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Cybernétique

De Tivipédia

Modèle:Chantier

Introduction

La Sibaire-néthique est un sport relativement mal considéré dans un monde ou l'on change de cul (et autres organes) comme de chemise, et ou l'apparence physique se doit d'être parfaite si l'on veut grimper sur l'échelle sociale. Il reste cependant un certain nombre de personnes pour qui les modifications cybernétiques possèdent encore un certain attrait.

On peut distinguer facilement trois catégories :

  1. Dans toutes les civilisations, il a existé, existe et existera une frange de la jeunesse anticonformiste désirant se démarquer des "adultes" en adoptant un style généralement repoussant, j'ai nommé... les punks. Au XXeme siècle ceux-ci arboraient des coupes de cheveux hirsutes et colorés, des vêtements rapiécés et des piercings. De nos jours, une prothèse apparente suffit à provoquer suffisamment de dégout pour choquer les gens bien pensant. C'est pour cela que l'on parle de Cyberpunk.
  2. Les lecteurs nostalgiques de vieux auteurs de SF des années 80-90 (Jack V., Philip K. D., Isaac A. ou encore Frank H. pour ne pas les nommer), ainsi que les rôlistes d'univers cyberpunk (justement). Par mimétisme, il est possible que de telles personnes se laissent séduire par des cyber-modifications afin de ressembler à leurs héros favoris. Ce groupe tend également à rejoindre le groupe précédent dans son refus de faire partie de la réalité (ce qui est con, parce qu'au XXeme siècle, les voyages dans l'espace et la cybernétique n'existaient pas alors qu'au XXVeme..., enfin, ce sont eux qui voient).
  3. Enfin, dernier groupe, et probablement le plus dangereux : les malades et psychotiques venant de tous horizons et adeptes du "tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort, soyons des tanks dès le départ". Ces types pour des raisons purement pratiques se font greffer tout un tas de saloperies pas du tout organiques pour êtres plus forts, plus rapides, plus résistants. Autant dire tout de suite que de telles améliorations valent plus que trois dinars et que ces gus on une fâcheuse tendance à devenir hargneux quand on touche à leur steack. Le but avoué, pourvoir tuer encore plus de gens, plus vite, et en ressortir presque indemne (ou avec juste quelques pièces à changer).

Enfin mesdames et messieurs, autant vous dire que de tels passe-temps ont pour principal défaut de couter assez cher.

Principes basiques

Ou : Comment qu'ça marche ?

Si l'aspect pécunier est le problème qui risque de préoccuper le plus nos charmants futurs cyberpunks. Le fonctionnement de la cybernétique est nettement plus intéressant, pour ceux qui veulent jouer des savants fous d'un côté, et d'un point de vue "roleplay" (hého, je me fait pas chier pour rien quand même) de l'autre.

L'hôpital

Ca peut sembler évident, mais autant vous le dire tout de suite, installer une prothèse cybernétique, c'est pas de la tarte, et c'est pas ce bon vieux médecin de famille qui va pouvoir vous faire ça. En effet, outre les chirurgiens et les internes, de préférence spécialisés dans la greffe, il faut également faire appel a des neurochirurgiens, ainsi qu'à des mécanos, sur chair (humaine ou autre). Il faut donc que l'hôpital soit au moins de classe 2 pour envisager d'y trouver les spécialistes nécessaires à l'opération.

Ou alors vous vous faites opérer dans une salle de greffe illégale, avec des types pas forcément aussi bon qu'ils le prétendent, et vous réglez en liquide. Bon l'avantage, c'est que si vous voulez installer un Fusil Radiant H dans votre nouveau bras, il y a peu de chances pour qu'ils vous demandent le permis qui va avec.

L'opération

L'opération est une phase délicate dans le processus de cybernétisation qu'il convient de ne pas prendre à la légère. Il faut compter environ un mois pour que le nouveau membre soit installé, puis comptez environ un nouveau mois pour pouvoir utiliser parfaitement ce dernier, voire deux si il s'agit d'un membre n'existant pas dans le modèle original (comprenez un membre supplémentaire).

La phase préparatoire

Durant cette phase, on prépare la partie du corps qui va recevoir son nouveau membre, si besoin est on ampute l'ancien membre. Ensuite, les nerfs du patient sont tirés et à l'aide d'un scanner, on vérifie l'intégrité du signal nerveux dans le cerveaux du patient.

