui s’étend jusqu’au niveau universitaire (à de rares exceptions près, tous les Israéliens ont au moins un diplôme universitaire).

Passée cette première période, les citoyens ont le choix de rempiler pour cinq ans, soit dans le service actif (armée professionnelle), soit dans les réserves. Cette dernière option implique entre un et deux mois de service actif par an ; être réserviste est une marque de prestige dans la société israélienne.

Sur le papier, l’armée israélienne ne forme pas, au final, une menace sérieuse, si on la compare aux armées européenne ou highlander. Mais l’entraînement militaire israélien, ce n’est pas de la crotte ! Et le matériel non plus. Régulièrement, l’Europe et la Fédération des hautes-terres invitent l’armée israélienne à prendre part à des manœuvres militaires. Et régulièrement, les Israéliens mettent la pâtée à des forces cinq fois plus nombreuses.

Ambiance

Un zeste de dictature militaire, une goutte de paradis fiscal, une pincée de guerre froide, un côté « Suisse méditerranéenne » avec son secret bancaire et sa neutralité armée, trois cultures qui ont derrière elle un passé qui tient plus du passif... Israël est un endroit idéal pour les intrigues à base d’espionnage, de double jeu, de magouilles financières et de vieilles rancunes. Les Siyani et leurs vieilles conspirations sont un bonus.

C’est l’endroit où les agents européens et highlanders se rencontrent incognito, à la terrasse d’un café d’Haïfa – négociations secrètes ou réunion d’anciens combattants ? Là où transitent certaines marchandises aux bordereaux d’expéditions fantaisistes – contrebande d’électroménager highlander ou haute technologie karlan ? Pour le côté anecdotique, il y a l’ancien Liban, qui a la réputation d’être un nid de flemmards patentés.