La pose du Socle pour Membre Cybernétique (S.M.C)

C'est la partie la plus contraignante d'une opération de cybernétisation. Durant cette opération, on pose la base mécanique de la prothèse. Pour ce faire, l'os est dégagé, puis rogné, généralement juste avant l'articulation du membre (épaule pour un bras, hanche pour une jambe). Ensuite, on pose une articulation en kevlar (comme pour les greffes standard) autour duquel est installé le socle cybernétique. Il s'agit du premier élément du cybernétisation, composé des servomoteurs nécessaires au bon fonctionnement de la nouvelle articulation. Le S.M.C possède aussi un module permettant d'acheminer la bio-énergie du corps afin que le nouveau membre ne soit pas dépendant de batteries. C'est également sur ce socle que sont raccordé les nerf tirés lors de l'opération précédente. Après ça, le patient peut retourner se reposer, la première partie de l'opération est terminée.

La phase de test

Le S.M.C possède tous les points d'entrée/sortie d'informations (ou points E/S), ainsi que les points d'ancrage du membre cybernétique. Durant la phase de test qui commence environ une semaine après la pose du socle et dure environ une autre semaine, on simule via les points E/S la présence du membre grâce à un appareil qui se branche à la place de la future prothèse. Ensuite, le patient doit essayer de le bouger, là encore l'appareil interprète les signaux afin de vérifier l'intégrité des connections. Cette phase permet de :

  1. Réduire le temps d'adaptation au nouveau membre.
  2. Détecter d'éventuels problèmes de fonctionnement entre le corps et la greffe.

Le nouveau membre

Ben, après avoir accompli tout ça, installer un nouveau membre bien configuré, c'est un peu comme brancher un lecteur Mp3 dans sa prise USB. Si la prothèse a été conçue pour s'adapter au bon S.M.C (au mieux), ou si elle et le S.M.C sont aux normes en vigueur (au pire, parce que les normes incriminées ont une fâcheuse tendance à varier entre les différentes contrées), alors, il suffit de mettre les connecteurs les un en face des autres et de "clipser" le nouveau membre (certains modèles militaires possèdent un système de fixation plus robuste, mais qui reste néanmoins manœuvrable par le cybernétisé). Le revers de la médaille, parce qu'il en faut bien un, c'est que jouer avec des connections nerveuses, même cybernétiques, c'est très douloureux. Pour faire simple, lors de la mise en place de la prothèse, la sensation éprouvée correspond à celle de l'arrachage dudit membre, ce qui suffit généralement faire tomber en syncope la plupart des péquins moyen. A noter que comme la nature est mal faite, le retrait de la prothèse provoque la même douleur.

Les effets secondaires

La greffe d'une prothèse cybernétique est un procédé hautement invasif que le corps considère comme une attaque directe, de la même façon que pour une greffe. La diférence, c'est qu'une prothèse n'est pas sujette au rejet de la même façon. En effet, pour une greffe normale, ce sont les anticorps qui s'attaquent au greffon et le détruisent (d'où développement d'une nécrose accélérée de la greffe). Pour une prothèse, ce sont les facultés de guérison qui tentent d'éjecter le membre comme n'importe quel autre corps étranger. Pendant un mois, le patient est bourré de médicament qui bloquent la régénération cellulaire à son strict minimum (comprenez minimum vital), à la fin du mois, le corps s'est partiellement reconstruit autour du S.M.C, pas de beaucoup, mais suffisamment pour que le membre soit considéré comme une nouvelle extension du corps, le reste est un travail purement psychologique. Au final, une greffe normale vous détruit le système immunitaire, une greffe cybernétique détruit votre capacité à guérir vos blessures. Il est donc fortement conseillé d'éviter les champs de bataille pendant les semaines qui suivent l'opération.

Le retour chez soi

Une fois que les gentils médecins vous ont expliqué comment fixer et retirer votre jolie prothèse, vous pouvez rentrer chez vous. La maintenance est quasi nulle, même pas de batterie à changer. Si l'engin déraille, vous pouvez aller chez votre mécano le plus proche ou en installer un de remplacement (si vous pouvez investir dans un membre de rechange, il fortement conseillé de le faire). Il faut environ un mois pour ne plus ressentir les effets post-opératoires, mais ceux-ci ne se font ressentir qu'après la première mise en place d'un même membre (si vous avez déjà un bras mécanique et que vous optez pour le second, ce dernier souffrira des séquelles post-opératoires, en revanche, si vous changez simplement votre prothèse, alors vous aurez juste très mal).

Acceptation sociale

Les modifications cybernétiques sont acceptées relativement partout. En revanche faites attention, si vous êtes modifié, vous pourrez toujours aller sur les planètes Eyldar ou Talvarid(ou une telle technologie est mal vue), en revanche, vous risquez de fréquents ennuis avec la milice/police locale, et il sera presque impossible d'entrer dans le moindre bar ou night-club (à noter que ce n'est pas trop grave chez les Talvarids).

Les Humains de base

Fidèles à leur nature, les humains ne savent pas trop ou se positionner par rapport à la cybernétique. Technologie merveilleuse pour les uns, atteinte impardonnable aux notions d'éthique et/ou à l'intégrité du corps humain, tout dépend de la personne. Une chose demeure, de manière générale, les humains auront une certaine répulsion envers les personnes cybernétisées aussi appelées cyborg.

Les Highlanders

Pour les Highlanders, les prothèses répondent à des solutions militaires simples. Elle rendent divers membres interchangeables, plus résistants, plus rapides, etc... En plus, on peux même y intégrer des armes miniaturisées (ou pas). Ce sont donc les seuls à avoir pondu une législation solide en matière de cybernétique.

Les Alphans

Les Alphans n'aiment pas beaucoup la cybernétique, et ce pour une raison bien simple. Elle à tendance à interférer avec leurs pouvoirs psy. Pour une raison encore inconnue à ce jour, un Alphan cybernétisé qui utilise un de ses pouvoir a de bonne chances de mettre sa prothèse hors-service, d'être incapable d'utiliser ses pouvoirs, ou les deux.

Les Rowaans

Les Rowaans sont un cas spécial, non seulement ils acceptent assez bien la cybernétique, mais ils sont généralement aussi fiers des bidouillages "maisons" de leurs prothèses, qu'ils le sont de ceux apportés à leur bagnole ou à leur vaisseau spatial. Dans un certain sens, ils ont eux aussi légalisé la cybernétique. Sauf que contrairement aux Highlanders, le contrôle sur qui fait quoi avec ses papattes métalliques est beaucoup moins strict (normal, se sont pas des fachos).

Les Eyldar

Les Eyldar considèrent la cybernétique d'un très, très mauvais oeil. Primo, il s'agit d'une atteinte à leur corps (et les Eyldar ont une capacité à s'aimer eux-même assez développée), deuxio les prothèses on tendance à améliorer les gens, et bon ce faire exploser au 100m par un tank (humain à la base) monté sur jambes cybernétiques, ça énerve. Il y a bien une modification, plus courante qu'on le croit... étant donné que certains préjugés quand à la taille de certains membres ont la vie dure, et que les Eyldar sont plutôt fins et élancés... enfin, c'est tabou (sûrement l'un des seul sujet qui le soit pour eux d'ailleurs).

Les Atlani

Comme les humains, les Atlani ont une position étrange par rapport à la cybernétisation. En effet, leurs origines Eyldar les poussent à rejeter de telles modifications, mais l'aspect pratique des prothèses métalliques, surtout en termes d'efficacité militaire font qu'il ont tendance à tolérer de telles modifications. Cependant, étant considérées comme peu honorables il est extrêmement difficile pour un cyborg atalen de monter en grade.

Les Karlan

Ben, là, ça dépend directement de la caste de Karlan. Les wrisjandri sont des militaires technologiquement évolués et pragmatiques. En conséquence, il apprécient tout ce qui peut leur permettre d'être encore plus... militaire. Certaines rumeurs parlent de prothèses interdites par le Cepmes, quoi qu'il en soit : "le HCK dément toute implication dans l'apparition sur les marchés parallèles des bras cybernétiques à disperseur moléculaire intégré". Pour les hjandri et les arkhepta, le problème est vite réglé. Les uns sont des primitifs, les autres des arcanistes, donc ils n'utilisent que très rarement la cybernétisation.

Les Talvarid

Les Talvarids sont un peuple primitif, et arcaniste, et naturellement costaud. Donc il ne peuvent pas, ne veulent pas et n'ont pas besoin de devenir des cyborgs. Une conclusion s'impose donc, si vous voyez un Talvarid cybernétisé : fuyez, discrètement.

Les Siyani

Les Siyani sont passés maitres dans les soins et le clonage, et ont une tendance générale à éviter la cybernétisation. Quand au Snivels, la pose d'une prothèse déclenche sans que l'on sache pourquoi le cancer foudroyant, tuant ce dernier dans les deux jours suivant l'implantation. Ceci dit, tous les Siyani adorent la cybernétique, pour une simple et bonne raison, ça rapporte. On estime que 75% des cliniques clandestines sont tenues par des Siyani, et seuls les Karlan rivalisent avec eux en ce qui concerne la contrebande (comprenez commerce détaxé) de pièces de cybernétique.

Que faire avec quoi ?

Ou : ce qui est possible et ce qui ne l'est pas (encore).

Pour l'instant, les modifications cybernétiques sont limitées par deux choses.

  1. Le niveau de légalité de telles modifications.
  2. Les progrès de la technologie.

Pourquoi est-ce que je dis pour l'instant ? Ben, parce que la technologie, ça évolue, et les gens parviennent parfois à obtenir la légalisation de certaines choses.

Légalité

Bon, pour faire simple, tout ce qui rentre dans le cadre des prothèses à but thérapeutique est autorisé par le décret NR-200056873 du Cepmes. Seul les prothèses équipées d'un limiteur de force et qui imitent la structure et les mouvements du membre d'origine entrent dans ce décret. Les armes intégrées font parties du domaine strictement militaire(toujours selon ce décret), et sont donc théoriquement interdites aux civils, et retirées aux militaires dont la carrière est terminée. De même, le Cepmes a également mis en place toute une série de normes censées permetre l'inter-compatibilité des différents matériaux (mais bon, on connait l'efficacité du Cepmes quand il s'agit de faire appliquer ses normes).

La Fédération des Hautes-Terres

Il est dans la nature des highlanders de tout vouloir contrôler. La cybernétique n'échappe pas à la règle. Une règlementation solide régit le marché des prothèses (la contrebande est donc aussi très développée). Le normes de construction des prothèses sont très strictes également, ce qui permet une compatibilité quasi-totale entre les S.M.C et les prothèses d'origine highlander. Enfin, certains adeptes de la théorie de la conspiration highlander parlent de centres de test sur des planètes lointaines. Des ragots tout ça, mais il faut tout de même admettre que ce sont eux qui les premiers ont eu l'idée de faire des armes intégrée aux prothèse (leur Radiant-MkII n'est d'ailleur qu'un énorme canon laser, sans même une main préhensile).

La Confédération Européenne

Pour l'instant, la Confédération Européenne est bien trop occupée à se reconstruire, pour se pencher sur des dossiers aussi mineurs que la cybernétique. En conséquence, les normes édictée par le Cepmes servent de référence, mais ne sont pas appliquées avec un zèle exceptionnel, la police considérant qu'il vaut mieux rester à l'écart des cyborgs.

Les Etats-Unis Nord-Américains

Dans l'espace NAUS, l'accès aux prothèses presques militaires est légalisé, au même titre que le port d'arme, ou la détention d'un véhicule de V-Duelling. Il est donc devenu assez difficile de déterminer ce qui est légal ou pas. En revanche, les normes de fabrication de Cepmes sont respectées, les problèmes de compatibilité sont donc assez rares (sauf avec des prothèses bidouillées.

Note: Le Royaume du Canada et la Principauté de Québec

Au Canada ainsi que dans La Principauté de Québec, la première cause d'amputation étant due au gel des membres, les scientifiques ont développés toutes une série de prothèses en polymères résistant à des températures allant jusqu'à -80, voire -100°C. L'avantage, elles sont pour certaines aussi précises que des mains humaines, et il n'est nul besoin de porter de gants. Pour le reste, le Canada suit les normes édictées par le Cepmes.

L'Etat d'Israël

Comme on peut s'en douter, en Israël les prothèses disposant d'armes intégrée sont tolérée, voire bien vues suivant le poste occupé (le .50 avec compensateur de recul intégré dans le bras est très à la mode chez les généraux). De toute façon, à quoi pouvait-on s'attendre de la part d'un pays qui applique le "Code de Vrenitz" quasiment à la lettre.

La Ville Libre de Singapore

Dans la devise de Singapore, il y a "propre" et "ordre". Le "propre" implique surtout que au grand jamais vous ne verrez de citoyens lambda arborer une prothèse mécanique (ce qui à toute les chances de lui coûter un aller simple pour les geôles singapouriennes). "Ordre" implique quand à lui le fait que les flics de Singapore sont de vrais pourris à la cogne facile, certains disposent donc de prothèses typiques de la ville libre, destinées aux forces de l'ordre, c'est à dire des engins chromés et rutilants, totalement débridés au niveau de la force, et disposant souvent d'armes intégrées dont il vaut mieux oublier le calibre. Il est également intéressant de noter que les normes de constructions du Cepmes ne sont pas du tout respectées, ce qui rend les prothèses singapouriennes incompatibles avec celles suivant d'autres normes.

(Reprise de la construction après de longues vacances à Bled Paumé, la suite arrive bientôt
Désolé,
Erwhann)